Le magazine Nature et environnement de RCF, dans l'esprit de Laudato si et le développement intégral.
Dans les contreforts du Vercors, Sylvain et Mylène ont repris une ferme et cultivent légumes , fruits et noix sans utiliser de tracteur ni aucun engin agricole. Ils élèvent despoules quelques moutons et des anes. Est-ce une méthode pour des extrémistes ou est-ce un modèle à démultiplier ?
Sylvain et Mylène ont choisi, avec leurs deux jeunes enfants, de ne pas utiliser de tracteur, d’engins agricoles consommateurs de pétrole et de travailler la terre avec l’aide précieuse d’un cheval de trait. Cela nous pose, à nous utilisateurs quotidien d’engins à moteur de nombreuses questions : Est-ce une complication ou plutôt une manière de simplifier le travail ?
Est-ce réservé aux jeunes en bonne santé puisque c’est plus physique ? Est-ce rentable financièrement ? La ferme de San est située dans un tout petit Hameau à Izeron. Nous rencontrons aujourd’hui Sylvain et Mylène pour découvrir cette nouvelle et pourtant si ancienne manière d’être agriculteur.
https://wwoof.fr/fr/host/7477-La-Ferme-de-Sans
Agence de communication. Ou agence marketing. N’est ce pas là le nom derrière lequel se cachent les suppôts de la consommation? Tous ceux qui nous incitent à consommer toujours plus, à acheter des produits dont on n’a au fond pas forcément besoin? On se demande bien le rapport entre ces agences de communication et l’écologie. Ces deux mondes sont-ils conciliables? Pour nous en parler, nous recevons aujourd’hui Sabine Boubel, cofondatrice de l'agence de communication Zedd.
Chacun sait que la forêt joue un rôle primordial dans l’équilibre de la planète. Et pas besoin d’aller en Amazonie pour s’en rendre compte. Chez nous, en Isère la forêt permet aussi de retenir les éboulements et les coulées de boues. Alors… on n’y touche pas ? Pas si simple. La forêt iséroise est aussi une ressource locale qui fait vivre de nombreuses personnes ; en ces temps de tension, voire de pénurie, sur le marché des matières premières c’est aussi une chance.
« Face aux animaux, nos émotions, nos préjugés, nos ambivalences » tel est le titre de l’ouvrage que Laurent Bègue-Shankland, universitaire grenoblois, vient de publier, où il décortique nos multiples formes de relation avec les animaux dans l’histoire. A son écoute, nous mesurons quel cœur humain se déploie face aux existences animales.
Le Plan de Transformation de l'Économie française, du Shift Project, propose un programme de transformation de l’économie en cohérence avec des objectifs environnementaux ambitieux. Comment a t il été écrit et validé ?
Baptiste Andrieu, doctorant à l'Institut des Sciences de la Terre de Grenoble et au Shift Project, sous la direction d’un géologue, Olivier Vidal, et de Gaël Giraud, économiste mondialement connu, témoigne à l’antenne des méthodes employées pour élaborer et valider l’acceptabilité de ce plan qui couvre tous les secteurs de l’économie Française en vue d’atteindre les objectifs environnementaux ambitieux qui sont nécessaires, tout en veillant à conserver en permanence la cohérence entre les besoins en énergie, en ressources naturelles, et en préservation d’un emploi pour chacun.
Il est de plus en plus question d’économie circulaire. Mais qu’en est-il réellement ? L’économie circulaire est souvent associée à la gestion des déchets, au développement durable et particulièrement à l’environnement mais ce n’est pas uniquement une économie du déchet et du recyclage. Certaines structures se lancent dans l’économie circulaire pour faire face aux enjeux sociétaux actuels notamment concernant les ressources disponibles et la raréfaction de ces dernières. Ils recyclent donc leurs propres produits ou en collectent puis recyclent les déchets.
Mais cet enjeu environnemental et la question de la gestion des déchets ne sont qu’une partie de la vision systémique que permet l’économie circulaire. L’économie circulaire est un modèle économique plus global qui repense l’usage des produits sur l’intégralité de leur cycle de vie.
À Grenoble, la Remise est une association qui fait rimer économie circulaire et économie solidaire. Elle agit pour donner une seconde vie aux textiles tout en participant à l’insertion de personnes éloignées de l’emploi, avec un modèle économique tout à fait original qui connaît un vrai succès. Pour en parler, Commune Planète a le plaisir de recevoir François-Xavier Lapierre, le directeur de La Remise, une ressourcerie spécialisée dans la collecte, le tri et la redistribution de vêtements sur la métropole Grenobloise..
Avec l’essor du e-commerce, le volume de colis livrés augmente d’année en année. Pour ne prendre qu’un exemple, La Poste indique avoir livré 505 millions de Colissimo en 2021 contre 471 millions en 2020. À une époque où l’on parle de plus en plus de faire la chasse aux gaz à effet de serre, le bilan écologique du transport de marchandises commence à peser lourd, en particulier la livraison du dernier kilomètre en ville.
Si les premiers kilomètres sont bien maîtrisés, les coûts de transport sont de plus en plus élevés quand on se rapproche du client final et les logisticiens sont de plus en plus confrontés au défi de la livraison en 24h ou 48h, qui devient un standard de vente. Ce dernier kilomètre n’est pas seulement très coûteux financièrement, il est aussi très coûteux écologiquement : selon le comité d'analyse stratégique du marché international de Rungis : le dernier km représente environ 20 % du trafic urbain, occupe 30 % de la voirie et est à l'origine de 25 % des émissions de gaz à effet de serre en ville.
De nombreuses pistes sont explorées pour rendre la livraison du dernier kilomètre plus vertueuse. Entre les points relais et autres mutualisation de frêt, la cyclo logistique s’impose de plus en plus comme une solution évidente à cette problématique environnementale. Qu’en est-il à Grenoble ?
Pour en parler, Commune Planète a le plaisir de recevoir aujourd’hui Julien Tavernier, le fondateur des Triporteurs Grenoblois, une société de cyclo-logistique qui va se déployer prochainement à Grenoble.
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