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Orne, terre de champions. Alizée Pottier, le rallye dans la peau
En partenariat avec Conseil départemental de l'Orne
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Après des débuts sur les tatamis ornais, Joseph Terhec a ensuite brillé en France et à l’international notamment aux côtés de l’équipe de France de judo. Dans Orne, terre de champions, il évoque ses débuts à Carrouges, ses objectifs, l’impact des blessures…
Judoka, Joseph Terhec collectionne les titres : deux fois vice-champion du monde avec l’équipe de France en 2022 et 2023, triple champion de France en 2014, 2015 et 2019, champion de France militaire en 2014, champion du monde militaire en 2018. Un palmarès qui « aurait pu être plus important, selon l’ornais. J’ai eu quelques déconvenues mais je reste très fier de ce que j’ai fait ».
« Le judo, c’était un choix obligatoire, assure Joseph Terhec. J’étais assez turbulent. Mes parents avaient le sport dans leurs gènes et moi aussi. » Fils de rugbyman et d’une mère ayant fait du judo, il a débuté à 8 ans au Judo club de Carrouges, dans l’Orne. Très vite, le judoka a baigné dans le bain des compétitions et rejoint l’AJ 61, le club de compétition de judo du département. Ses week-ends sont alors rythmés par les championnats départementaux, régionaux… « Ma mère m’emmenait à chaque compétition. C’est aussi grâce à elle que j’en suis là aujourd’hui. On faisait des tournois au Luxembourg, en Hollande… » Et les premiers résultats du judoka ornais sont tout de suite bons : « J’ai dû faire deuxième à la première compétition. Et après, il y a eu des victoires. Ces résultats m’ont fait aimer le judo ».
Joseph Terhec rejoint le Pôle France à Marseille puis l’Institut du judo à Paris. Il passe ensuite par le club de Sucy en région parisienne, celui de Saint-Raphaël dans le Var avant de poser ses valises à Orléans. Un choix de club basé sur un critère : l’entraîneur. Mais également un rêve : les Jeux olympiques. « Il faut savoir que dans le judo, on n’a qu’un seul représentant aux Jeux olympiques par catégorie. Je suis dans la catégorie d’un certain Teddy Riner. Donc c’est lui qui fait les JO de Paris 2024. » Âgé de 29 ans, l’ornais peut encore se permettre de rêver : « L’objectif aujourd’hui est de me préparer pour une éventualité à Los Angeles [NDLR : Les prochains Jeux olympiques en 2028]. Je ne suis pas arrivé au bout de ce que je pouvais faire et de ce que je pouvais obtenir ou donner ».
Lors de son parcours, Joseph Terhec a subi plusieurs fractures et opérations ayant eu des conséquences. Même s’il arrive à faire abstraction de ses blessures en reprenant les combats, il avoue que revenir sur les tatamis est « extrêmement dur », notamment dans un sport de combat comme le judo. « Pendant qu’on se rééduque, les autres s’entraînent donc le train avance. Je suis donc obligé de refaire l’effort pour montrer que je suis toujours là. On dit que pour une journée d’entraînement loupée, il va falloir en faire deux pour les rattraper. »
En parlant de son sport, le judoka salue l'existence d’un code moral dans la discipline. « L’avantage du judo, c’est qu’il y a un code moral. Même si on n'est pas d’accord avec l’arbitrage, on est censé respecter. Le code moral du judo instaure un cadre avec notamment huit valeurs fondamentales : la politesse, la sincérité, le contrôle de soi… On monte sur un tapis, on salue, on salue son adversaire, on salue l’arbitre. Il y a une forme de respect. »
Un témoignage à découvrir en intégralité dans l’émission Orne, terre de champions.
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