Votre émission littéraire sur RCF Finistère. Partez en voyage, évadez-vous ! Geoffroy sera votre capitaine de bord.
« Pour vivre, il faut le maximum et non le minimum. Pour penser l’homme, il faut également le maximum et non le minimum. Il y a quelque chose non seulement de royal mais de divin en lui. La pensée grecque en a eu conscience en honorant ceux qui, comme les sages et les héros, étaient capables de devenir les égaux des dieux. Dans les Évangiles, c’est ce qu’enseigne le Christ quand il lance à ceux qui veulent le lapider parce qu’il se dit fils de Dieu : " Vous êtes des dieux. " »
Aujourd'hui, rencontrons Yvon Tranvouez, professeur émérite d'histoire contemporaine à l'UBO de Brest au sujet de son dernier ouvrage au sujet de la vie de l'église des années 60 et 70. Parcourons avec lui ces années du concile Vatican II, du moment 68, de la crise, voyageons de Brest à Rome mais aussi Boquen, oscillant entre sujets de politique et de liturgie...
Aujourd'hui, rencontrons Yvon Tranvouez, professeur émérite d'histoire contemporaine à l'UBO de Brest au sujet de son dernier ouvrage au sujet de la vie de l'église des années 60 et 70. Parcourons avec lui ces années du concile Vatican II, du moment 68, de la crise, voyageons de Brest à Rome mais aussi Boquen, oscillant entre sujets de politique et de liturgie...
Pourquoi « mes révoltes » ? Pourquoi, sous l’apparence d’un enfant gâté — du succès, une famille célèbre, l’Académie —, Jean-Marie Rouart a-t-il éprouvé le besoin de remettre si souvent en cause cette reconnaissance sociale, jusqu’à s’exposer au tumulte des contestations et des condamnations judiciaires ?
C’est ce mystère de la destinée qu’il interroge en auscultant le roman de sa vie. Il s’efforce de comprendre les épisodes et les drames qui l’ont confronté à autant d’échecs que de réussites, de bonheurs que de malheurs. Analysant les aléas d’une jeunesse hantée par l’idée de la déchéance, il se penche sur les coïncidences qui l’ont amené, à travers tant de vicissitudes, à se lier avec des hommes d’exception : Jean d’Ormesson, Raymond Aron, Michel Déon, Jacques Vergès ou François Mitterrand. Engagé dans nombre de combats, dont le plus connu demeure la défense d’Omar Raddad, l’auteur ne dissimule rien de ses handicaps et des chances qui l’ont conduit à conjurer le mauvais sort. Se sentant en permanence le jouet de forces obscures, il tire de son expérience le sentiment d’avoir bénéficié d’une forme de miracle. Peut-être ce parcours en dents de scie était-il étrangement écrit dans les étoiles.
Pourquoi « mes révoltes » ? Pourquoi, sous l’apparence d’un enfant gâté — du succès, une famille célèbre, l’Académie —, Jean-Marie Rouart a-t-il éprouvé le besoin de remettre si souvent en cause cette reconnaissance sociale, jusqu’à s’exposer au tumulte des contestations et des condamnations judiciaires ?
C’est ce mystère de la destinée qu’il interroge en auscultant le roman de sa vie. Il s’efforce de comprendre les épisodes et les drames qui l’ont confronté à autant d’échecs que de réussites, de bonheurs que de malheurs. Analysant les aléas d’une jeunesse hantée par l’idée de la déchéance, il se penche sur les coïncidences qui l’ont amené, à travers tant de vicissitudes, à se lier avec des hommes d’exception : Jean d’Ormesson, Raymond Aron, Michel Déon, Jacques Vergès ou François Mitterrand. Engagé dans nombre de combats, dont le plus connu demeure la défense d’Omar Raddad, l’auteur ne dissimule rien de ses handicaps et des chances qui l’ont conduit à conjurer le mauvais sort. Se sentant en permanence le jouet de forces obscures, il tire de son expérience le sentiment d’avoir bénéficié d’une forme de miracle. Peut-être ce parcours en dents de scie était-il étrangement écrit dans les étoiles.
