Commune planète (Isère)

Face à la consommation effrénée de ressources naturelles pour la construction, la frugalité prend tout son sens. Les mots d’ordre sont : réhabiliter, réemployer, limiter les déchets ainsi que la consommation d’énergie et de matière. Certains architectes se sont emparés du sujet et ont adopté cette nouvelle approche qui permet de réduire l'empreinte environnementale des bâtiments. C’est le cas de l’agence d’architecture grenobloise NA ! Architecture.

Véronique Charreyron reçoit Sébastien FABIANI et Jean Albert PASQUIER

Chaque année, la France perd plus de 20.000 km de haies. Pire, le rythme a doublé au cours des dix dernières années en dépit de nouvelles plantations. Pourtant, les arbres et les arbustes sont de véritables alliés pour nous aider à relever les défis écologiques. Heureusement, des citoyens se mobilisent. Ainsi, dans Les Vals Du Dauphiné, le collectif Si On Plant'haies s’est fixé comme objectif de planter des haies chez des agriculteurs et des maraîchers.

Odile et Paul ont pris le temps de construire leur maison. Il y a deux ans, je les avais rencontrés sur le chantier. Ils ont pris soin d’étudier tous les aspects de la construction pour que leur maison soit économe, peu consommatrice d’énergie, peu productrice de déchets.
Aujourd’hui, ils sont installés dans cette maison, et attendent leur deuxième enfant, je suis allée les revoir, curieuse de voir comment cela se passe. D’une part d’habiter une maison que l’on a construite, d’autre part d’habiter une maison très écologique.

La durée d’enneigement et la hauteur de neige se réduisent dans les Alpes du fait du réchauffement climatique. Pour sécuriser leur enneigement et maintenir leur rentabilité, les stations de ski ont recours à la neige de culture depuis plusieurs années. Reste que son développement n’est pas anodin pour l’environnement en général, et pour l’eau en particulier

Pour parler des enjeux autour de l’enneigement artificiel, Véronique Charreyron rencontre Hélène Taunay, cheffe de projet eau et milieux aquatiques à France Nature Environnement Isère.

Le festival du cinéma Nature & Environnement de FNE Isère fête ses 38 ans. Au programme : 8 jours de projections et de discussions sur notre monde en transformation, à petite et à grande échelle. Si la sélection rassemble des œuvres du monde entier qui célèbrent la nature, il ne s’agit pas de se contenter de belles images. Le festival se veut aussi être un appel à l’action collective pour préserver la richesse de nos paysages et la biodiversité.

Eco'Mat 38, est un grand magasin de matériaux de seconde main pour le bâtiment et la réhabilitation situé à Saint Appollinard, à 10 km de Saint-Marcellin. L’ambition d’Aplomb, l’association gestionnaire, est de former à utiliser des matériaux à faible impact environnemental. Nous voici donc aujourd’hui avec Yahav Tsah, le responsable du magasin Ecomat 38. Il va nous expliquer comment fonctionne ce lieu et la philosophie qui l’inspire depuis 2009 jusqu’à ce jour.

 

Le grand public les connaît peu alors qu’ils sont plus de 6 dans la Région Auvergne Rhône Alpes. Il s’agit des Conservatoires d’espaces naturels. La mission de ces associations de protection de la nature tient dans leur nom : gérer et protéger des espaces naturels ou semi-naturels de France. En Isère nous avons la chance d’en héberger un.

 

Photo : Crédit - D.Lopez-Pinot - CEN Isère

Des centaines de tonnes de détritus s’entassent au cœur même du parc naturel régional de Chartreuse. En toute illégalité. Depuis 16 ans, les bénévoles du collectif Chartreuse Propre luttent pour préserver la propreté du massif aux côtés des communes concernées et du Parc. Avis aux amateurs, les prochaines journées de ramassage ont lieu les 12 et 19 octobre dans plusieurs sites.

La plaque “ Ville engagée gaz vert ” s’affiche à l’entrée d’Apprieu depuis la fin du mois de mai. Pour cette commune des Terres Froides, elle marque l’aboutissement d’un engagement en faveur du biogaz qui s’est traduit par l’implantation du premier site de méthanisation agricole de l’Isère en 2019. Aujourd’hui la totalité de la commune est alimentée en gaz renouvelable produit localement. Apprieu affirme ainsi sa volonté de décarboner son énergie et de limiter son impact sur l’environnement.

Pour en parler, Véronique Charreyron reçoit Dominique Pallier, maire d’Apprieu et Sandra Rossini directrice territoriale GRDF Sud-Est Alpes

Le problème de l’eau en agriculture est primordial, et le réchauffement climatique n'arrange rien; certaines cultures ont désormais besoin d’un arrosage, c’est le cas des noix de Grenoble et cela pose de multiples questions. Nous rencontrons aujourd'hui Jean Bith, qui a été à l’initiative de la création de l’ASAI; association syndicale autorisée d’irrigation d’Izeron

Il existe un procédé naturel, durable, esthétique et écologique pour traiter les eaux usées. Cela s’appelle la phyto épuration. Il s’agit d’utiliser des plantes aquatiques et les micro-organismes pour faire le job à l’instar de ce qui se passe dans les marais et mares depuis des millions d’années. Ce procédé qui séduit de plus en plus de monde est une alternative séduisante aux fosses septiques pour les habitats non raccordées au tout à l'égout.

