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RCF42

Ondes poétiques RCF - page 6

Émission présentée par Claude FOURNIER, Odile HOW SHING KOY, Danielle VAGINAY(51967), Anne-Chantal Berger, André TARDY

Faire découvrir, redécouvrir, aimer la poésie.

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Episodes

  • ©rcf42.fr
    10 avril 2024

    Forough Farrokhzad 3/5

    4 min

    Mercredi 10 Avril
    Forough Farrokhzad est une des plus belles voix de la poésie iranienne. Sa vie même, - autant que son
    œuvre-, l'a rendue célèbre. C'est la première poétesse iranienne contemporaine à s'exprimer en tant que
    femme avec le courage que cela implique.
    Aujourd'hui, je vous lis:
    Une autre naissance
    Toute mon existence est un verset obscur
    Qui se répète et te ramène
    À l'aube des éclosions et des croissances perpétuelles
    Dans ce verset
    Je t'ai soupiré, j'ai soupiré
    Dans ce verset
    Je t'ai greffé à l'arbre, à l'eau, au feu
    La vie, c'est peut-être
    Une longue rue où passe chaque jour une femme avec un panier
    La vie, c'est peut-être
    Une corde avec laquelle un homme se pend à une branche
    La vie, c'est peut-être un enfant qui revient de l'école
    La vie, c'est peut-être allumer une cigarette
    Dans la langueur qui s'étire entre deux étreintes
    Ou c'est l’œil distrait d'un passant
    Qui à un autre dit en levant son chapeau avec un sourire banal bonjour
    La vie c'est peut-être
    Le moment sans issue où mon regard se dissout dans tes pupilles
    Et à cette sensation je mêle la perception de la lune et des ténèbres
    Dans une chambre à la mesure d'une solitude
    Mon cœur, à la mesure d'un amour
    Se tourne vers les raisons naïves de son bonheur

    Vers le jeune arbre que tu as planté dans notre jardin
    Vers les canaris qui chantent à la mesure d'une fenêtre
    Ah...
    C'est mon sort
    C'est mon sort
    Mon sort, c'est un ciel qu'un rideau m'empêche de voir
    Mon sort, c'est descendre un escalier désert
    Et rejoindre quelque chose dans le pourrissement et l'abandon
    Mon sort, c'est marcher nostalgique sur les terres du souvenir
    Et défaillir dans la tristesse d'une voix me disant :
    J'aime tes mains
    Je plante mes mains dans le jardin

    Et je sais, je sais, je sais, je vais verdir
    Et dans mes paumes violacées d'encre
    Les hirondelles vont venir pondre
    J'accroche deux boucles de cerises rouges à mes oreilles
    Je colle des pétales de dahlia sur mes ongles
    Il existe une rue
    Où des garçons les cheveux en bataille
    Le cou mince et les jambes maigres
    Étaient amoureux de moi
    Et pensent encore aux sourires innocents d'une feuille
    Qu'une nuit le vent a emporté
    Il existe une rue que mon cœur a volé
    Aux quartiers de mon enfance
    Moi
    Je connais une petite fée triste
    Qui habite un océan
    Et qui souffle son cœur dans une flûte en roseau
    Si doucement, doucement
    Une petite fée triste
    qui la nuit meurt d'un baiser
    Et d'un baiser au matin renaîtra
    In Seule la voix demeure, p.89

