Le billet d'humeur de Stéphane Jourdain RCF - page 2

Romann, solennellement, je prends la résolution de ne plus faire comme ça, au moins aujourd’hui ! Oui, comme toutes les bonnes résolutions, elles ne tiennent jamais bien longtemps, donc on peut facilement en prendre, on ne risque pas grand-chose.

« COP28 : les négociateurs de l’UE parviennent à un accord pour accélérer la transition mondiale vers l’abandon des combustibles fossiles ». Les sites qui expliquent qu’à l’issue de la COP28 on est donc, grâce à l’Union Européenne, parvenu à maintenir la possibilité de respecter l’engagement de l’accord de Paris ». C’est un titre que j’ai entendu maintes fois répété sur différentes stations radios, et lu dans plus sieurs journaux ! On vient de ratifier un accord qui a été pris il y a 10 ans ! Et on s’en félicite ! Décidément, je ne comprends rien à l’écologie ou à la diplomatie…

Le cardinal Eugène Tisserant. Il est mort le 21 février 1972 à Albano Laziale, dans le Latium. Ça vous aide peut-être à le situe. C’est ce qu’on appelle un cardinal de curie, un cardinal qui a travaillé et œuvré à Rome. Mais vous devez vous demander quelle mouche me pique de parler maintenant d’un cardinal décédé il y a plus de 50 ans ? C’est que cette semaine, l’association des amis de St Nicolas des lorrains a organisé un pèlerinage pour la Saint Nicolas, comme il le font tous les deux ans, à Rome. Et le nom du cardinal Tisserant a été évoqué et salué par le grand rabbin de Metz et le grand rabbin de Rome, en présence d’un représentant de Yad Vashem, le mémorial international de la Shoah… rien que ça.

J'en profite pour vous souhaiter un peu en avance une bonne année ! Car pour nous les chrétiens, l’année liturgique débute avec le premier dimanche de l’Avent, donc ce dimanche ! Alors je ne sais pas ce qu’il faut vous souhaiter pour cette nouvelle année, mais voilà, je vous présente tous mes vœux pour une année placée sous le signe de l’Espérance.

Car en 2025, dans un an donc, l’Église vivre un grand jubilé intitulé « pèlerins d’Espérance », et qu’il nous reste un an pour nous y préparer…

Depuis mardi, et jusqu’à vendredi, les maires sont réunis en congrès à Paris, porte de Versailles ! Désolé de le souligner, mais le nom du lieu est déjà emblématique de ce qui se joue : Versailles : l’État dans toute sa splendeur et sa grandeur, face aux petits élus !

Cela fait un sacré bout de temps que j’ai envie d’en parler. D’ailleurs Romann, vous souvenez-vous que vous m’avez savonné la pente en m’envoyant un article sur « Text with Jesus » fournit des réponses élaborées comprenant au moins une citation de la Bible. C’est une appli propose de dialoguer avec des figures bibliques grâce à ChatGPT

Stéphane, aujourd’hui on parle Bande Dessinée, et plus particulièrement du dernier Astérix. Ça nous change de ce qui se passe au Vatican ou au Moyen Orient…

Ou si vous préférez au modèle, à la théorie du conflit… C’est un tweet, ou un X, on ne sait plus comment il faut dire, du p. Antonio Spadaro, qui est le nouveau secrétaire pour la culture du Vatican, qui m’y a incité

je vous avoue avoir du mal à trouver les mots, et dans ce genre d’exercice, ils sont parfois piégés. Comment rendre compte de l’horreur qui arrive aujourd’hui dans cette partie de la Terre Sainte ? Du coup, je prends le parti de partir de cette expression « Terre Sainte », qui me parait malheureusement si mal comprise.
Depuis l’antiquité, des peuples se battent pour posséder cette terre. J’en prend à témoin la bible, qui nous raconte comment Abraham a reçu ce pays en héritage de la part de Dieu, et comment les populations locales (les ammonites, les cananéens, les moabites,… - vous trouverez tous ces noms dans la Bible), comment ces populations ont tenté au cours des âges de revenir.
Mais attention, nous ne sommes plus au temps d’Abraham, ni même de Jésus, lequel ne luttait pas contre l’envahisseur romain, si vous vous souvenez, déclarant même à propos d’un centurion romain qu’il n’avait jamais vu une telle foi que la sienne en Israël…

Vous vous souvenez peut-être qu’il y a quelques semaines, le 10 juillet, les cardinaux Brandmüller, Burke, Zen, Sandoval et Sarah ont soumis cinq questions, appelées dubia, au pape. François. Le mot dubia se traduit facilement : « doute ». En clair, ils lui demandent s’il respecte toujours la foi catholique… Dès le lendemain, le pape leur a répondu, de manière circonstanciée, c’est-à-dire en expliquant sa démarche. Or la réponse attendue par ces cardinaux était simple : oui ou non… Du coup, comme ils n’étaient pas contents, ils ont reformulé leur question le 21 août…

J’avoue sourire intérieurement en voyant la République se plier en quatre pour accueillir un roi, et Emmanuel Macron tenter de justifier ce repas et le faste déployé à Versailles… Les badauds qui étaient agglutinés hier après-midi sur les Champs Elysées pour voir le monarque debout dans la belle voiture française à côté du président Macron ont du faire se retourner Robespierre et Danton dans leur tombe…

Et ma foi, dans le rugby, il y a pas mal de choses qui peuvent trouver écho dans la foi. Comme de nombreux sports, c’est un sport collectif, qui renvoie à la communauté. On ne gagne pas seul, mais avec les autres, en s’appuyant, et c’est littéralement le cas dans le rugby pour les touches, quand quelques joueurs poussent vers le haut un de leur coéquipier pour attraper la balle, on s’appuie donc les uns sur les autres… L’importance de la communauté, de la solidarité entre les joueurs ou entre les chrétiens et de la fraternité qui les unit est un point commun fort