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Orne, terre de champions. Marc Dilasser, une vie avec les chevaux

Un article rédigé par Mathilde Danot - RCF Orne, le 26 juillet 2024 - Modifié le 26 juillet 2024
Orne, terre de championsOrne, terre de champions. Marc Dilasser, une vie pour les chevaux

Passionné par les chevaux, Marc Dilasser a construit sa vie sportive et professionnelle autour d’eux. Dans Orne, terre de champions, il revient sur ses premiers pas en tant que cavalier, ses victoires et défaites, sa relation avec ses chevaux…

Le cavalier ornais Marc Dilasser en compétition de saut d'obstacles ©Marc DilasserLe cavalier ornais Marc Dilasser en compétition de saut d'obstacles ©Marc Dilasser

Cavalier, Marc Dilasser est l’un des sportifs ornais que nous rencontrons dans l’émission Orne, terre de champions. Sélectionné à de multiples reprises en équipe de France de saut d’obstacles, il a notamment obtenu la première place en Coupe du monde en 2023, le titre de champion de France pro élite en 2016 ainsi que plusieurs victoires en Coupe des nations. Un parcours que Marc Dilasser a débuté il y a 40 ans, en Bretagne.

Du Finistère à l’Orne

« J’ai toujours été attiré par les animaux et le cheval. J’ai débuté en dilettante jusqu’aux premières compétitions. » À 6 ans, Marc Dilasser commence l’équitation en centre équestre dans le Finistère. À 11 ans, il se lance dans les compétitions. Et à 15 ans, il envisage déjà de devenir cavalier professionnel. C’est donc tout naturellement que, Bac en poche, il se tourne vers l’un des meilleurs cavaliers de sa région : Jean Le Monze. « Je suis arrivé chez lui pour prendre de l’expérience, vivre au quotidien avec des chevaux. J’y suis resté cinq ans. J’y ai appris la vie, j’ai passé les permis, mon monitorat d'enseignement. J’y ai monté beaucoup de jeunes chevaux. »


Marc Dilasser fera ensuite ses premiers pas dans l’Orne au Haras des M à Aunou-le-Faucon. Cinq ans plus tard, il quitte la Normandie pour se perfectionner aux côtés des cavaliers Virginie Coupérie et Hubert Bourdy puis au Haras du Hus en Loire-Atlantique. Avant de finalement revenir poser ses valises dans l’Orne, au Merlerault : « j’avais un merveilleux souvenir des années que j’avais passé dans l’Orne au Haras des M donc, avec mon épouse, on a cherché dans ce coin-là un petit havre de paix : le Haras du Millenium ».

« C’est un sport individuel mais on a besoin d’être deux »

Obtenant de bons résultats dès ses premières compétitions, Marc Dilasser précise aussi avoir été confronté très tôt à la défaite. « C’est un des seuls sports où l’on perd plus que l’on gagne. Et ça forge le caractère, ça apprend à se remettre en question. On peut rater complètement un parcours et gagner ensuite une autre épreuve. Les chevaux nous ramènent toujours là où on doit être : quand on fait mal les choses, ils nous le font savoir. Donc c’est un sport très humanisant. »

Concourant dans un sport individuel qui se pratique à deux, les membres de l’équipe de France de saut d’obstacles sont sélectionnés par couples : le cavalier et son cheval. La première sélection de Marc Dilasser ? « C’était en Coupe des nations au Danemark à Copenhague. Ils m’avaient sélectionné très tard, je n’avais même pas eu le temps de recevoir ma veste de l’équipe de France, elle m’attendait à la réception de l’hôtel. La première fois qu’on ouvre le colis et qu’on voit la veste avec le drapeau tricolore, c’est un chouette moment. »

Marc Dilasser : une vie à temps plein pour les chevaux

Installé au Haras du Millenium dans l’Orne, Marc Dilasser consacre toute sa vie à ses chevaux avec son épouse et son fils, qui monte aussi à cheval. « On vit sur place. Le soir, le night check est à 21h : on fait le tour des écuries pour voir si tous les chevaux vont bien. Le matin, c’est très tôt. Le dimanche soir, on rentre de concours, parfois dans la nuit. Et le lundi matin, il faut repartir de bonne heure avec les autres chevaux. » Et pour le cavalier ornais, pas question de changer de mode de vie. « C’est un besoin physiologique pour moi : je dois être avec des chevaux. Avec ma femme, on a déjà tenter de partir en vacances plus d’une semaine et on a toujours pris un billet pour rentrer plus tôt parce que nos chevaux nous manquaient. On a ça dans le sang. »

Un témoignage à découvrir en intégralité dans l’émission Orne, terre de champions.

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