Vendredi 25 février à Reims, une rencontre a réuni des délégations de l’enseignement catholique venues des neuf diocèses du Grand Est. L’objectif de cette journée était de contribuer à la démarche prospective enclenchée par l’enseignement catholique français. On en parle avec Dominique Chambat et Philippe Delorme sur RCF Jerico Moselle.
Routes diocésaines consacrait ce jeudi une émission à cette rencontre. Christine Martin recevait Dominique Chambat, directeur diocésain de l’enseignement catholique, et Philippe Delorme, secrétaire général de l’enseignement catholique. Parmi les neuf diocèses du Grand-Est réunis lors de cette rencontre, figurait naturellement une délégation venue de Moselle.
Dominique Chambat évoquait sur nos antennes une « délégation très hétérogène, composée de chefs d’établissements, d’enseignants, de personnels éducatifs et de parents, mais aussi d’élèves et de jeunes en responsabilité ». La délégation mosellane pouvait compter sur la présence d’organisations syndicales ainsi que celle de Monseigneur Vuillemin. « Nous étions heureux de contribuer à cette démarche, que nous avons vécu comme une belle opportunité de participer ensemble à ce que pourra être l’enseignement catholique d’ici 2030 », assure Dominique Chambat.
Philippe Delorme a d’abord évoqué une organisation en trois phases. « La première permettait de nous demander si nous sommes d’accord sur le diagnostic de l’enseignement catholique. Ensuite, un travail sur des axes stratégiques que nous avons défini depuis plus de deux ans. Et enfin les participants travaillent sur des propositions concrètes à mettre en œuvre sur les différents territoires pour permettre le développement de l’enseignement catholique. », explique le secrétaire général de l’enseignement catholique.
Le but de cette rencontre était de permettre une participation active des délégations. « On voit que, et en fonction des différents territoires, il y a des préoccupations communes mais il y a aussi des réalités très différentes et des questionnements propres à prendre en compte. Il y a un vrai désir de participer à cet élan commun, à la manière dont on va vivre et repenser notre projet, notre modèle économique. En participant à cette journée les délégations voient qu’ils sont vraiment des acteurs importants de l’enseignement catholique. Chaque région formule un certain nombre de propositions, par exemple sur la présence des établissements en monde rural. Ces propositions vont être rassemblées puis travaillées au niveau national pour en dégager quelques priorités. Elles seront ensuite travaillées par ces régions qui pourront se les approprier et les adapter à leur propre réalité », renseigne Philippe Delorme.
Dominique Chambat avoue quant à lui avoir « vécu cette journée comme un grand moment d’enseignement catholique, durant laquelle chacun pouvait apporter sa pierre à l’édifice quelque-soit sa fonction ou son expérience. Cette journée a été profitable à trois niveaux : grâce à l’apport des formateurs, grâce à tous les partages entre pairs, et puis nous avons pu découvrir de nouvelles techniques d’animation dont nous pourrons nous inspirer ultérieurement. Ces partages étaient aussi très riches par la diversité des apports des participants, de par leurs origines géographiques, leur expérience ou leur âge différents. C’est grâce à cette diversité que l’enseignement catholique a pu s’adapter au fil des années et pourra encore le faire dans les années à venir. »
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