Dans un contexte économique particulièrement tendu et alors que l'inflation continue son ascension en France, Lutte Ouvrière entend défendre les travailleurs lors des élections législatives.
Si depuis sa création, en 1968 (sous son nom actuel), Lutte Ouvrière s'est donnée pour mission de défendre les intérêts des travailleurs et des plus précaires, cette année le message porté par les militants entre en résonance avec une situation économique compliquée à laquelle de plus en plus de Français sont confrontés entre inflation, pénuries et bas revenus.
Pour Chantal Gomez, candidate LO sur la 2e circonscription de l'Isère, l'argent est là, mais pas dans les bonnes poches : "le véritable pouvoir, il est du côté des capitalistes, de ces grands groupes (...) qui ne savent plus quoi faire de leur argent et à côté de ça, je vois des familles qui n'arrivent plus à boucler leurs fins de mois". Selon le parti, la solution existe, elle passerait par une mobilisation massive des ouvriers qui reprendrait ainsi les rênes de l'économie nationale et des bénéfices générés par leur travail.
Malgré le lien qui peut exister entre les valeurs du parti et les préoccupations des Français, Lutte Ouvrière reste en marge des grandes formations politiques nationales. Chantal Gomez, dit sans sourciller, ne pas croire à "l'entreprise de replâtrage NUPES" ni même à la manière dont la politique est aujourd'hui exercée en France, tout bords confondus.
Une vision radicale, sans compromis, mais qui n'a pas permis au parti de dépasser les 0,56 % lors de la dernière élection présidentielle
Retrouvez l'intégralité de l'entretien avec Chantal Gomez, candidate LO pour la 2e circonscription de l'Isère :
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