200 ans de fraternité monastique pour les bénédictines de La Rochette

C’est après la Révolution Française qu’est fondée la communauté de La Rochette. En 1824, Suzanne du Peloux, moniale de l’ordre de St Benoît, fonde une nouvelle communauté en regroupant d’autres moniales expulsées de divers monastères. Ensemble, elles acquièrent, au nord de Lyon, une maison située à flanc de coteau sur une petite roche. Ce qui vaudra le nom de La Rochette.

Les religieuses sont de plus en plus nombreuses et les conditions de vie évoluant, elles décident de déménager. 

En 1970, elles quittent la banlieue lyonnaise pour s’installer en Savoie à Belmont Tramonet. Après trois années de travaux, le bâtiment central, une maison de maître, se retrouve entouré par une église et un bâtiment abritant les cellules des religieuses et des salles de travail.

"Lorsque nous avons intégré les locaux en 1973, nous étions 73 soeurs" aime raconter soeur Marie, la mère abbesse "mais la communauté a fondu." Elles ne sont plus que 12 religieuses. Voyant leur nombre réduire et l'âge grandissant, ces dernières ont entamé un travail de réflexion autour de leur avenir dans des locaux devenus trop grands. C'est ainsi qu'a émergé l'idée d'une Maison d'Alliance.

Après plusieurs années de gros travaux, la communauté a accueilli en 2024 de nouveaux habitants, des voisins qui partagent leurs offices et participent à l'entretien des lieux. "C'est un vrai soutien réciproque" qui permet 200 ans après la fondation de la communauté de continuer d'exister dans le même esprit de fraternité monastique.

La communauté organise un colloque les 9, 10 et 11 novembre sur le thème : fraternité monastique en partage.