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Notre chroniqueur Elzéar de Sabran revient sur la fin du mouvement de contestation agricole à la suite des annonces gouvernementales. « La véritable question à mes yeux est aussi de retrouver une voix pour les exploitations de taille moyenne qui, dans la pratique, se retrouvent coincés entre deux modèles. Une agriculture paysanne et biologique qui est, qu’on le veuille ou non, un produit de luxe et les immenses exploitations qui relèvent plus de l’industrie que d’autre chose. C’est cette classe moyenne dans le monde agricole, souffrant autant d'ailleurs que les autres classes moyennes des autres secteurs, qui devraient s’allier pour ne pas disparaître ».
Notre chroniqueur Elzéar de Sabran aborde aujourd'hui le sujet de la crise agricole et se demande pourquoi celle-ci n'a pas explosé plus tôt. C'est-à-dire au mois de septembre, lors de l'annonce de la fin progressive de la détaxe du gazole non routier, tandis que dans le même temps, cet avantage était maintenu pour les entreprises du BTP. « L'apathie du monde agricole français face à cette mesure était bêtement le reflet du vote majoritaire du monde agricole pour Emmanuel Macron en 2017 et 2022 » avance en guise de réponse possible notre chroniqueur. Et concernant celle du gouvernement français à cette crise, « je crains que n'ayons que des slogans de communication grotesques comme le « réarmement » ou « le choc de simplification » ou bien un énième « numéro vert ».
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