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Entre la guerre en Ukraine et la campagne présidentielle française, une actualité environnementale tente de s’imposer cette semaine. C’est la publication ce lundi 4 avril du 3ème rapport du Giec, le groupe intergouvernemental des experts du climat, qui propose des solutions à appliquer au plus vite pour que notre planète reste habitable.

Antoine Bonduelle, ingénieur nordiste et co-auteur du rapport du GIEC comme expert-réviseur, nous livre les coulisses de ce rapport, ses grandes nouveautés et quelles solutions sont déjà en oeuvre dans les Hauts de France.

A quelques jours du premier tour de l'élection présidentielle, la parole est donnée à Anne Merckaert, une citoyenne de Mouvaux (59) engagée dans l'Eglise verte et dans la vie municipale en matière de transition écologique, pour comprendre ses attentes et ses déceptions concernant la campagne.

A l’automne 2021 dernier, le chercheur lillois Eric Armynot préparait son départ vers les Iles françaises de Kerguelen, dans le grand sud, entre la Réunion et l’Antarctique. C’est un territoire qui subit les plus forts reculs des fontes de glaces. Et de nombreux chercheurs s’y déplacent pour étudier l’impact du déréglement climatique.

Trois mois après, il vient nous partager l’avancée de ses recherches et surtout ses impressions du bout du monde.

2700, c’est le nombre de km parcourus à pied, par un pèlerin pas comme les autres : Stanislas de Larminat, agronome et bio-éthicien, qui a publié de nombreux ouvrages sur l’écologie.
Il fait un pèlerinage marial pour allier foi et écologie et il est de passage à Lille.
Avant son départ à Rouen, nous l’accueillons pour mieux comprendre sa démarche spirituelle et son engagement en matière de transition écologique.

La short-list des candidats à l’élection présidentielle française est finalisée : ils sont 12 à avoir recueillis plus de 500 parrainages.

Mais on constate depuis plusieurs semaines que la transition écologique est la grande absente de ce débat. Et depuis la guerre en Ukraine, la campagne politique passe de plus en plus au second plan de l’actualité française.

Or un récent sondage publié par IPSOS nous apprend que le dérèglement climatique représenterait aujourd’hui un «enjeu capital» pour 94% des Français interrogés. On ne peut donc que constater un renforcement de ce décalage entre les préoccupations des Français, et l’absence des sujets environnementaux de la campagne présidentielle.

Pour parler de ce sujet, rencontre avec Nicolas Descamps, originaire de Hersin-Coupigny dans le bassin minier du nord de la France, sensible aux enjeux de la transition écologique, engagé dans sa ville en tant qu’élu et dans le monde associatif.

Dimanche 27 février 2022, le bassin minier va manifester contre la création d’un site de stockage de déchets dangereux porté par Véolia. Ca concerne un bassin de 18 000 habitants sur les communes d’Hersin-Coupigny, Barlin, Fresnicourt et Servins. Le site serait à 500 m du Parc Olhain, base arrière des JO de 2024.
L’enjeu est important : jusqu’à aujourd’hui les Hauts de France envoient leurs déchets dangereux dans d’autres régions françaises.
Demain, Mineral France du groupe Véolia souhaite gérer les 100 000 tonnes de déchets dangereux produits par notre région tous les ans, in situ.
Mais les habitants sont vent debout. Ils subissent déjà la pollution d’un site de déchets non dangereux gérés par Suez. Il n’en veulent pas plus.
Enquête auprès de chaque partie prenante, à la veille de la manifestation.

Marchiennes dans le Nord était à l’honneur le 2 février dernier. A l’occasion de la Journée mondiale des zones humides, Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, et Bérangère Abba, secrétaire d’Etat chargée de la Biodiversité, ont annoncé la création de la Réserve naturelle nationale de la tourbière alcaline. Une manière de preserver une nouvelle zone humide.

Mais quelles sont les vertus et les menaces de ces marais et tourbières ?
Où sont ils situés dans notre région ?
Qui œuvre à leur préservation ?

