Sous le figuier RCF - page 2

Sur quel socle fonder les droits de l’homme ? (partie II)

A la question soulevée dans l’émission précédente sur l’introuvable fondement des droits de l’homme, le philosophe français Gildas Richard répond par la nécessité de recourir à une doctrine qui cherche la vérité de l’homme lui-même.

Sur quel socle fonder les droits de l’homme ? (partie I)

Le survol de la croissance des droits de l’homme dans l’histoire contemporaine a mis en évidence le double problème de leur indivisibilité et de leur universalité. Comment le résoudre sans passer par la philosophie ? Mais laquelle ?

Une conception commune des droits humains ?
La pluralité des droits de l’homme et de leurs différentes générations suscite des divergences d’interprétation qui ne s’harmonisent pas bien avec le concept de droits inhérents à l’homme comme tel. Comment donc parvenir à une conception commune des droits humains ?

La troisième génération des droits de l’homme.
Déjà bousculée par les révolutions sociales du 19e siècle et les mouvements de décolonisation du 20e siècle, l’approche libérale des droits humains réduits aux seuls droits civils et politiques des individus subit la pression des revendications en faveur des droits de la solidarité.

Après 1948 : protection instaurée et droits complétés
La Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 appelait d’elle-même la mise en place de diverses procédures conventionnelles pour assurer un contrôle aussi efficace que possible des droits proclamés. En même temps, l’accès des pays colonisés à l’indépendance inaugurait une troisième génération des droits de l’homme qui s’ajouterait aux deux premières développées jusqu’ici.

L'universalisation des droits de l'homme

Au lendemain de leur victoire sur le nazisme, les Alliés de l’Est et de l’Ouest ont constitué l’Organisation des Nations-Unies en 1945 au sein de laquelle, trois ans plus tard, ils ont adopté la Déclaration qui entend universaliser la garantie des droits de l’homme à l’ensemble des habitants de la planète.

L'histoire occidentale des droits de l'homme

L’histoire occidentale des droits de l’homme commence avec le libéralisme des Lumières qui a construit l’Etat de droit sur le contrat social afin de sauvegarder les libertés individuelles (1789), mais au siècle suivant, la vague socialiste souhaite imposer sa vision davantage collective de l’être humain, appelant la reconnaissance, parmi les droits de l’homme, des droits économiques, sociaux et culturels.

Quand commencent les droits de l’homme ?
Ils commencent dans tous les mouvements de la Modernité qui conduisent à la Déclaration d’indépendance des Etats-Unis (1776) et à la Révolution française (1789), mais il est difficile de les faire remonter formellement plus haut.

Le 10 décembre 2023 marque le 75e anniversaire de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme de 1948. Notre nouvelle série d’émissions Sous le Figuier entend apporter sa contribution à cette commémoration en s’interrogeant sur l’esprit qui inspire ces droits humains.

La souffrance du Christ et la nature humaine

Non seulement l’Incarnation du Fils de Dieu, mais encore son Acte pascal de mort-résurrection peut éclairer le travail normatif du législateur en montrant que la souffrance qu’éprouvent les sujets humains qui veulent respecter leurs limites ne peut plus être qualifiée d’absurde.

La boussole de la religion dans la société - 9 - La faute : dignité dissoute et fraternité rompue

Le récit biblique de la faute de l'homme permet de comprendre la distance qui sépare, d'une part la condition ontologique des humains dans le double registre de la dignité personnelle et de la fraternité commune,
d'autre part la volonté historique des humains de se soustraire à l'alliance créatrice qui les rendait à la fois dignes et frères.

L'apport de la religion à la raison publique
La dernière émission de la série intitulée La boussole de la religion dans la société résume le propos tenu tout au long des 21 émissions précédentes. L’appel adressé par des philosophes à la religion pour enrichir la raison publique moderne décidément trop abstraite méritait d’être entendu car il permet de déployer ce que le p. de Lubac appelait Les aspects sociaux du dogme.

Musique
Serge Reggiani - Les loups sont entrés dans Paris
Album : Serge Reggiani... Toujours
Auteur - Compositeur : Louis Bessière - Albert Vidalie

Ensemble vocal L'Alliance - A l'image de ton amour
Album : Chantons en Eglise cd 126 Automne B

L'eucharistie, multitude incorporée
L’eucharistie aide les humains à résoudre l’énigme qu’ils sont à eux-mêmes non seulement, au niveau individuel, en tant que corps physique doué d’esprit, mais encore, au niveau social, en tant qu’humanité singulièrement rassemblée.

L’eucharistie, corps et sang pour l’alliance
Le mystère de l’eucharistie éclaire l’Alliance de l’homme et de la femme mais, sur ce sujet, la version protestante du christianisme séduit davantage les philosophes en quête de points de repères pour la conduite de nos sociétés issues de la Modernité.

L'eucharistie

L’eucharistie est le dernier mystère que nous explorons pour répondre de l’espérance qui est en nous à propos de notre monde, mais comment la comprendre ? Catholiques et protestants ne l’entendent pas de la même manière.

La Trinité de Dieu et l’unité de l’humanité

Le mystère de la communion des personnes divines est à l’origine et au terme de la communion qui traverse l’humanité dans son ensemble. Cette perspective spirituelle donne gloire et espérance à tous les efforts que consentent les humains pour réaliser leur unité.

L’image de la Trinité dans la créature humaine
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Le Mystère de la Trinité des personnes divines dans l’unité de leur nature donne une densité nouvelle à ces deux réalités fondamentales du monde créé que sont la dignité de la personne humaine et l’union de l’homme et de la femme.

La Trinité, discours sur Dieu et sur l’homme
La formulation, par l’Eglise, du dogme de la Trinité à partir de la trame des rencontres de Jésus rapportées dans les évangiles nous éclaire non seulement sur le mystère de Dieu mais encore sur la destinée des hommes appelés à vivre de ce lien noué au cœur de la Trinité.

La fraternité, victorieuse de la mort

La mort et la résurrection du Christ ne visent pas seulement le salut individuel de chaque personne car cet Acte pascal du Christ a pour but de rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés. Une lecture séculière de ce mystère chrétien, si réductrice qu’elle soit, nous met déjà sur la piste de ce lien entre l’amour et la mort.

La souffrance comme lieu de Salut ?

La foi chrétienne offre aux personnes qui veulent bien s'y ouvrir la perspective d'une issue à la souffrance et à la mort qui les angoissent. La souffrance n'est donc pas le mal absolu.