Lorsque son frère Maxime décède à des centaines de kilomètres d’elle, Stéphanie Crayencour ressent une profonde détresse. Elle aura ensuite l’impression qu’il est auprès d’elle, vivant. C’est ainsi que commence son exploration de l’au-delà qui l’a menée à écrire Le papillon d’or.
Ça n’aura duré que quelques secondes, mais la détresse ressentie par Stéphanie Crayencour alors que son petit frère s’ôtait la vie était immense. Ce n’est pourtant que le lendemain qu’elle apprend son décès et la synchronicité des deux évènements. Et c’est là que commence son exploration de l’au-delà. “J’avais l’impression qu’il était vivant à côté de moi, mais ailleurs”, nous dit-elle.
Elle le sent présent près d’elle, elle entend son rire, de quoi penser que l’on devient fou de tristesse. Mais non, elle est persuadée que c’est autre chose, que Maxime n’est pas vraiment parti. Elle rencontre alors toute une série d’experts : des médecins et des scientifiques, entre autres. Non pas pour l’ausculter, mais pour lui expliquer.
Tous ont une expérience de l’au-delà particulière et tous lui apportent un bout de réponse. Son exploration, qu’elle a initiée au travers de son podcast “La fille de Gérard”, l’a emmenée à la découverte de la foi, de la physique quantique, du chamanisme, de la philosophie, de l’alchimie ou encore les mythes égyptiens.
Pour elle, il n’y a pas Une Vérité sur ce qui se passe une fois que nous quittons ce monde. Le lecteur est libre de piocher ce qui l’intéresse ou ce en quoi il a envie de croire dans les différents chapitres qui composent ce livre.
En toute exploration, on peut apprendre sur son sujet (c’est le but d’ailleurs), mais sur soi aussi. Stéphanie Crayencour était thanatophobe (elle avait peur de la mort) et en fait aujourd’hui sa plus grande force. “Comme Batman qui a été traumatisé par les chauves-souris avant de devenir l’homme chauve-souris”, nous explique-t-elle. Aujourd’hui, elle n’a plus peur et imagine même que, de l’autre côté, il y a un grand jardin fleuri où elle sera accueillie par ceux qu’elle a aimés et qui sont déjà partis.
Ceux qu’elle a aimés… car s'il y a un point commun entre tous les experts qu’elle a rencontrés, c’est qu’ils lui ont tous parlé d’amour. Et c’est cet amour pour son frère qui lui a permis d’avoir l’ouverture d’esprit pour sa quête et pour entendre et voir les signes qu’il lui a envoyés.
Le Papillon d’or - mon exploration aux portes de l’au-delà est paru aux éditions Animae. Notre entretien avec Stéphanie Crayencour est à retrouver dans Tu m’en liras tant. Ce mercredi 4 septembre 2024 à 17h.
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