Rencontre avec Estelle Chevillard
Chargée d'interventions milieux naturels et biodiversité, de l'Agence de l'Eau Artois-Picardie basée à Douai.

La campagne présidentielle bat son plein. POurtant l'environnement ne perce pas encore dans le débat, comme le souligne un article du journal Les Echos du 17 janvier dernier. Les problématiques écologiques restent pour l'heure inaudibles dans la campagne, du fait notamment de la crise sanitaire. Et les médias ne sont pas en reste, avec une chute des publications sur le sujet.

Les Français en font pourtant un des enjeux importants de l'élection du mois d'avril. Pour en parler, rencontre avec Eloise Leurette, étudiante à Lille, une des 150 français choisie pour la Convention Citoyenne pour le Climat et engagée dans l’ONG Youth for Climate.

Le 22 janvier 22, c’était le 15ème anniversaire de la mort de l’Abbé Pierre. Et le 1er février, c’était aussi la date anniversaire de l'appel de l'hiver 1954.
En l'honneur de ces anniversaires, présentation du dernier rapport annuel sur le mal-logement de la Fondation Abbé Pierre publié le 2 février 22, avec sa Directrice de l’agence Hauts-de-France Isabelle FOUROT.
Un rapport qui met en lumière l’impact de la crise sanitaire sur le mal logement, et les propositions de la Fondation aux candidats à l’élection présidentielle.

Début 2021, RCF Hauts de France organisait un débat sur le projet d’éoliennes au large de Dunkerque. Un an après, nous avons eu envie de faire le point sur ce projet et plus largement sur le développement éolien dans la région, terrestre et offshore. Car si notre région est la première en France en matière d’éoliennes, elle suscite de nombreuses critiques.

Alors, aujourd’hui, quelle est la politique de notre territoire dans ce domaine ?
Quels sont les atouts et les freins de l’éolien ?
Quelle est l'acceptation par la population ?
Réponses avec Thierry Dereux, le représentant régionale de la Fédération France Nature Environnement.

10 millions de français seraient touchés par la grande solitude, selon une dernière étude IFOP, un chiffre d’ailleurs en augmentation depuis le début de la crise sanitaire. Ca concerne tous les âges, et en particulier les plus jeunes. Et pourtant, ceux qui vivent cette solitude, n’en parlent pas, comme un tabou.

A l’occasion de la Journée mondiale des solitudes le 23 janvier prochain, nous vous proposons de mieux connaître un des acteurs sociaux qui oeuvrent pour casser au quotidien ces situations. Il s’agit de la Conférence Saint Vincent de Paul, une structure plus que centenaire qui tente, par ces différentes actions, de favoriser la mobiliser citoyenne sur ces questions là. Avec son président du conseil départemental Nord-LIlle Damien Fruchart, nous essaierons de répondre à ces différentes questions :
1. Pourquoi parle-t-on des solitudes, au pluriel ?
2. Comment la situation s’est elle aggravée ?
3. La solitude est-elle finalement une fatalité ?

Le 21 décembre dernier, 87 habitants d'Evin-Malmaison dans le bassin minier ont perdu leur procès contre l'Etat dans le dossier Metaleurop. Ils lui reprochent de ne pas avoir mené les contrôles nécessaires sur la pollution engendrée par l'usine sidérurgique fermée en 2003. 18 ans après, ils réclamaient à l'Etat une prise en charge de la pollution toujours présente dans leurs jardins et les terrains de la commune, mais aussi une indemnisation pour compenser la décote de leurs biens immobiliers et les préjudices en matière de santé.

En ce début d'année 2022, nous avons souhaité les entendre pour comprendre l'impact d'une telle pollution sur leur vie et comment ils ont engagé un combat judiciaire pour tenter d'obtenir une réparation écologique, avec le cabinet roubaisien Green Law. Rencontre avec Bruno Adolphi et Marc Varupenne de l'Association PIGE, Pour l'Intérêt des Evinois.