  • ©rcf42.fr
    9 avril 2024

    Forough Farrokhzad 2/5

    4 min

    Mardi 9 Avril

    La poésie de Forough Farrokhzad, poétesse iranienne, décédée en 1967 à l'âge de 33 ans, était une écriture
    de la protestation dans laquelle elle révélait la condition féminine avec ses désirs intimes, ses peines et ses
    aspirations. Ses poèmes sont encore aujourd'hui cités pour la liberté et l'indépendance des femmes.
    Aujourd'hui, je vous lis:
    Révolte
    Ne scelle pas mes lèvres au cadenas du silence
    Car j'ai dans le cœur une histoire irracontée
    Délivre mes pieds de ces fers qui les retiennent
    Car cette passion m'a bouleversée
    Viens, homme, viens, égoïste
    Viens ouvrir les portes de la cage
    Toute une vie, tu m'as voulue en prison
    Dans le souffle de cet instant, enfin, délivre-moi
    Je suis l'oiseau, cet oiseau qui depuis longtemps
    Songe à prendre son envol
    Mon chant s'est fait plainte dans ma poitrine serrée
    Et dans les désirs, ma vie a reflué
    Ne scelle pas mes lèvres au cadenas du silence
    Car il me faut dire mes secrets
    Et que je fasse entendre au monde entier
    Le crépitement enflammé de mes chants
    Viens, ouvre la porte, que je m'envole
    Vers le ciel limpide du poème
    Si tu me laisses m'envoler
    Je me ferai rose à la roseraie du poème
    Mes lèvres sucrées par tes baisers
    Mon corps parfumé à ton corps
    Mon regard avec ses étincelles cachées
    Mon cœur plaintif, par toi rougi
    Mais ô homme, homme égoïste
    Ne dis pas c'est une honte, que mon poème est honteux
    Pour ceux dont le cœur est enfiévré, le sais-tu,
    L'espace de cette cage est étroite, si étroite ?
    Ne dis pas que mon poème était péché tout entier
    De cette honte, de ce péché, laisse-moi ma part
    Je te laisse le paradis, ses houris et ses sources
    Toi, laisse-moi un abri au cœur de l'enfer
    Livre, intimité, poème, silence
    Voilà pour moi, les sources de l'ivresse
    Qu'importe de n'avoir pas voie au paradis
    Puisqu'en mon cœur est un paradis éternel !
    Lorsque dans la nuit, la lune danse en silence
    Dans le ciel confus et éteint
    Toi, tu dors et moi, ivre de désirs inassouvis
    Je prends contre moi le corps du clair de lune
    La brise m'a déjà pris des milliers de baisers
    Et j'ai mille fois embrassé le soleil
    Dans cette prison dont tu étais le geôlier
    Une nuit, au profond de mon être un baiser me fit vaciller
    Rejette loin de toi l'illusion de l'honneur, homme
    Car ma honte m'est jouissance ivre
    Et je sais que Dieu me pardonnera
    Car il a donné au poète un cœur fou

    Viens, ouvre la porte, que je déploie mes ailes
    Vers le ciel limpide du poème
    Si tu me laissais m'envoler
    Je me ferais rose à la roseraie du poème

  • ©rcf42.fr
    8 avril 2024

    Forough Farrokhzad 1/5

    3 min

    Lundi 8 Avril
    Je consacrerai cette semaine poétique à une très grande poétesse iranienne,
    Forough Farrokhzad, née à Téhéran en 1935 et morte accidentellement en 1967. Elle publie 3 premiers
    livres de facture classique,La Captive (1955), Le Mur (1956), La Rébellion (1958) qui choquent
    cependant parce qu'ils affirment déjà qu'elle veut « être le cri de sa propre existence. ».
    Après un divorce et l'éloignement forcé de son enfant, à 27 ans, en 1962, elle réalise un film
    intitulé "Khane siah ast" (La maison est noire) dans la léproserie de Baba Baghi, près de Tabriz, et
    adopte le fils d'un couple de lépreux. Avec la publication de Une autre naissance (1964), sans doute son
    œuvre la plus importante, et Ayons foi en l’approche de la saison froide (posthume), elle affirme sa
    modernité et se libère de la tradition poétique iranienne.
    Je vous lis ce court poème:
    Le vent nous emportera
    Dans ma petite nuit, hélas !
    Le vent a rendez-vous avec les feuilles.
    Dans ma petite nuit, persiste l’angoisse de la ruine
    Écoute ! Entends-tu le souffle de l’obscurité ?
    Je porte un regard étrange sur ce bonheur, et je m’habitue à ma désespérance.
    Écoute ! Entends-tu le souffle de l’obscurité ?
    Il se passe quelque chose cette nuit.
    La Lune est rouge, anxieuse
    et sur ce toit
    qui risque à tout instant de s’effondrer,
    les nuages comme une foule en deuil semblent attendre l’instant de la pluie !
    Un instant et puis, rien.
    Derrière cette fenêtre la nuit tremble
    et la Terre cesse de tourner.
    Derrière cette fenêtre, un inconnu s’inquiète pour moi et toi.
    Ô verdoyant !
    Mets tes mains comme un souvenir brûlant
    dans mes mains amoureuses
    et confie tes lèvres comme une sensation vivante
    aux caresses de mes lèvres amoureuses !
    Le vent nous emportera !
    Le vent nous emportera !

