Le magazine Nature et environnement de RCF, dans l'esprit de Laudato si et le développement intégral.
Des personnes étrangères arrivent en France à la suite de parcours parfois terribles au risque de leur vie. Elles ont fui des conditions matérielles et sociales le plus souvent devenues inhumaines. D’autres personnes séjournant chez nous ne parviennent pas à « s’en sortir ». Quelle que soit leur origine, toutes sont à la recherche de situations où elles pourraient enfin élaborer un projet de vie, ou au moins de survie.
Porteuses de tels espoirs, quel accueil trouvent-elles chez nous ? Dans la commune de Notre Dame de l’Osier, en Isère, depuis plusieurs années, l’association Tero Loko tente de sortir ces personnes de l’urgence sociale et de leur offrir la possibilité d’entrer « une dynamique de projection » en associant les habitants de ce village.
Alicia Gomis nous parle de cette association.
L’association Tero Loko offre un lieu d’accueil en milieu rural pour des personnes réfugiées ou du territoire avec pour objectif à la fois de participer à la dynamique du territoire et de faciliter l’insertion de personnes en situation de précarité. Le chantier d’insertion consiste en du maraîchage et de la production de pain. En mettant l’humain et l’éthique au cœur de ses actions, l’association favorise la création de liens sociaux de proximité avec les habitants du village et une gouvernance participative.
Le festival du cinéma Nature & Environnement de FNE Isère fête ses 38 ans. Au programme : 8 jours de projections et de discussions sur notre monde en transformation, à petite et à grande échelle. Si la sélection rassemble des œuvres du monde entier qui célèbrent la nature, il ne s’agit pas de se contenter de belles images. Le festival se veut aussi être un appel à l’action collective pour préserver la richesse de nos paysages et la biodiversité.
Eco'Mat 38, est un grand magasin de matériaux de seconde main pour le bâtiment et la réhabilitation situé à Saint Appollinard, à 10 km de Saint-Marcellin. L’ambition d’Aplomb, l’association gestionnaire, est de former à utiliser des matériaux à faible impact environnemental. Nous voici donc aujourd’hui avec Yahav Tsah, le responsable du magasin Ecomat 38. Il va nous expliquer comment fonctionne ce lieu et la philosophie qui l’inspire depuis 2009 jusqu’à ce jour.
Le grand public les connaît peu alors qu’ils sont plus de 6 dans la Région Auvergne Rhône Alpes. Il s’agit des Conservatoires d’espaces naturels. La mission de ces associations de protection de la nature tient dans leur nom : gérer et protéger des espaces naturels ou semi-naturels de France. En Isère nous avons la chance d’en héberger un.
Photo : Crédit - D.Lopez-Pinot - CEN Isère
Des centaines de tonnes de détritus s’entassent au cœur même du parc naturel régional de Chartreuse. En toute illégalité. Depuis 16 ans, les bénévoles du collectif Chartreuse Propre luttent pour préserver la propreté du massif aux côtés des communes concernées et du Parc. Avis aux amateurs, les prochaines journées de ramassage ont lieu les 12 et 19 octobre dans plusieurs sites.
La plaque “ Ville engagée gaz vert ” s’affiche à l’entrée d’Apprieu depuis la fin du mois de mai. Pour cette commune des Terres Froides, elle marque l’aboutissement d’un engagement en faveur du biogaz qui s’est traduit par l’implantation du premier site de méthanisation agricole de l’Isère en 2019. Aujourd’hui la totalité de la commune est alimentée en gaz renouvelable produit localement. Apprieu affirme ainsi sa volonté de décarboner son énergie et de limiter son impact sur l’environnement.
Pour en parler, Véronique Charreyron reçoit Dominique Pallier, maire d’Apprieu et Sandra Rossini directrice territoriale GRDF Sud-Est Alpes
En décembre 2012 dans le secteur Saint Marcellin, un groupe de citoyens, conscient des enjeux et de l'ampleur du chantier de la Transition Énergétique, décide d'agir pour mettre en œuvre des actions sur son territoire : le Sud Grésivaudan. Pour cela, il crée l’association ASTRE (Actions Solidaires pour la Transition Energ’éthique). L'idée est de montrer que chacun peut agir à son niveau, pour les économies d’énergie et la production d’énergie renouvelable locale, pour la sensibilisation aux défis énergie-climat, pour créer du lien et de la richesse localement
Quand on nous parle d’écologie, on pense tout de suite au dérèglement climatique, à la dégradation de la biodiversité, aux réduction de CO2, à la menace d’une taxe carbone, que sais-je encore ! Et chacun, nous sommes un peu abattus tellement le changement de cap est lent. Oui, c’est bien tout cela qui requiert toute notre attention et surtout nos changements de comportements individuels et collectifs le plus vite possible.
Mais avoir « la tripe écologique » est bien plus que cela ! A côté du volet concernant la planète, quelle place est faite au volet social ? Certains jeunes notamment s’en préoccupent. Julien de Gentile, qui vient de boucler une année de service civique à Saint Joseph, la paroisse des jeunes de Grenoble, Isèreanybody ? évoque cet engagement à la manière de François d’Assise.
La qualité de l’air est un sujet qui inquiète de plus en plus les français. A raison. À l'échelle de la France, sa dégradation causerait 48 000 décès prématurés par an. C’est dire l’importance d’avoir de bons indicateurs pour prendre de bonnes décisions dans ce domaine. Les chercheurs de la chaire Prédict’Air - Station du futur de l’Université Grenoble Alpes se sont emparés du sujet et planchent sur un outil qui permettrait une identification immédiate des sources de pollution et de leur impact sanitaire.
Le témoignage de Gaëlle Uzu, chercheuse à l'Institut des Géosciences de l’Environnement de l’Université Grenoble Alpes (UGA, IRD, CNRS, GINP), au micro de Véronique Charreyron
Après avoir adopté le vélo pour ses déplacements, qui n’a pas songé à installer une remorque à l’arrière pour transporter plus facilement ses affaires ? Dans nos communes, nous apercevons de plus en plus des vélos équipés de telles remorques.
Deux jeunes ingénieurs viennent de se lancer dans la conception et la fabrication de telles remorques sur mesure tout près de Grenoble, à Proveysieux, au-dessus de Saint Egrève.
Pour en parler, Philippe Mouy reçoit Simon Yribarren, un des deux responsables de l’entreprise « Microcargo ».
Consom’acteurs, collectifs citoyens : vous avez certainement déjà entendu ces termes qui font écho au besoin des citoyens de s’impliquer dans la vie locale sur des thématiques qui leur tiennent à cœur. C’est le cas du collectif « Saint-Egrève Agir pour la transition » qui organise un Forum de la Nature le 25 mai prochain.
Pour en parler, Véronique Charreyron reçoit Frédéric Roux et Stéphanie Pouget, deux membres de ce collectif.
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