Antibes
Jeudi 10 avril, le ministère de la transition écologique a annoncé le refus des autorités espagnoles de transférer les orques et dauphins. L’Italie et la Grèce sont deux pays envisagés comme futurs pays hôtes pour les cétacés.
Nouveaux épisodes dans le feuilleton des orques et dauphins de Marineland, à Antibes. Ils ne partiront finalement pas en Espagne, mais peut-être en Grèce et en Italie. Les autorités espagnoles ont indiqué que les conditions d’accueil de l’aquarium de Madrid pour les dauphins, et de Loro Parque pour les orques, ne sont pas conforme aux normes.
Le ministère avait pris ses précautions et avait entamé des discussions avec l’Italie et la Grèce. Selon Valentin Ducros chargé de communication de Marineland, un transfert vers l’Italie concernerait uniquement quatre des douze dauphins encore présents à Antibes.
Le ministère que nous avons interrogé indique qu’il existe "des projets de sanctuaires en Italie et en Grèce, mais aucun n'est opérationnel à ce stade." "La Grèce c'est trop compliqué sur le plan administratif pour un transfert", assure, Valentin Ducros. Le choix de ce pays ne satisfaisait pas non plus Muriel Arnal, présidente de One Voice, ONG de défense animale. "A priori, le sanctuaire grec n'est pas prêt."
Le sanctuaire italien ne pourrait être prêt que dans un an seulement, selon la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher. D’autant que ces deux pays méditerranéens ne peuvent accueillir que les dauphins dans leurs eaux, les orques, appartenant à une tribu islandaise, ne pouvant vivre qu’en eau froide, selon Muriel Arnal.
Bien que les conditions d’accueil demeurent floues, Muriel Arnal se réjouit de voir les cétacés rester sur la Côte d'Azur. "Si l'Espagne n'avait pas bloqué le transfert, le zoo de Madrid aurait envoyé les animaux en Chine, car il ne dispose de moyens pour les conserver." En attendant leur transfert, le parc assure les soins des cétacés. Les contrats des salariés, qui devaient prendre fin le 15 avril 2025, seront reconduits. One Voice maintient également sa proposition de financer et de prendre en charge les cétacés jusqu’à leur transfert.
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