  • ©rcf42.fr/Babelio
    5 avril 2024

    Yannis Ritsos 4/4

    3 min

    Ismène est l'un des grands textes de Yannis Ritsos , où, derrière le
    procès intenté à Antigone, se lisent les interrogations du poète lui-
    même sur le terrorisme et le culte de la personnalité, au sein des
    mouvements de gauche, dans la Grèce des années 1970.

  • ©rcf42.fr/Babelio
    4 avril 2024

    Yannis Ritsos 3/4

    4 min

    La Sonate au clair de lune, œuvre emblématique de Yannis Ritsos
    est écrite en 1956 qui obtint le 1 er Prix national de Poésie. Ce texte
    s’inscrit dans l’ensemble poétique intitulé « Quatrième dimension ».

     Soirée printanière.

    Grande chambre d’une vieille maison. Une femme âgée, vêtue de
    noir, parle à un jeune homme. Par les deux fenêtres, entre un

    implacable clair de lune.

  • ©rcf42.fr/Babelio
    3 avril 2024

    Yannis Ritsos 2/4

    3 min

    Yannis Ritsos a écrit ces poèmes « Tard bien tard dans la nuit, »
    entre juin 1987 et mai 1988. La période où ils ont été écrits leur
    confère une valeur testamentaire. Ritsos y dresse le bilan de sa vie,
    de ses engagements poétiques et politiques. Il se montre comme à
    son accoutumée toujours amoureux de la vie et lucide, le climat des
    poèmes baigne dans une atmosphère sereine, teintée d'humour,
    avec toujours ce mélange de réalisme et de merveilleux qui
    caractérise la parole de celui qui fut, au-delà de la Grèce, l'un des
    plus grands poètes du XXe siècle.
    Les poèmes Jusqu’à ce que et A une heure de pluie tirés de
    « Tard, bien tard dans la nuit » sont teintés de nostalgie.

  • ©rcf42.fr/Babelio
    2 avril 2024

    Yannis Ritsos 1/4

    4 min

    Yannis Rítsos est un poète grec dont la renommée s’étend au-delà
    de son pays, grâce notamment à l’impulsion d’Aragon qui le saluait
    comme « le plus grand poète vivant » et menait campagne pour sa
    libération. il emporte le prix Lenine en 1977. (Il a été aussi proposé
    pour le Prix Nobel de Littérature en 1968).
    Né le 1er mai 1909 à Monemvasia et mort le
    11 novembre1990 à Athènes,
    Sa famille très tôt détruite (ruine économique, mort de la mère, , et
    du frère aîné, démence du père, et de sa sœur bien-aimée, ainsi que
    les attaques de tuberculose, marquent sa vie et obsèdent son
    œuvre.
    Prolétarisé et précarisé, il survit en calligraphiant des actes
    juridiques à l'ordre des avocats et en participant à des spectacles
    de danse classique.
    Yánnis Rítsos a commencé à militer au sein du Parti communiste de
    Grèce (KKE) puis incarcéré entre 1948 et 1952. Avec la liberté, il
    acquit, à la chute des Colonels en 1974, un statut de « poète
    national ».
    Le poème GRÉCITÉ de Yannis Ritsos, texte mythique écrit entre
    1945_1947 en pleine guerre civile, et devenu, contre la dictature des
    colonels, un hymne à la liberté mis en musique par son ami Mikis
    Théodorakis

    Publié par Fata Morgana dès 1948, il est traduit par Jacques
    Lacarrière, alors que Ritsos est déporté à Laros.

  • ©rcf42.fr
    29 mars 2024

    Poèmes de Joseph BRODSKY - Vendredi

    3 min

    Vendredi 29 mars 2024

    Terminons cette semaine consacrée à la lecture de poèmes de Joseph Brodsky par 2 textes d’inspiration religieuse.Le premier intitulé « 24 décembre 1971 » confronte la croyance à la réalité et suggère que la foi intime est parfois bien cachée ..

    Le second texte « Nunc dimittis » est une méditation à partir de l’épisode de Siméon dans l’évangile, les paroles fortes résistent au temps...

