Du vent dans les voiles RCF - page 7

Le théologien Maurice Bellert avait l'acuité du prophète, qui perçoit ce qui se vit dans une société en changement. Nous proposerons, dans cette 4e émission, quelques textes qui invitent à l'espérance et à la création alors même qu'il nous semble parfois qu'on ne voit plus bien où est le chemin.

Pascal Claude, jeune journaliste à la RTBF, produit des émissions qui sont comme des caisses de résonance de notre époque, permettant de mieux la comprendre. Sa voix est celle d'une génération à l'aise dans sa culture, mais qui est aussi très lucide à propos de menaces qui pèsent sur elle.

La Bible peut-elle encore inspirer une époque (la nôtre) tellement éloignée de sa culture ? Oui, parce qu'elle est un livre de sagesse porteur de souffle, qui nourrit l'humanité à sa racine profonde. Non par des préceptes moraux, mais par une attention constante à ce qui fait grandir en l'humain la vie.

Sans même nous en rendre compte, nous avons quitté la modernité. Nous vivons désormais dans une période de mutation profonde, qui bouscule tous nos repères. Nous allons essayer, sans nous prendre la tête, de mettre au jour quelques lignes de force de cette époque déconcertante.

Poursuivant notre compagnonnage avec le grand théologien, nous proposerons dans cette dernière émission de la série quelques extraits de son livre "La chair délivrée". De quoi (re)penser une morale pour aujourd'hui.

Prêtre de paroisse apprécié, Vincent Flamand a un jour quitté son ministère, s'est marié et est devenu père de famille. Non par rejet de l'Eglise, mais parce qu'il a découvert un surcroit de vie qu'il ne pouvait refuser.

La Bible : ennemie du plaisir ? C'est ce que tend à faire croire une certaine morale. Or, si l'on écoute les textes sans a priori, c'est une tout autre approche qui se donne à entendre.

Poursuivant notre compagnonnage avec le grand théologien, nous proposerons dans cette dernière émission de la série quelques extraits de son livre "La chair délivrée". De quoi (re)penser une morale pour aujourd'hui.

Maurice Bellet est probablement le théologien qui a accordé le plus d'importance à l'écoute. Son expérience psychanalytique a renouvelé l'approche d'une écoute mutuelle, condition de possibilité pour vivre humainement.

Le théologien Maurice BELLET a placé au cœur de sa vie et de son œuvre la recherche et l'écoute de la parole : parole des humains qui leur donne de sortir de la violence, mais aussi parole divine, en amont de tout langage, qui est don de vie et séparation d'avec toute forme de destruction. Dans cette émission qui clôt la série, nous nous laisserons habiter par quelques textes majeurs que ce théologien a consacrés à cette Parole inaugurale, naissance pour tout humain qui la reçoit.

Moine de Chevetogne mais toujours en route d’un pays à l’autre, le frère Thaddée Barnas avait la passion du dialogue oecuménique. Il comptait des amis aussi bien chez des protestants luthériens de Finlande que chez des chrétiens orthodoxes du Proche-Orient.

Dans cette quatrième et dernière émission de la série consacrée à la spiritualité, nous allons nous mettre à l'écoute de textes venus du fond des âges et des civilisations. Tous, à leur manière, témoignent de cette recherche de sens qui dépasse infiniment le cadre de la vie individuelle, dans sa matérialité et sa contingence. Liés ou non à une religion, ils ont en commun d'être porteurs d'un souffle que chacune et chacun peut recevoir dans ses convictions propres.

Pour cette troisième émission consacrée à la Spiritualité, parole est donnée au frère dominicain Zbigniew Krysiewicz. Religieux et artiste, il s'inscrit dans la lignée des spirituels chrétiens qui suivent le chemin de la théologie "négative" : ne prétendre à aucun savoir à propos de Dieu, entrer en relation avec Lui tout en respectant sa radicale altérité. Cela permet d'être entièrement disponible pour accueillir en soi le don d'amour et de vie qui nous fait grandir et nous révèle à nous-mêmes. L'expérience de la filiation est alors possible et la foi, vraiment incarnée.

A notre époque, les courants dits "spirituels" ont tendance à s'amalgamer, à minorer leur spécificité, voire à se diluer dans un discours plutôt individualiste, prônant le bien-être et la tolérance. Dans cette seconde émission de la série consacrée à la spiritualité, nous ferons le pari un peu fou de faire émerger les lignes de force de la voie spirituelle chrétienne. Non pour en démontrer la supériorité ou la "vérité, mais pour rendre à la Tradition ce qui la rend unique.

Dans notre société, le mot "spiritualité" est assez spontanément lié à la foi et à la religion. Depuis une vingtaine d'années, il renvoie également à toute une série de pratiques liées au développement personnel et à l'attrait pour les sagesses orientales - voire des pratiques ésotériques. Dans la première émission de cette série consacrée au thème de la spiritualité, nous essaierons d'y voir plus clair, de rendre à la spiritualité ce qui lui revient vraiment... sans pour enfermer dans le champ strictement religieux.

A propos des immigrés, on parle mal à propos d'intégration. Il serait meilleur de prôner l'inclusion. L'intégration suppose en effet que l'autre devient un autre moi-même, tandis que l'inclusion permet la vie commune sans que chacun doivre renoncer à son identité et ses racines. Nos sociétés sont désormais métisses. Dans cette 4e et dernière émission de la série, nous ferons un relevé - bien sommaire - de tout ce qui, dans notre culture familière, nous a été donné par d'autres cultures.

Après des études supérieures, Corentin a décidé de consacrer une année de sa vie (au moins) au service d'humains moins favorisé que lui. Une ONG qui relève de la Compagnie de Jésus lui a proposé d'aller rejoindre un camp de migrants près d'Athènes, en Grèce. Nous l'avons interviewé quelques jours avant son départ. Ses propos témoignent de sa générosité, qui est aussi celle de toute une génération de jeunes qui ne se résignent pas aux situations d'autant plus insupportables qu'elles n'engendrent trop souvent que l'indifférence.

Partir : telle est l'injonction donnée à Abram, considéré comme le "père des croyants". C'est la sortie d'Egypte et la migration vers une terre promise qui constituera les Hébreux en peuple. Jésus lui-même est un infatigable marcheur, qui passe toutes les frontières (physiques, sociales et religieuses). La foi ne serait-elle donc possible qu'à condition de se mettre en mouvement, de quitter les certitudes familières, d'oser aller vers l'inconnu ?

Depuis la préhistoire, l'espèce humaine n'a cessé de bouger, de sortir de son territoire pour en investir de nouveaux. C'est même ainsi qu'elle a pu se répandre sur l'ensemble de la planète à partir d'une origine unique. Aujourd'hui, alors qu'on ne cesse de vanter les mérites de la globalisation, la venue d'immigrés provoque des réactions qui ne sont pas toujours bienveillantes, voire s'expriment par de violents rejets. Dans cette série, nous essaierons d'aller au-delà des idées reçues et des préjugés pour aborder la migration à travers sa réalité, bien moins anxiogène que ce que la surmédiatisation laisse croire.

L'environnement est désormais au centre de bien des préoccupations. Mais de quoi parle-t-on au juste quand on parle d'environnement ? Quelle est la place de l'être humain par rapport à lui ? Quatre émissions pour aller plus loin pour les discours tout faits mille fois entendus... La première est consacrée au rapport que nous entretenons avec l'environnement : ce dernier nous est-il extérieur, ou bien en faisons-nous partie ?