La vie et la spiritualité du couple Martin, en partenariat avec le sanctuaire de la famille Martin d'Alençon.
Comme beaucoup de ses contemporains, Thérèse de l'Enfant-Jésus faillit mourir dès sa naissance. Sa mère, Zélie, ne pouvant l'allaiter, elle dépérit rapidement, avant qu'on ne trouve une nourrice, Rose Taillé, qui puisse redonner les forces nécessaires à la petite fille. Une histoire vieille de 150 ans qui nous dit beaucoup de la situation sanitaire actuelle dans nombre de pays aujourd'hui. Et qui nous rappelle aussi que la famille est une cellule sociale dont la vocation est de s'ouvrir au monde.
Après avoir perdu quatre enfants en bas-âge, la petite "Thérèse" est pour sa mère Zélie, âgée de 41 ans, la dernière naissance si espérée. Accueillie avec amour par ses parents et par ses quatre grandes soeurs, la future sainte arrive dans une famille où l'amour prime, en dépit des épreuves. Elle en garde d'ailleurs des souvenirs très nettes qu'elle partagera dans sa corespondance.
Le jubilé des 150 ans de sa naissance est l'occasion de prier Dieu par l'intercession de la petite carmélite afin de recevoir des grâces en abondance. Mais quel rapport à la prière de demande entretenait celle qui aimait à dire à la fin de sa vie "tout est grâce"? Et comment expliquez que cette religieuse française morte si jeune à la fin du XIXème siècle soit autant invoquée, aujourd'hui encore?
Cette année est marquée par un double anniversaire thérésien: les 150 ans de sa naissance en 1873 à Alençon et le centenaire de sa béatification en 1923 à Lisieux. Une année jubilaire débute ce 8 janvier dans les deux sanctuaires normands. Mais la figure de Thérèse Martin ne retient pas l'attention que de l'Eglise catholique. L'UNESCO reconnait l'importance historique de cette figure féminine française.
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