  • ©rcf42.fr
    28 mars 2024

    Poèmes de Joseph BRODSKY - Jeudi

    3 min

    Jeudi 28 mars 2024

    Dans « Une halte dans le désert »,Brodsky décrit le passage du temps dans le paysage et aussi à l’intérieur des hommes,c’est une réflexion sur le souvenir,sa permanence et aussi sur la mort et la façon de lui tenir tête.Voici deux extraits de ce poème.

  • ©rcf42.fr
    27 mars 2024

    Poèmes de Joseph BRODSKY -Mercredi

    3 min

    Mercredi 27 mars 2024

    Ce premier texte de Joseph Brodsky décrit un monde provincial un peu dérisoire où cependant Dieu est présent, même sous forme de superstition. Le second intitulé « Soir d’hiver à Yalta »,sous forme impressionniste, au moyen de flashs, d’images suggère la brièveté et le côté unique de chaque instant de bonheur.

  • ©rcf42.fr
    26 mars 2024

    Poèmes de Joseph BRODSKY - Mardi

    4 min

    mardi 26 mars 2024

    L’amour est présent dans l’œuvre de Joseph Brodsky. C’est un amour passé, image de repli sur soi, d’enfermement, de fugacité dans le texte intitulé « 6 ans après ».Un 2e texte intitulé « Amour » montre un univers de cauchemar, un amour rêvé, inaccessible dans le réel, qui accentue l’impression de solitude du poète.

  • ©rcf42.fr
    25 mars 2024

    Poèmes de Joseph BRODSKY - Lundi

    3 min

    Écoutons ensemble cette semaine quelques poèmes de Joseph Brodsky,extraits du recueil « Poèmes 1961-1987 » paru chez Gallimard.

    Cet auteur russe ,naturalisé américain ,a vécu de 1940 à 1996.Né en Union soviétique,il fut arrêté et déporté pour « parasitisme social » puis expulsé en 1972.

    Il recevra le prix Nobel de littérature en 1987.

    Lundi 25 mars 2024

    Aujourd’hui commençons par 2 sonnets sans titre ; ils suggèrent quelques thèmes que l’on retrouve dans toute l’œuvre de Brodsky,la vie est une quête bien solitaire dans un monde réel plutôt sombre.

  • Affiche Fabienne Verdier
    24 mars 2024

    Emission Printemps de poetes BS 2024 2/2

    13 min

    Nous terminerons cette quinzaine poétique printanière par deux
    poèmes consacrés à la Grâce de la poésie:
    -Anne Chantal Berger : Joseph Bruno se moque des querelles entre poètes
    plus classiques et poètes qui se sont libérés de la versification. Voici
    « Octosyllabes et alexandrins » 
    -Odile How Shin Koy conclura ce Printemps des Poètes 2024 en honorant
    la poésie par un court texte de Henri MICHAUX.

  • ©rcf42.fr/Affiche de Fabienne Verdier
    22 mars 2024

    Printemps des poètes 2024, la grâce 10/10

    4 min

    Vendredi 22 mars
    Nous terminerons cette quinzaine poétique printanière par deux
    poèmes consacrés à la Grâce de la poésie:
    -Anne Chantal Berger : Joseph Bruno se moque des querelles entre poètes
    plus classiques et poètes qui se sont libérés de la versification. Voici
    « Octosyllabes et alexandrins » 
    -Odile How Shin Koy conclura ce Printemps des Poètes 2024 en honorant
    la poésie par un court texte de Henri MICHAUX.

  • ©rcf42.fr/Affiche de Fabienne Verdier
    21 mars 2024

    Printemps des poètes 2024, la grâce 9/10

    4 min

    Jeudi 21 mars
    Du 9 au 25 mars 2024, le Printemps des poètes, manifestation nationale et
    internationale a pour vocation de sensibiliser à la poésie sous toutes ses
    formes. Lancée par Jack Lang, elle célèbre ses 25 ans. L’équipe d’Ondes
    poétiques est heureuse de vous faire écouter la poésie de la Grâce.
    -Claude Fournier : Murielle Szac est connue pour ses romans ou feuilletons,
    ses poèmes sont plus rares. Voici le cri d’Antigone, la figure héroïque, antique
    et moderne de l’insoumission, de celle qui dit non.
    -André Tardy : François Villon , condamné à mort, s’imagine déjà mort, pendu.
    Il demande à ceux qui survivent d’intercéder pour lui obtenir grâce auprès de
    Dieu. Voici « L’épitaphe Villon » appelée aussi « Ballade des pendus ».

