Dans un contexte marqué par la guerre au Proche-Orient, les musulmans entrent dans le premier jour du ramadan, l’un des cinq piliers de l’islam. Un mois consacré au jeûne et à la prière. Le Conseil français du culte musulman (CFCM) appelle les musulmans de France à prier particulièrement pour un "cessez-le-feu" à Gaza.
Ce lundi, le ramadan débute sans trêve à Gaza. La population palestinienne, menacée par la famine, est toujours en attente d'aides humanitaires.
En ce temps de guerre, cette situation est antinomique avec ce que devrait pourtant être le ramadan : un mois de miséricorde, de salut et de paix. "C'est une occasion de ne pas importer les conflits", témoigne Mohamed Zaïdouni, président du Conseil régional du culte musulman de Bretagne.
Et si la prière fait partie intégrante du quotidien de la religion musulmane, comme le rappelle le président du CRCM breton, elle a plus que jamais son importance dans ces temps troublés. C'est pourquoi le Conseil français du culte musulman a appelé les croyants à "prier particulièrement pour qu'un cessez-le-feusoit décrété [à Gaza, NDLR] et que la paix soit établie".
Le ramadan est suivi par plus de 70 % des 4 à 5 millions de fidèles musulmans estimés en France. Pendant ce "mois sacré", une attention particulière est portée à la spiritualité. "Les musulmans sont davantage généreux, plus dans le partage, dans l'interreligieux et l'intérêt culturel", se réjouit Mohamed Zaïdouni.
Outre la prière, des actes vont être entrepris pour "apporter la paix". "Notre souhait, c'est d'être un rempart contre l'exportation de la violence et de la haine", affirme Mohamed Zaidouni. Ce "mois sacré" se terminera par l'Aïd el-Fitr, la traditionnelle fête de la rupture du jeûne, qui devrait tomber cette année, autour du 9 avril.
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