Le Vatican ne cesse de fasciner pour ses rites, son faste et ses secrets. Derrière ses murs on trouve en effet des trésors. Et notamment un patrimoine liturgique d'objets sacrés dont la plupart sont de véritables œuvres d'art. Si certains déplorent l'opulence de l'Église, cet héritage a permis au cours des siècles d'asseoir la puissance du pape. Explications de Bernard Berthod, co-auteur de "Trésors inconnus du Vatican" (éd. CLD).
Le Vatican ne cesse de fasciner pour ses rites, son faste et ses secrets. Derrière ses murs on trouve en effet de véritables trésors. Un patrimoine exceptionnel fait d'objets liturgiques recensés par Bernard Berthod et Pierre Blanchard, auteurs de "Trésors inconnus du Vatican", réédité en 2021.
Calices, patènes, ampoules, luminaires, croix ou vêtements... Autant d’objets liturgiques que l'on trouve au Vatican. Et qui étaient destinés à "marquer le pouvoir et la puissance" du pape. Au fil du temps, en effet, et surtout à partir du IIe siècle, l’Église catholique romaine est devenue une puissance politique et religieuse. Et dès le Ve siècle, alors que le souverain pontife "polarise tout un appareil de gouvernement de l’Église", la liturgie, calquée sur le modèle romain, est adoptée par plusieurs puissances. Ainsi, "Charlemagne va réédifier la structure religieuse de son Empire à travers la liturgie romaine", explique Bernard Berthod.
De beaux objet pour faire en sorte que la liturgie soit belle...
L’objet liturgique, c’est d’abord "un objet utile", précise l’historien, qui rappelle qu’au cours de la messe, on utilise du pain, du vin, de l’eau. Ce sont des matériaux comestibles qu’il faut pouvoir "mettre dans des réceptacles". Petit à petit ces réceptacles vont "s’enrichir de beaux objet pour faire en sorte que la liturgie soit belle…"
Des calices ou des patènes en or, des vêtements liturgiques enrichis de pierreries… Ces objets servent aussi à rappeler le côté sacré de la liturgie. "Il faut bien se rappeler que le vin que l’on met dans le calice devient le sang du Christ, que le pain porté sur l’assiette, la patène, devient le corps du Christ, que l’huile sainte utilisée va permettre à un homme de devenir prêtre, ou évêque, à un malade de trépasser avec les sacrements de l’Église…"
Dans le souci de s’adresser au plus grand nombre et avec curiosité, Pauline de Torsiac sollicite théologiens et biblistes pour un échange enthousiaste sur les fondamentaux de la foi chrétienne.
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