Ondes poétiques RCF - page 49

Cette semaine est consacrée aux souffrances des hommes lorsqu'ils sont confrontés aux guerres et aux éléments naturels.

Cette semaine est consacrée aux souffrances des hommes lorsqu'ils sont confrontés aux guerres et aux éléments naturels.

Aujourd'hui 2 textes bien sombres de Charles VILDRAC : ils illustrent le désespoir, le désarroi de ceux qui ont vécu cette terrible guerre et qui ont survécu.

Nous écouterons aujourd'hui un texte de VILDRAC qui évoque l'amitié entre soldat mais aussi qui souligne les dégâts psychologiques chez ceux qui frôlaient sans cesse la mort, constamment témoins de la mort de leurs camarades.

Soldat au Front , Charles VILDRAC nous fait partager les émotions contradictoires nées au contact de la nature. Puis dans un 2e texte ,intitulé « La relève » il décrit le soulagement du poilu qui échappe momentanément à l'enfer et qui se raccroche à la vie....pour un avenir bien limité !

Pour célébrer, nous aussi , le centenaire de 14/18 , nous écouterons cette semaine quelques textes de Charles Vildrac.

Né à La Havane en 1853, José MARTI meurt à 42 ans en 1895 sur le sol de Cuba où il vient de débarquer avec l’armée de libération cubaine. Il nous laisse de magnifiques poésies inspirées par sa vie engagée d’homme libérateur du joug colonial. Son recueil Versos libres est submergé d’un ton sombre et angoissant, reflétant une crise personnelle du poète, fatigué par sa lutte solitaire contre le mal. Voici: - A l’étranger – p. 139

José Marti fut exilé pendant plusieurs années de Cuba à New York notamment, ce qui fut pour lui l’opportunité de se forger une âme révolutionnaire en constatant les dégâts du capitalisme. A travers ses deux poèmes, on comprend la souffrance de son exil. - Deux patries – p. 135 - Dimanche triste – p. 137

José MARTI est considéré comme le promoteur de l’éducation populaire et sera la grande référence placée au début de la Constitution de la République de Cuba. Découvrons un autre de ses poèmes qui nous livre avec talent sa verve poétique: - Avant de travailler – p. 133