L’ancien président Jacques Chirac est décédé jeudi à l’âge de 86 ans. Député, ministre, premier ministre, maire de Paris pendant de longues années et président de la République pendant deux mandats, l’homme était un véritable animal politique, un ambitieux qui avait aussi sa part d’ombre. En témoigne sa condamnation par la justice, en 2011, dans l'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris. Mais sans passer sous silence l'ambiguité de ses choix, c'est avant tout un hommage unanime qui est rendu depuis jeudi à l’ancien président.
"L'urgence climatique est une course que nous sommes en train de perdre, mais nous pouvons la gagner". C’est ce qu’a déclaré le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres en ouverture du sommet exceptionnel sur le climat qui a eu lieu cette semaine à New York en marge de l’assemblée générale de l’ONU. Dans le même sens, la jeune militante suédoise Greta Thunberg n’a pas hésité à tancer ses interlocuteurs en raison de leur inertie à faire changerles choses en matière de climat et d’environnement, suscitant autant d’approbations que de critiques acerbes sur les réseaux sociaux.
La cour suprême britannique a jugé illégale la suspension du parlement décidée par Boris Johnson. Les travaux ont donc dû reprendre mercredi avec, on l’imagine, pas mal de tensions. Le premier ministre est pourtant resté droit dans ses bottes, martelant qu’il voulait faire le Brexit, incitant même les députés de l’opposition à présenter contre lui une motion de défiance. "Ce parlement doit s'effacer et laisser le gouvernement mettre le Brexit en œuvre, ou présenter une motion de censure et faire enfin face au jugement des électeurs", a déclaré Boris Johnson.
Après de longues semaines d’Etats Généraux, après des heures passées en commission spéciale, le projet de loi de bioéthique est arrivé cette semaine en examen en séance à l’Assemblée Nationale. 32 articles composent ce texte avec une mesure phare qui concentre autant les critiques que les attentes : l’extension de la PMA, la procréation médicalement assistée, aux couples de femmes et aux femmes seules et ses conséquences dans la définition de la filiation.
Elle prévoit de fusionner en un système unique par points les 42 régimes existants, à l’horizon 2025. Des manifestations contre cette réforme ont eu lieu un peu partout en France mardi, à l’appel de la CGT en attendant d’autres mobilisations unitaires. Le gouvernement conçoit cette réforme comme nécessaire et plus équitable tandis que ses opposants parlent de risque de précarisation et de régression sociale.
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