Les moniales de l'abbaye Saint-Joseph-et-saint-Pierre de Pradines consacrent leur vie à la prière, au travail, au silence, en suivant la règle de saint Benoît. Quelle est la particularité de cette règle ? Comment sont rythmées les journées à l'abbaye ? Quelles qualités faut-il avoir pour être une bonne moniale ? Réponses de l'abbesse de Pradines.
Dans le département de la Loire, à quelques kilomètres de Roanne, l'abbaye Saint-Joseph-et-Saint-Pierre de Pradines est située en pleine nature. Un lieu "magique" dont les moniales prennent soin. Malgré un beau jardin dont les savoureux légumes viennent agrémenter certains repas, le travail de la terre n'est pas le gagne-pain des religieuses. C'est l'imprimerie, qui ronronne au cœur de l'abbaye, qui leur permet de vivre. Une imprimerie connue à travers la France.
Les moniales de l'abbaye sont bénédictines. "Saint Benoît a été pétri de toute la tradition monastique qui a commencé avec les Pères du désert... Il a repris toutes ces intuitions pour justement créer un monastère qui s'appuie sur ces principes monastiques forts" explique l'abbesse. Cette règle s'articule autour de différentes choses très concrètes qui ont pour objectif d'organiser la vie des moniales, par exemple la manière de dormir, de manger, d'accueillir.
À travers ces rituels très concrets, une spiritualité forte se dégage. Pour l'abbesse "rien n'est petit, tout peut nous conduire à Dieu" même le sommeil ! Ce qui guide la vie des bénédictines de Pradines se retrouve dans cette formule de saint Benoît : "Ne rien préférer à l'Amour du Christ".
Dans le souci de s’adresser au plus grand nombre et avec curiosité, Pauline de Torsiac sollicite théologiens et biblistes pour un échange enthousiaste sur les fondamentaux de la foi chrétienne.
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