L'association a décidé de faire appel. Parallèlement, les élus de la communauté d'agglomération d'Hénin-Carvin réclament auprès de la justice la remise en état des terres polluées ou 574 millions d'euros en guise de réparation du préjudice écologique. En attendant le résultat de l'appel, l'association PIGE souhaite dépolluer 2000m2 de terrain, grâce à la phytoremédiation et à la plantation de végétaux dépolluants, et ce en lien avec les habitants.

Retour en arrière sur les belles initiatives écologiques environnementales et sociales dans les Hauts de France mais aussi sur certaines actualités difficiles en matière de pollution et de risque environnemental.

Et bien sur on reviendra sur la mobilisation citoyenne sur les questions du réchauffement climatique et du nucléaire, notamment durant les élections régionales, la COP26 et la Convention citoyenne pour le climat.

Ce bâtiment du 19ème siècle, aux multiples vies, va devenir un démonstrateur en agricultures et alimentation de demain. Ce projet est porté par le groupement d’école d’ingénieurs Junia. Où en sont les travaux ? Que pourra - t - on y expérimenter ? A quels enjeux écologiques ce projet répond-il ?
Les réponses avec Marie STANKOWIAK , pilote du projet.

Lambert Allaerd, jeune entrepreneur lillois, fait partie du documentaire initulé "Les 150", qui suit les 150 citoyens engagés dans la Convention citoyenne pour le climat. Ce film, réalisé par Baptiste Rouget-Luchaire sur une idée de Yann Arthus-Bertrand, a suivi 6 de ces citoyens, dont Lambert. (Diffusé le 8 et 12/12 sur la Chaîne Parlementaire LCP, et en replay sur LCP.fr).

Il nous raconte comment il a vécu cette experience de démocratie participative.

Le sol est à l’honneur le dimanche 5 décembre, à l’occasion de la Journée mondiale des sols, proposée par l’Assemblée nationale des Nations Unies. Cette année, la campagne s’intitule « Stopper la salinisation des sols et stimuler la productivité des sols ». Elle vise à sensibiliser à l'importance de maintenir des écosystèmes sains et le bien-être humain en abordant les défis de la gestion des sols. Dans les Hauts de France, des acteurs se mobilisent pour renforcer la qualité des sols. C’est le cas de Noelly Delattre, de l’association Bio Hauts de France, un collectif au service des agriculteurs, des collectivités et de l'ensemble des acteurs de la filière Bio en Hauts-de-France.  Nous verrons comment ils accompagnent les paysans sur des pratiques alternatives.

L’association du Coaching Supendu propose d’offrir des séances de coaching à des personnes qui sortent de longues maladies. Une belle initiative qui vient d’être primée deux fois cette semaine : le lundi 22 novembre au Sénat avec un prix remis par l’association Europa Dona et ce mardi 23 novembre au World Forum de Lille, le Forum mondial de l’économie responsable. Rencontre avec la fondatrice et les adhérents bénéficiaires.

Le projet d’une monnaie locale en métropole lilloise refait surface. On en parle depuis longtemps mais sans voir son aboutissement. Pourtant, ce mécanisme monétaire a vocation à redynamiser un tissu local économique. Cette initiative a d’autant plus de sens en période de pandémie qui a montré l’importance des réseaux économiques de proximité. En France, il existe une cinquantaine de monnaies locales. Elles se sont développées à la suite de la crise financière de 2008 qui avait ébranlé la confiance des citoyens dans le système financier. Aujourd’hui, Nicolas Gantois de l'association MLML, "Monnaies locales sur la Métropole lilloise", nous explique comment ce projet pourrait enfin s’imposer, notamment auprès des entreprises.

Les terres australes, pas très loin de l’Antarctique, sont un territoire qui subit les plus forts reculs des fontes de glaces. Et de nombreux chercheurs s’y déplacent pour étudier l’impact du déréglement climatique. En cette période de COP26 à Glasgow où 196 états se réunissent pour tenter de limiter le réchauffement climatique à 1,5 degrés, rencontre avec Eric Armynot, chercheur à l'Université de Lille et explorateur. Il part à partir du 15 novembre sur les Iles Kerguelen pour trois mois, étudier l'impact du réchauffement climatique sur les amibes de ces contrées lointaines.