Esprit de la nation, sens de la terre... Pour éviter les égarements, les faux et contre sens, partons sur les chemins de la philosophie avec Pierre Magnard racontant l'enseignement reçu auprès de Gustave Thibon dans son vignoble du terroir ardéchois.
Continuons à parcourir les chemins de la philosophie avec Pierre Magnard ! Aujourd'hui, posons-nous la question du transhumanisme : qu'en penser au regard de la philosophie et éclairés par notre foi chrétienne ?
Continuons à parcourir les chemins de la philosophie avec Pierre Magnard ! Aujourd'hui, posons-nous la question du transhumanisme : qu'en penser au regard de la philosophie et éclairés par notre foi chrétienne ?
Esprit de la nation, sens de la terre... Pour éviter les égarements, les faux et contre sens, partons sur les chemins de la philosophie avec Pierre Magnard racontant l'enseignement reçu auprès de Gustave Thibon dans son vignoble du terroir ardéchois.
Paris, novembre 1929 : les «Années folles» s'achèvent. Dans sa chambre d'une maison de désintoxication, un jeune homme se tire une balle dans le cœur. C'est Jacques Rigaut ; le plus beau, le plus radical des dadaïstes. Ce non-conformiste absolu avait prévenu : «Essayez, si vous le pouvez, d'arrêter un homme qui voyage avec son suicide à la boutonnière.» Tous ses amis écrivent, photographient, tournent des films : ils s'appellent René Clair, André Breton, Paul Éluard, Pierre Drieu la Rochelle, Man Ray ou Tristan Tzara. Lui, en dandy désinvolte, ne laisse que quelques fragments et des dettes. Après son mariage avec Gladys Barber, une riche héritière américaine, il vit quelque temps à New York. C'est en passant à travers un miroir, dans une villa de Long Island, qu'il fait la connaissance de son double littéraire : Lord Patchogue.
De retour à Paris, brisé, Rigaut se perd dans les nuits du Bœuf sur le toit, la drogue, l'alcool et les femmes. Personne ne parvient à sauver le fondateur de l'«Agence générale du suicide». Des années plus tard, André Breton lui rend hommage dans son Anthologie de l'humour noir. Mais c 'est surtout Drieu la Rochelle et Louis Malle qui le font entrer dans la légende : Le Feu follet, c'est lui. Rigaut n'est pas mort ; il hante toujours les avant-gardes et la contre-culture des deux côtés de l'Atlantique.
À ce « suicidé magnifique » disparu à l'âge de 30 ans, dont Gallimard a publié les rares Écrits en 1970, Jean-Luc Bitton consacre pour la première fois une biographie monumentale. Fruit de quinze années de recherche, illustrée de nombreuses photographies et de documents inédits, cette somme se lit comme le grand roman des «Années folles» et de la «génération perdue».
Paris, novembre 1929 : les «Années folles» s'achèvent. Dans sa chambre d'une maison de désintoxication, un jeune homme se tire une balle dans le cœur. C'est Jacques Rigaut ; le plus beau, le plus radical des dadaïstes. Ce non-conformiste absolu avait prévenu : «Essayez, si vous le pouvez, d'arrêter un homme qui voyage avec son suicide à la boutonnière.» Tous ses amis écrivent, photographient, tournent des films : ils s'appellent René Clair, André Breton, Paul Éluard, Pierre Drieu la Rochelle, Man Ray ou Tristan Tzara. Lui, en dandy désinvolte, ne laisse que quelques fragments et des dettes. Après son mariage avec Gladys Barber, une riche héritière américaine, il vit quelque temps à New York. C'est en passant à travers un miroir, dans une villa de Long Island, qu'il fait la connaissance de son double littéraire : Lord Patchogue.
