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Printemps des religions : quel est le sens du travail ?

Un article rédigé par Arthur Carmier - RCF Jerico Moselle, le 16 mai 2023 - Modifié le 16 mai 2023
3 questions à ... en MoselleLe printemps des religions évoque la question du travail avec Patrick Thil

Mardi 9 mai, se tenait la deuxième édition du printemps des religions à Metz. Patrick Thil, adjoint au maire de Metz en charge des cultes, revient sur cette soirée de réflexion entre les différents responsables religieux de Moselle, qui portait cette année sur la question du travail.

Printemps des religions : quel est le sens du travail ?Printemps des religions : quel est le sens du travail ?

Mardi 9 mai, la ville de Metz a organisé une soirée d’échanges avec les responsables des différents cultes en Moselle : « Le printemps des religions ». C’est simplement la deuxième édition du printemps des religions. L’année dernière, Bruno Fiszon, grand rabbin de Metz et de la Moselle, Mohamed Hicham Joudat, imam et président de la grande mosquée de Metz, Mgr Jean-Pierre Vuillemin, administrateur apostolique du diocèse de Metz, André Jacquemot, archiprêtre de l’Église orthodoxe, et de Pascal Trunck, pasteur de l’Union des Églises protestantes d’Alsace et de Moselle, s’étaient réunis pour discuter de la place de l’écologie dans la religion.

Cette année, on prend (quasiment) les mêmes, et on recommence ! A cette table ronde des responsables religieux de Moselle est venu s’ajouter Monseigneur Philippe Ballot, le 104e évêque de Metz. Le thème de cette édition 2023 du printemps des religions était le travail. Un thème choisi communément. « Ce que nous visons au sein de la Maire, c’est de démontrer que le dialogue interreligieux. Que bien souvent, les religions parlent d’une seule voix même s’il y a des nuances », explique Patrick Thil, adjoint au maire de Metz en charge des cultes.

Les responsables des différentes traditions religieuses ont ainsi réfléchi à la question du travail. Quelques idées fortes ont découlé de cet échange. « D’après les textes, on a pu constater que le discours qui ressortait était celui de la nuance et de l’équilibre. Il ne fallait pas que le travail soit porté comme une valeur en soi, mais bien de savoir à qui cela sert. Quel est le sens du travail ? Les religions y ont vu une participation à la création divine », souligne Patrick Thil.

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