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A quoi ressembleront nos villes dans 10, 15 ou 20 ans ?

Un article rédigé par Violaine Rey - RCF Haute-Savoie, le 5 avril 2024 - Modifié le 5 avril 2024
Commune PlanètePenser la ville vivable de demain, retour vers le futur ?

Il y a un demi-siècle, les plus aventureux imaginaient la ville des années 2020 : voitures volantes, immeubles dans l'espace, tours de verre… Mais aujourd’hui, l’enjeu est davantage de rendre vivable la ville de demain. Un sujet sur lequel travaille le Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement de la Savoie.

Place du Palais de Justice, centre ancien de Chambéry - © UnsplashPlace du Palais de Justice, centre ancien de Chambéry - © Unsplash

Nous adapter au réchauffement climatique

 

Cédrik Vallet, socio-ethnologue et chargée de mission pour le CAUE de la Savoie, pose le cadre : “Chambéry est l’une des villes de France qui se réchauffent le plus vite sur les dix dernières années”. 
Face à ce constat, comment protéger les habitants des températures toujours plus élevées ? “La ville de demain ne sera pas radicalement différente” tempère le spécialiste. “Je pense que l’on peut déjà travailler avec ce qu’on a !”.
Il imagine notamment l’installation de dispositifs semblables aux “Tours du Vent” que l’on retrouvait en Mésopotamie. Des tours avec de grandes fenêtres ouvertes sur leur partie haute, des bassins d’eau à leurs pieds qui laisseraient circuler l’air frais et climatiseraient naturellement les édifices. Pas besoin de changer le visage de nos villes, il suffirait de laisser vide une colonne entière de nos bâtiments actuels. 

Exemple de Tour du Vent - © Flickr - Valerie Hukalo

Une ville qui grimpe

 

En 2050, 6 milliards d’individus vivront dans les villes. L’enjeu est donc de les agrandir tout en stoppant le grignotage des terres arables et sans construire sur des zones dites “à risque”.
“Si on veut préserver la ressource et garantir la sécurité, il faudra empiler les gens” explique Cédrik Vallet. “C’est cru, mais ça correspond à une réalité”.
Des villes plus hautes et sûrement plus étroites. “Quand on regarde les villes anciennes, les rues étaient très étroites” note le socio-ethnologue. “C’est qu’il y a avait de vrais enjeux concernant la fraîcheur et les ombres portées notamment”.
Dernière évolution : le goudron sera sans doute moins présent à l’avenir pour permettre l’infiltration et la stabilisation de l’eau. Les îlots de fraîcheur (plantes et points d’eau) pourraient aussi se multiplier. 

 

L’actu en bref

  • Victoire en demi-teinte pour les opposants aux PFAS. L'Assemblée nationale a voté un texte en faveur de leur interdiction, mais a exclu de la proposition de loi les ustensiles de cuisine.
  • Le Défi sans ma Voiture a pris fin à Chambéry, mais dans les familles qui ont testé le dispositif, le pli est pris et l’auto restera au garage.

 

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