LA CHRONIQUE DE PIERRE DURIEUX - A l'occasion de la fête des mères, l’éditeur Artège propose cette année "Nous Mères qui sommes sur terre". Un recueil de témoignages qui permet de comprendre le mystère de la transmission de la vie. Pierre Durieux confie ce livre, son succès et ses lecteurs à Saint Joseph, fête célébrée demain.
Après "Nous Pères qui sommes sur terre", recueil de témoignages auquel j’ai eu la joie de participer en 2022, l’éditeur Artège propose cette année "Nous Mères qui sommes sur terre" qui va sortir, évidemment, pour la prochaine fête des mères !
Il faut lire et faire lire la parole de ces mamans pour comprendre un peu plus, un peu mieux, le grand mystère de la transmission de la vie : il y a ces femmes qui espéraient un enfant qui ne venait pas et celles qui n’en voulaient pas, ou plus, quand l’enfant est quand même venu… Il y a celles pour lesquelles la maladie, la mort, la honte et l’humiliation… s’invitent dans la famille ou dans leur propre chair.
Pour autant, n’allez pas croire que ce livre est triste ! C’est tout le contraire ! C’est d’abord le recueil d’une espérance maternelle qu’on découvre au fil de ces pages : "La vie, elle continue toujours" écrit l’une… "La vie est devant" semble lui répondre l’autre, quand une troisième professe : "J’avance. Je ne regarde jamais en arrière".
Toutes semblent d’accord sur ce fait : "Un enfant est toujours une aventure" et, je cite "s’il faut de la force pour être mère, la maternité est une source". Voilà le cri des "mères de terre" qui regardent souvent le ciel, comme l’écrit joliment Blanche Streb, que vous recevez souvent à ce micro !
Avec cette conviction de Mark Twain : "J’ai eu beaucoup de problèmes dans ma vie, dont la plupart ne sont jamais arrivés."
L’une des mamans, qui d’ailleurs travaille dans une radio amie, cite Nietzsche, au seuil de son témoignage : "Il faut porter en soi un chaos pour pouvoir mettre au monde une étoile dansante." Cette sentence pourrait être la devise de ce livre !
Ces douze chapitres nourriront la réflexion, et peut-être la prière des mères, de celles qui le deviendront, de tous ceux qui, autour d’elles, veulent s’associer au grand mystère de la vie et de nos résurrections.
Peut-être, plus qu’à l’habitude, dans ce débat douloureux, il faut écouter, lire et faire connaître la parole de ces mamans ! Chères Mères, vous avez été notre premier berceau, et probablement, vous occuperez une part de nos dernières pensées, avant que nous ne soyons recouverts de notre dernier linceul ! Chères Filles, voici "vos" mères qui donnent la vie, qui donnent leur vie !
Je confie ce livre, son succès et ses lecteurs à Saint Joseph, donc… et à Notre Dame, "qui gardait tous ses évènements dans son cœur" et qui est pour toujours… notre étoile ! "Régente de la mer et de l’illustre port
Nous ne demandons rien (…) Reine, que de garder sous vos commandements. Une fidélité plus forte que la mort." Charles Péguy
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