De retour à Paris, brisé, Rigaut se perd dans les nuits du Bœuf sur le toit, la drogue, l'alcool et les femmes. Personne ne parvient à sauver le fondateur de l'«Agence générale du suicide». Des années plus tard, André Breton lui rend hommage dans son Anthologie de l'humour noir. Mais c 'est surtout Drieu la Rochelle et Louis Malle qui le font entrer dans la légende : Le Feu follet, c'est lui. Rigaut n'est pas mort ; il hante toujours les avant-gardes et la contre-culture des deux côtés de l'Atlantique.
À ce «suicidé magnifique» disparu à l'âge de 30 ans, dont Gallimard a publié les rares Écrits en 1970, Jean-Luc Bitton consacre pour la première fois une biographie monumentale. Fruit de quinze années de recherche, illustrée de nombreuses photographies et de documents inédits, cette somme se lit comme le grand roman des «Années folles» et de la «génération perdue».
Poursuivons notre échange avec Julien Hervier au sujet des écrits de Drieu à l'occasion de la parution des carnets inédits jusque-là de cet auteur. Fruit d'un travail de recherches, d'accès aux manuscrits détenus par la famille, ces inédits sont désormais accessibles : comment peuvent-ils nous aider à mieux comprendre cet auteur mais aussi son époque contrastée, et partant, la nôtre aujourd'hui ?
Ouvrons une parenthèse en partant pour un voyage en musique avec Adèle Lorenzi, chanteuse lyrique. Après une formation au CNSMD de Lyon, Adèle Lorenzi participe à de nombreux projets extrêmement diversifiés : elle joue Flaminio dans l’opéra Il Flaminio de Pergolese, incarne Blanche de la force dans une mise en scène du Dialogues des Carmélites de Mireille Delunsch, interprète le Pierrot Lunaire, chante le rôle de Suzanne dans les Noces de Figaro, est soliste dans la 4ème symphonie de Mahler avec la Chambre Symphonique (https://www.lachambresymphonique.fr/) , chante pour la création de l’oratorio Christophe Guyard « Venez, esprits des marais » aux musicales de Redon... Aujourd'hui, elle continue sa formation en master d'opéra à Berlin. Rencontre !
Aujourd'hui, rencontrons Paul Veyne, professeur émérite du Collège de France, expert de la Rome antique, au sujet notamment de son livre publié en 2015 sur Palmyre.
« Ayant eu pour métier l'étude de l'Antiquité gréco-romaine, je n'ai cessé de rencontrer Palmyre sur mon chemin professionnel. Avec la destruction de Palmyre par l'organisation terroriste Daech, tout un pan de notre culture et mon sujet d'étude viennent brutalement de voler en éclats. Malgré mon âge avancé, c'était mon devoir d'ancien professeur et d'être humain de dire ma stupéfaction devant ce saccage incompréhensible et d'esquisser un portrait de ce que fut la splendeur de Palmyre qu'on ne peut plus désormais connaître qu'à travers les livres. »
Aujourd'hui, rencontrons Paul Veyne, professeur émérite du Collège de France, expert de la Rome antique, au sujet notamment de son livre publié en 2015 sur Palmyre.
« Ayant eu pour métier l'étude de l'Antiquité gréco-romaine, je n'ai cessé de rencontrer Palmyre sur mon chemin professionnel. Avec la destruction de Palmyre par l'organisation terroriste Daech, tout un pan de notre culture et mon sujet d'étude viennent brutalement de voler en éclats. Malgré mon âge avancé, c'était mon devoir d'ancien professeur et d'être humain de dire ma stupéfaction devant ce saccage incompréhensible et d'esquisser un portrait de ce que fut la splendeur de Palmyre qu'on ne peut plus désormais connaître qu'à travers les livres. »
Cette semaine, partons en voyage... chez nous en Finistère, plus précisément à Quimper pour y rencontrer l'archiprêtre curé-recteur de la basilique-cathédrale Saint-Corentin : le père Claude Caill, originaire de Plouzevédé ! Une vie, là encore, donnée au service du Christ à travers diverses fonctions, divers clochers autour de la cathédrale finistérienne.... rencontre !
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