Message du pape pour la Journée Mondiale des Missions 2024, par Romaric Bexon
En partenariat avec ŒUVRES PONTIFICALES MISSIONNAIRES
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Les Œuvres Pontificales Missionnaires lancent depuis la semaine dernière une campagne
en faveur de l’Eglise catholique au Bénin. Il s’agit à l’origine des demandes envoyées aux Œuvres
Pontificales Missionnaires par les Evêques de plusieurs diocèses afin d’aider une quinzaine
d’orphelinats catholiques de leurs pays.
Nous, les Œuvres Pontificales Missionnaires, avons interrogé le Père Antoine Nouwavi, qui est Béninois et missionnaire fidei donum en France. Dans son pays, le Bénin, le principal vecteur de solidarité, c’est la famille. Mais dans certains cas, les difficultés économiques et le chômage de masse peuvent mettre à mal cette solidarité familiale.
Face à ces fléaux, l’Eglise béninoise fait tout ce qu’elle peut pour améliorer la situation de
nombreux enfants livrés à leur sort. Pour reprendre les mots du Père Antoine : "Les
chrétiens sont en première ligne, les communautés religieuses portent à bout de bras les
orphelinats où sont nourris, scolarisés, habillés et éduqués des milliers d’enfants".
Prenons un exemple, dans le Diocèse de Natitingou. L’internat Saint Joseph de Wansokou accueille entre autres des enfants souffrant de malformations physiques, et accusés dès leur naissance de sorcellerie. Si les enfants ne sont pas pris en charge, leur marginalisation les expose à des mauvais traitements, et met leur vie en danger. Cependant, grâces aux établissements comme l’internat Saint-Joseph, ils peuvent être pris en charge, ont droit à un logement, de quoi se nourrir ainsi qu’une éducation pour se construire un avenir.
Dans le même diocèse, il y a le centre Maria Goretti est tenu par les Sœurs de Saint Augustin. Ces religieuses accueillent des filles elles aussi abandonnées par leur famille, donc particulièrement vulnérables. Les sœurs veillent à ce que ces jeunes filles reçoivent les bases nécessaires pour gagner leur autonomie et avoir une vie normale.
C’est un combat de tous les jours. Tout d’abord il faut saluer le dévouement
exceptionnel des missionnaires, prêtre, religieuses qui se démènent pour sauver ces milliers
d’enfants. Je reprends les mots du Père Antoine Nouwavi : "L’Eglise fait tout ce qu’elle peut dans cette bataille contre la pauvreté et pour l’éducation. Sans elle, la situation serait catastrophique".
Cela est valable au Bénin comme dans beaucoup de pays. Bien sûr, cette aide serait impossible sans la générosité sans cesse renouvelée de beaucoup de chrétiens à travers le monde, notamment par le biais des Œuvres Pontificales Missionnaires.
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