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Attentats du 13 novembre 2015 : le rôle du curé de paroisse dans l'épreuve
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Attentats du 13 novembre 2015 : le rôle du curé de paroisse dans l'épreuve

Un article rédigé par Amélie Gazeau - RCF,  -  Modifié le 8 septembre 2021
L'actu chrétienne Attentats du 13 Novembre 2015: le rôle du curé de paroisse dans l'épreuve.

En 2015, Mgr de Sinety était curé de la paroisse de Saint-Germain-des-Prés. Il a célébré les obsèques de trois victimes des attentats. Pour lui, ce qui compte dans ces moments de souffrances extrêmes "c'est d'être là" pour les paroissiens.

Portrait de Mgr de Sinety /  Guillaume POLI/CIRIC Portrait de Mgr de Sinety / Guillaume POLI/CIRIC

Les paroisses parisiennes aux premières loges de la tragédie

 

Le procès des attentats du 13 novembre 2015 s'ouvre aujourd’hui dans la capitale et rassemblera 1775 parties civiles, 330 avocats et 20 accusés. Un procès hors norme six ans après les attaques qui ont fait 130 morts dans la capitale. 

 

La nuit du 13 novembre 2015, la France entière a été touchée par l'horreur des attentats. Les paroisses parisiennes étaient aux premières loges. Elles ont eu un rôle important d'accompagnement que ce soit au niveau des victimes, des familles mais aussi du reste des paroissiens.
 

Accompagner les victimes c'est d'abord "être avec"

 

En 2015, Mgr de Sinety était curé de la paroisse de Saint-Germain-des-Prés. Il se souvient de cette nuit tragique et des jours qui ont suivi. Il a célébré les obsèques de trois jeunes fauchés à la terrasse d'un café le 13 novembre 2015. Deux jeunes filles qui avaient grandi entre la rue de Rennes et le boulevard Saint-Germain et dont les parents étaient des paroissiens mais aussi un jeune homme, l’ami de l’une d’entre elles.

 

Dans ces moments de souffrances, le prêtre est une présence, une épaule. "Je pense que dans les moments les plus graves, les plus douloureux, les plus incompréhensibles de la vie, ce qui compte c'est d'être là. Ce ne sont pas les mots qu'on emploie qui sont bien pauvres... c'est une présence, c'est d'être avec les gens, qu'ils puissent sentir qu'ils ne sont pas seuls, qu'ils sont entourés" témoigne Mgr de Sinety.

 

Et Dieu dans tout ça ?

 

Après un tel chaos, la question de la question de Dieu peut se poser pour ces prêtres. Pour Mgr de Sinety, "la question de Dieu, bien sûr qu'elle se pose dans les moments tragiques comme dans les moments heureux, mais ce n'est pas d'abord ça que je me suis dit. J'ai simplement été bouleversé, comme tout le monde, par le fait de voir des gens souffrir".

 

Pour lui, c'est dans ces moments si spéciaux qu'il prend conscience qu'être prêtre dans une paroisse c'est être "au service d'une communauté humaine pour se réjouir des moments heureux et aussi pour pleurer, pour souffrir quand ces moments sont plus tragiques".

 

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©RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
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