L'éco-anxiété, une phénomène d'actualité dont il est intéressant de comprendre les causes et ce qui peut nous aider à l'apaiser.
Quelques chiffres récents pour info : 1 Belge sur 10 souffrirait d’éco-anxiété à un niveau sévère[19]. Et le phénomène est mondial : les pays les plus touchés à l’heure actuelle sont les pays émergents[20], où les populations sont les plus impactées par les conséquences du réchauffement climatique. Si chacun peut ressentir de l’éco-anxiété, certaines catégories de la population semblent plus touchées. C’est le cas des femmes et des moins de 40 ans[21]. Les jeunes sont particulièrement vulnérables, avec 70 % des 16-25 ans se déclarant très inquiets par rapport au changement climatique[22].
[19] https://uclouvain.be/fr/decouvrir/actualites/1-belge-sur-10-souffre-d-ec...
[20] « De l’éco-anxiété à la transition heureuse » CEPREMAD (2022)
[21] https://uclouvain.be/fr/decouvrir/actualites/1-belge-sur-10-souffre-d-ec...
L'éco-anxiété est une forme d'anxiété qui découle de la préoccupation pour les problèmes environnementaux tels que le changement climatique, la déforestation, la pollution et la perte de biodiversité. De plus en plus de gens se sentent dépassés par ces enjeux et ressentent une anxiété profonde face à l'avenir de notre planète.
Les informations alarmistes au sujet du climat peuvent entraîner une variété d’émotions difficiles à vivre qui affectent la santé mentale : tristesse, angoisse, colère.... On peut se sentir seul et impuissant face à l’avenir de l’environnement et à un potentiel effondrement.
Pour la petite histoire, je me souviens dans les années 80, pleurer à chaude larmes devant les reportages du Commandant Cousteau relatant les dégâts causés sur la faune marine dont les dauphins et baleines. J’avais décidé que je sauverai la planète et je voulais m’engager comme océanographe pour poursuivre le combat. Ma vie et mes études ont pris un autre chemin et aujourd’hui je me contente de diminuer mon empreinte carbone en ne prenant plus l’avion depuis 25 ans, de composter dans le fond de mon jardin, de sensibiliser aux bienfaits des arbres et par là-même de les protéger, bref rien d’extraordinaire mais j’essaye d’agir à mon humble niveau.
Je sais que c’est insuffisant et régulièrement, j’ai une bouffée d’anxiété qui me serre la poitrine lorsque je vois l’ampleur de la catastrophe mais il faut que je vive et que je me calme sinon ce ne sera pas possible !
La petite formule si banale du « On fait ce que l’on peut » trouve toute sa place ici.
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