DANS LES PAS DES MAGES… 

Après les traditionnelles salutations et les échanges de vœux à ‘adresse d’un auditoire de responsables civils, militaires et ecclésiaux et plus largement de paroissiens venus de toute la Meuse, Mgr Gusching  a distribué son intervention en insistant sur plusieurs grandes réalités et préoccupations de notre département et diocèse. 

Tout d’abord les inquiétudes bien sûr ; elles affleurent partout sur le plan géopolitique comme dans le quotidien local. Elles se traduisent dans des sentiments d’imprévisibilité et de scepticisme, jusqu’à en perdre le désir de la vie : témoin la baisse préoccupante de la natalité. 

Paradoxalement cette situation est un bon point de départ pour une nouvelle année à laquelle l’Eglise universelle donne le statut d’année jubilaire avec cette orientation très pertinente : miser sur l’Espérance, car elle ne trompe pas ! 

Pour ne pas en rester à de vagues souhaits, notre évêque a rappelé un certain nombre de moyens et d’acteurs à mettre en œuvre et à valoriser au cours de cette année sainte : 

- la poursuite de notre démarche synodale avec l’invitation à « oser » qui se traduira par la mise en place de 24 objectifs sur l’ensemble de nos paroisses ; 

- un calendrier liturgique et de formations réparti au cours du Carême, entre autres, sous forme de causeries, mais aussi selon les grandes fêtes jusqu’à « Diocèse en fête » du 3 au 7 septembre ; 

- des collaborations à intensifier et à soigner entre Eglise diocésaine et élus départementaux et locaux, entre diocèses voisins avec comme exemple la belle synergie entre RCF Lorraine et RCF Lorraine Meuse ; 

- des articulations pastorales à redynamiser entre paroisses et doyennés, entre services diocésains et paroisses, entre utilisations cultuelles-sacrées et culturelles-conviviales. 

Rien de tout ceci ne peut se réaliser sans un esprit en alliance avec l’Esprit Saint dont l’évêque a décliné un certain nombre d’attitudes fructueuses : le dialogue et le service, la charité dans le regard que nous portons les uns sur les autres mais aussi que nous offrons (ou pas) aux autres par nos manières de vivre en Eglise, le sens de la proximité missionnaire et de la responsabilité mutuelle. Tout ceci est possible si notre Cœur est habité par la certitude que Jésus a vaincu le « monde » et celui qui en est le « prince ». 

C’est donc dans l’action de grâce et la joie que nous avons clos cette soirée par des chants, des prières et… une galette des Rois bien sûr ! 

P. Yves GERARD