A la rencontre des enfants travailleurs, par Antoine Besson
En partenariat avec ENFANTS DU MÉKONG
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LA CHRONIQUE DE GUILLAUME MARIAU - Ce 12 juin, c'est la journée mondiale contre le travail des enfants. Guillaume Mariau de l'association Enfants du Mékong nous informe de la complexité de lutter contre. Pourtant beaucoup d'enfants quittent l'école pour travailler comme Bao au Vietnam.
Le 12 juin correspond à la journée mondiale contre le travail des enfants. Cette journée a été instituée par l'Organisation internationale du travail (OIT) en 2002. Elle vise à sensibiliser le public à l'ampleur du travail des enfants à travers le monde.
Dans le monde, environ 152 millions d'enfants sont encore contraints de travailler, souvent dans des conditions dangereuses et dégradantes. Les familles, souvent très pauvres, n'ont pas d'autre choix que de faire travailler leurs enfants pour subvenir à leurs besoins quotidiens.
Ce qu’il faut comprendre, c’est que l’école est très souvent en concurrence avec le travail. C'est particulièrement le cas pour les collégiens ou les lycéens. Les enfants issus de familles très pauvres se sentent souvent coupables sur les bancs de l'école, pensant perdre leur temps en n'aidant pas leur famille à subvenir à leurs besoins.
Certains enfants continuent d’aller à l’école, mais ne sont pas très assidus car ils doivent aider leurs parents le soir très tard ou le matin très tôt. Ils vont à l’école une partie de la journée, travaillent pour aider les parents le reste du temps. Mais, si l’argent commence à manquer pour les parents, alors la tentation de sacrifier les études d’un ou deux enfants est forte, afin de pouvoir nourrir l’ensemble de la famille.
Le travail des enfants s’observe à la fois dans le monde rural, notamment lorsque les infrastructures scolaires sont manquantes, mais aussi dans les bidonvilles ou les zones péri urbaines. Les enfants doivent par exemple vendre des objets sur le marché pendant que leurs parents travaillent aux champs. Et c’est très souvent le décrochage scolaire qui remporte la mise.
Malheureusement, nous en avons tous les jours. Je pense au petit Bao qui habite dans le delta du Mékong au Vietnam, près de la ville de Cantho. Le papa de Bao est pécheur, mais s’est blessé à la jambe et n’a pas pu travailler pendant plusieurs mois. Bao a dû stopper l’école pour aider la famille.
C’est dans ce type de cas que nous intervenons. Le parrainage de Bao est le meilleur moyen pour qu’il retourne sur les bancs de l’école. Une petite somme d’argent chaque mois est une bouffée d’air et un répit pour ces familles et ces enfants. N’hésitez plus, lancez vous dans l’aventure du parrainage, nous cherchons en ce moment plus de 450 parrains !
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