Albertville
Un nouveau siège pour la Fédération Française de Ski, seule fédération sportive décentralisée hors de Paris. Vendredi 1er mars, le bâtiment, situé près de l’Aérodrome d’Annecy, a été inauguré en grande pompe, en présence de la Ministre des Sports. Malgré un budget serré, la FFS a quitté ses locaux historiques, aux Marquisats, près du Lac d’Annecy.
Ils font la fierté de la Fédération Française de Ski ! A l’entrée du bâtiment ultra-moderne, sont exposés en vitrine les globes de cristal gagnés par les skieurs et biathlètes tricolores. Fabien Saguez, le président de la FFS, veut faire de ce nouveau siège flambant neuf la maison du ski français.
La FFS doit être l'un des vecteurs de la promotion de la montagne française, du ski et de la neige
35 salariés travaillent dans ce bâtiment bioclimatique de 2000 mètres carrés. Un joyau architectural, que s’est payé la Fédération, à grands coups de subventions publiques. La Région, le Département, à près de 2 millions d’euros à parts égales. La Ville d’Annecy, pas un centime. Ce qui avait provoqué, à l’époque, la colère de la FFS, qui avait menacé de quitter Annecy, siège historique. Aujourd’hui, Fabien Saguez regarde vers l’avant. "On aurait trouvé une solution, si le Grand Annecy ne nous avait rien versé", affirme le patron du ski français. La FFS a souscrit un emprunt d'1,3 M d'euros auprès de la Caisse d'Epargne, pour financer une partie du coût total du siège.
Prochain défi pour la FFS, la préparation des JO 2030 dans les Alpes Françaises. Une nouvelle version du dossier a été déposée au CIO vendredi 1er mars, à minuit. Dans ce dossier, Val d’Isère, reconsidéré comme site d’accueil potentiel. "Le CIO va réexaminer le fait de faire tout ou partie les épreuves de ski alpin à Courchevel-Méribel", annonce Laurent Wauquiez, le président de région. De quoi redonner de l'espoir à Val d'Isère. Le dossier français doit être finalisé pour juin, avant d’être examiné par le CIO l’été prochain.
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