Chamonix-Mont-Blanc
De nombreux faits divers ont enflammé la toile médiatique durant la semaine du 19 juin. Entre la disparition du sous-marin Titan et l’explosion d’un immeuble du 5e arrondissement de Paris, les médias avaient du pain sur la planche. Cependant, le traitement de l’information fait toujours débat : doit-on parler des faits divers et, si oui, comment le faire sans tomber dans l’indécence ?
Le Press Club, avec Stéphane Vernay, directeur délégué de Ouest-France à Paris, et Gauthier Vaillant, chef du service politique de La Croix.
"Les faits divers ont leur place, ils font partie de l’actualité", considère Stéphane Vernay. Certaines affaires prennent parfois une grande ampleur et il est reproché aux médias de les traiter, notamment aux dépens d’autres sujets. Pourtant, les faits divers ont toujours fait partie de l’actualité et ne pas les traiter équivaudrait à rayer tout un pan de l’information. "On traite le sujet du sous-marin parce qu’il a une dimension spectaculaire", considère Gauthier Vaillant, l’aspect inédit d’un événement entre nécessairement en jeu. Qui plus est, les journalistes se doivent de transmettre l’information.
"La question se pose plutôt de la perception du fait divers", indique Stéphane Vernay, pour qui le décalage vient de la perception que l’on fait de ces histoires. La hiérarchie de l’information impose de parler des sujets qui touchent la population par leur proximité avec elle. Par conséquent, un sujet qui concerne la France, directement ou indirectement, doit être traité. Cependant, c’est à chacun d’y accorder l’importance qu’il souhaite et à chaque média de décider sa ligne éditoriale.
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