  • ©rcf42.fr/Affiche de Fabienne Verdier
    20 mars 2024

    Printemps des poètes 2024, la grâce 8/10

    4 min

    Mercredi 20 mars
    Du 9 au 25 mars 2024, le Printemps des poètes, manifestation nationale et
    internationale a pour vocation de sensibiliser à la poésie sous toutes ses
    formes. Lancée par Jack Lang, elle célèbre ses 25 ans. Secouée par la
    polémique autour de Sylvain Tesson et par la démission de Sophie Nauleau, le
    Printemps a néanmoins lieu et l’équipe d’Ondes poétiques est heureuse de
    vous faire écouter la poésie de la Grâce.
    -Danielle Vaginay : Petite fille bleue de Bruno Doucey
    Bruno Doucey, connu pour sa maison d’éditions consacrée à la poésie est
    aussi l’auteur d’une œuvre personnelle poétique et romanesque. Il souligne la
    grâce enfantine d’une « Petite fille bleue » dans son poème.
    -Anne Chantal Berger : « Grâce et disgrâce », un texte du sage chinois, de
    Lao Tseu, contemporain de Confucius, considéré comme le père fondateur du
    taoïsme. Il aurait vécu du 6ème au 5ème siècle avant Jésus-Christ. Poème
    extrait du recueil « la voix et sa vertu ».

  • ©rcf42.fr/Affiche de Fabienne Verdier
    19 mars 2024

    Printemps des poètes 2024, la grâce 7/10

    4 min

    Mardi 19 mars
    L’équipe d’Ondes poétiques est heureuse de vous faire écouter la poésie de la
    Grâce.
    -Claude Fournier : « Naissance d’une étoile » est un poème de Laurence Valette
    laquelle se présente ainsi :Je suis, je vis, j'écris les mots sont magiques
    j'aime les mots, j'aime les émotions, j'aime la vie ! 
    -Odile How Shin Koy : Khalil GIBRAN est un poète libanais, expression arabe
    et anglaise ainsi qu'un artiste peintre. La parabole, intitulée «la danseuse» est
    extraite du recueil "Errant" paru en 1932, un an après sa mort.

  • ©rcf42.fr/Affiche de Fabienne Verdier
    18 mars 2024

    Printemps des poètes 2024, la grâce 6/10

    3 min

    Lundi 18 mars


    Du 9 au 25 mars 2024, le Printemps des poètes, manifestation nationale et
    internationale a pour vocation de sensibiliser à la poésie sous toutes ses
    formes. Lancée par Jack Lang, elle célèbre ses 25 ans. Secouée par la
    polémique autour de Sylvain Tesson et par la démission de Sophie Nauleau, le
    Printemps a néanmoins lieu et l’équipe d’Ondes poétiques est heureuse de
    vous faire écouter la poésie de la Grâce.
    -Danielle Vaginay :
    Venue à l’écriture par la poésie, Gaëlle Josse a vu plusieurs de ses romans
    primés. Elle nous donne sa vision de la Grâce dans ce très court poème :
    « Adossés à l’épaule du temps. »
    -Tous : « Nature en grâce » est un texte de Michel Ménaché, poète lyonnais du
    20 ème siècle dont la poésie est un chant de beauté et d’hospitalité.

     

  • RCF42
    17 mars 2024

    Emission Printemps de poetes BS 2024 1/2

    14 min
  • ©rcf42.fr/Affiche de Fabienne Verdier
    15 mars 2024

    Printemps des poètes 2024, la grâce 5/10

    3 min

    Vendredi 15 mars
    Du 9 au 25 mars 2024, le Printemps des poètes, manifestation nationale et
    internationale a pour vocation de sensibiliser à la poésie sous toutes ses
    formes. L’équipe d’Ondes poétiques est heureuse de vous faire écouter la
    poésie de la Grâce.
    -Danielle Vaginay : Le jardin sous la neige de Jean Michel Maulpoix
    Prix Goncourt de la poésie en 2022, le poète Jean Michel Maulpoix est aussi
    écrivain et essayiste. Voici un extrait de son recueil « Le Jardin sous la neige ».
    -Claude Fournier : « Oranges et citronniers » est un poème de Yannis Ritsos,
    célèbre poète grec dont l’œuvre compte parmi les plus importantes de la
    poésie universelle.

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