Ondes poétiques RCF - page 9

Aujourd’hui écoutons 3 textes de Lydie Dattas tirés de « Le Livre des anges »:<br>« Ne pas douter », « La couleur de l’esprit »et « Le regard et la beauté ».

Poursuivons notre écoute des textes de Lydie Dattas ,tirés de « Le Livre des anges »<br>Voici « Chagrin céleste », « Tout le bien » et « Lorsque je croyais tout »

Écoutons aujourd’hui 3 textes de Lydie Dattas extraits de « Le Livre des anges »<br>« Jours finis » puis « Mieux vêtus que des rois » et enfin « Le projet d’être jeune »

Écoutons « Douceur du jour » qui ouvre le recueil de « Le Livre des anges ».Apparaissent les mots importants qui seront déclinés dans toute l’œuvre, les anges protecteurs bien sûr,les roses les lys ,la nuit ,l’azur,la beauté<br>Le 2e texte « l’âge des lys » explicite certains termes .

L’Anthologie « Le cri des femmes afghanes » nous prouve que les poétesses afghanes sont là toujours debout, face à l’obscurantisme . Elles utilisent la parole poétique comme arme de résistance et espèrent un avenir meilleur. Ecoutons « Liberté » de Tayyeba Soheylâ puis « Attente » de Parvin Pejvâk.
Née en 1948 à Kaboul,Tayyeba Soheylâ a publié plusieurs recueils de poésie. Contrainte de quitter son pays elle s’est installée au Danemark où elle enseignait le persan aux enfants exilés. Elle est décédée en 2017.
Née à Kaboul en 1967 Parvin Pejvâk, s’est exilée au Canada. Elle écrit des poèmes, des nouvelles et des histoires pour jeune public.

L’Anthologie « Le cri des femmes afghanes » nous prouve que les poétesses afghanes sont là toujours debout, face aux seigneurs de l’obscurantisme qui tentent de les faire disparaître. Voici « Plus jamais je ne reviendrai » de Meena.
Née en 1956, Meena poétesse et activiste féministe a lutté pour les droits humains, la justice sociale et la liberté des femmes en Afghanistan. Elle a été assassinée en 1987 au Pakistan.

« Le cri des femmes afghanes » est le titre d’une Anthologie dans laquelle ces poétesses montrent leur foi dans la parole poétique comme arme de résistance, espace de liberté, moyen d’action. Là où elle ne maîtrise plus leur vie, il leur reste le langage. Ecoutons « Le monde brûle » de Homâ Âzar puis « Combien de pleurs encore » de Mahtâb Sâhel.
Née en 1951, Homâ Âzar diplômée en littérature persane s’est exilée en Allemagne.
Née en 1990 à Kaboul, Mahtâb Sâhel a remporté plusieurs prix de la poésie persane.

Cette semaine est consacrée à l’Anthologie « Le cri des femmes afghanes ». Ces poétesses dénoncent par ce cri l’oppression, la dévastation des corps et des âmes, l’exil ou les souffrances de la guerre, comme dans les poèmes suivants : « Nuit » de Laylâ Serâhat Rowchani et « Ville de tumulte » de Khâleda Niyâzi.
Laylâ Serâhat Rowchani, née en 1958, a publié plusieurs recueils de poèmes. Après la prise de pouvoir des Talibans elle s’est installée aux Pays-Bas où elle est morte en 2004.
Khâleda Niyâzi, née en 1967 à Kaboul, s’est exilée en Allemagne où elle a publié deux recueils de poésie.

L’anthologie intitulée « Le cri des femmes afghanes » a retenu mon attention. Pensant que ce cri pouvait être aussi bien celui de toutes les femmes opprimées dans tant de pays j’en ai extrait quelques poèmes, en souhaitant pour cette nouvelle année que ces femmes retrouvent leur dignité et leur liberté. Voici « Je Crie » de Homâ Âzar puis « Le hurlement du silence » de Zarghûna Abidi.
Née en 1951, Homâ Âzar diplômée en littérature persane s’est exilée en Allemagne.
Zarghûna Abidi née en 1958, exilée en Allemagne, écrit poésie et nouvelles.

Je terminerai cette semaine et cette anneé 2023 par
un texte de l’Abbé Pierre intitulé « Poème sur
l’Espoir » et deux strophes de Jean Richepin (1849-
1926) extraites du poème « Pas Frileux » publié dans
Chanson des gueux. Sur ces notes d’espoir et de
gaîté, au nom de toute l’équipe d’Ondes poétiques ,
je vous souhaite de belles fêtes de Noël et rendez-
vous en 2024.

J’ai choisi dans l’anthologie de l’Abbé Pierre « Cent
poèmes contre la misère » un fragment du poème de
Jehan Rictus (1854-1891), qui s’intitule « La maison
des pauvres » extrait du recueil « Les Soliloques du
pauvre ». Son œuvre est célèbre pour ses écrits
composés dans la langue du peuple du Paris de son
époque.

Refusant toute règle de forme pour l’écriture de ses
vers, Jules Laforgue (1860-1887) fait partie du
mouvement décadent. Ses écrits sont empreints
d’un fort mal de vivre, d’un spleen marqué par le
sentiment de malheur et la recherche vaine de

l’évasion. J’ai choisi dans l’anthologie de l’Abbé
Pierre « Cent poèmes contre la misère » le poème
intitulé « On les voit chaque jour » extrait du recueil
"Premiers poèmes".

L'abbé Pierre, écoutait les voix des poètes criant la
misère et s'élevant contre elle ..
Un groupe de poètes, animé par Henry Colombani, a
donc recherché et choisi pour l'abbé Pierre Cent
poèmes contre la misère à travers les principaux
moments et lieux de l'expression poétique de langue
française.
Puissent ces poèmes contribuer à donner voix à
ceux qui en sont privés et constituer un appel à la
pratique de la solidarité cet autre nom qu'il faut
ajouter à la fraternité ! J’ai choisi un court passage
(1860-1887) de Chrétien de Troyes (vers 1135-1190)
suivi par « Le guignon d’ hiver» de Rutebeuf ( 1230-
1285) extrait du recueil « Poèmes de l’infortune ».

Cette semaine sera consacrée à des choix littéraires
de l’Abbé Pierre, à la voix de poètes criant et
combattant la misère mais aussi à ses propres
poèmes.
Le recueil Feuilles éparses 1  dévoile plus d’une
trentaine de ses poèmes écrits jusqu’en 1955, dont
Anges Gardiens, écrit le 2 août 1955 quand « l’Abbé
Pierre et Emmaüs mènent la guerre du logement.
Pour obliger l’opinion publique et les autorités à

ouvrir les yeux, ils installent un campement de sans-
logis en plein Paris, sous les arches du pont Sully et
sur les berges de Seine. Dans le poème Anges
gardiens, l’abbé Pierre appelle les anges gardiens à
la rescousse. »