Pour en parler, Véronique Charreyron reçoit Aurélie Daumergue de la société Aquatiris, experte en phytoépuration pour le Sud et Est Isère.

Il existe un procédé naturel, durable, esthétique et écologique pour traiter les eaux usées. Cela s’appelle la phyto épuration. Il s’agit d’utiliser des plantes aquatiques et les micro-organismes pour faire le job à l’instar de ce qui se passe dans les marais et mares depuis des millions d’années. Ce procédé qui séduit de plus en plus de monde est une alternative séduisante aux fosses septiques pour les habitats non raccordées au tout à l'égout.

Pour en parler, Véronique Charreyron reçoit Aurélie Daumergue de la société Aquatiris, experte en phytoépuration pour le Sud et Est Isère.

Sortir de la logique du « tout jetable » n’a rien d’attristant ou de régressif. Bien au contraire, la transition écologique passe aussi par là, nous incitant à sortir du consumérisme impulsif et à entrer dans l’économie « circulaire ». Pour nous y aider et nous y entraîner, la Métropole de l’agglomération grenobloise a lancé une nouvelle plateforme appelée « Pole R », comme recyclage, réparation, réutilisation, qui rassemble les acteurs engagés dans cette démarche anti-gaspillage. Elizabeth Debeunne, vice-présidente métropolitaine, en charge de ce secteur de « l’économie sociale, solidaire et circulaire » parle de retournement appelé de leurs vœux par bien des citoyens.

La qualité de l’air est un sujet qui inquiète de plus en plus les français. A raison. À l'échelle de la France, sa dégradation causerait 48 000 décès prématurés par an. C’est dire l’importance d’avoir de bons indicateurs pour prendre de bonnes décisions dans ce domaine. Les chercheurs de la chaire Prédict’Air Station du futur de l’Université Grenoble Alpes se sont emparés du sujet et planchent sur un outil qui permettrait une identification immédiate des sources de pollution et de leur impact sanitaire.

En décembre 2012 dans le secteur Saint Marcellin, un groupe de citoyens, conscient des enjeux et de l'ampleur du chantier de la Transition Énergétique, décide d'agir pour mettre en œuvre des actions sur son territoire : le Sud Grésivaudan. Pour cela, il crée l’association ASTRE (Actions Solidaires pour la Transition Energ’éthique). L'idée est de montrer que chacun peut agir à son niveau, pour les économies d’énergie et la production d’énergie renouvelable locale, pour la sensibilisation aux défis énergie-climat, pour créer du lien et de la richesse localement

Quand on nous parle d’écologie, on pense tout de suite au dérèglement climatique, à la dégradation de la biodiversité, aux réduction de CO2, à la menace d’une taxe carbone, que sais-je encore ! Et chacun, nous sommes un peu abattus tellement le changement de cap est lent. Oui, c’est bien tout cela qui requiert toute notre attention et surtout nos changements de comportements individuels et collectifs le plus vite possible.
Mais avoir « la tripe écologique » est bien plus que cela ! A côté du volet concernant la planète, quelle place est faite au volet social ? Certains jeunes notamment s’en préoccupent. Julien de Gentile, qui vient de boucler une année de service civique à Saint Joseph, la paroisse des jeunes de Grenoble, Isèreanybody ? évoque cet engagement à la manière de François d’Assise.

Dans le cycle complexe et plein de vie de l’agriculture, il y a l’étape décisive des semailles, et donc la question des semences; Aujourd’hui, la plupart des agriculteurs achètent des semences et ne les produisent plus eux-mêmes. Les jardiniers font de même pour leur potager. Dans certains cas, cela pose des questions graves car les agriculteurs ont perdu leur liberté de cultiver, pris dans des cercles vicieux de grands groupes qui leur vendent des graines de plantes devenues stériles.

Lancé par Gaël Derive, le programme « Une planète pour tous » se propose d'aider les collectivités locales et territoriales à valoriser leur travail en faveur de l’environnement ainsi qu’aider les enseignants à aborder la question du défi climatique avec leurs élèves. Il rassemble aujourd’hui pas moins de 61 collectivités et 185 établissements scolaires.

La qualité de l’air est un sujet qui inquiète de plus en plus les français. A raison. À l'échelle de la France, sa dégradation causerait 48 000 décès prématurés par an. C’est dire l’importance d’avoir de bons indicateurs pour prendre de bonnes décisions dans ce domaine. Les chercheurs de la chaire Prédict’Air - Station du futur de l’Université Grenoble Alpes se sont emparés du sujet et planchent sur un outil qui permettrait une identification immédiate des sources de pollution et de leur impact sanitaire.

Le témoignage de Gaëlle Uzu, chercheuse à l'Institut des Géosciences de l’Environnement de l’Université Grenoble Alpes (UGA, IRD, CNRS, GINP), au micro de Véronique Charreyron

Après avoir adopté le vélo pour ses déplacements, qui n’a pas songé à installer une remorque à l’arrière pour transporter plus facilement ses affaires ? Dans nos communes, nous apercevons de plus en plus des vélos équipés de telles remorques.
Deux jeunes ingénieurs viennent de se lancer dans la conception et la fabrication de telles remorques sur mesure tout près de Grenoble, à Proveysieux, au-dessus de Saint Egrève.
Pour en parler, Philippe Mouy reçoit Simon Yribarren, un des deux responsables de l’entreprise « Microcargo ».