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Une émission avec le Cercle lyrique de Metz

Rats d'Opéra

Émission présentée par Jean-Pierre Vidit

Cette émission est proposée par Jean-Pierre VIDIT, Président du Cercle lyrique de Metz. Avec lui, vous ferez des voyages au travers de l’art lyrique qui va de l’opéra à l’opérette jusqu'à la comédie musicale. Les grands évènements de la vie lyrique locale, les grandes œuvres et celles moins connues et les grands interprètes serviront de canevas à ses itinéraires musicaux. Un mot d’ordre: du plaisir, beaucoup de musique et quelques commentaires.

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Episodes

  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    25 octobre 2024

    Spyres avant Wagner 1

    59 min
    Le ténor américain Michael Spyres né en 1979
    dans le Missouri dans une famille de musicien est probablement
    l’une des figures importantes de la scène internationale. Cet artiste a
    fait évoluer sa voix vers ce que l’on appelle le « baryténor » qui n’est
    pas une nouvelle catégorie vocale sorte de variété hybride entre le
    baryton et le ténor.IL est défini par le Nouveau dictionnaire Webster
    come « une voix chantée de baryton avec pratiquement uen gamme
    de ténor ». Michael Spyres emploie le terme de «baryténor» pour
    définir sa voix, laquelle allie aigus insolents et solidité du registre
    grave. Il est utile de préciser qu’il ne s’agit pas là d’une nouveauté :
    cette catégorie a toujours existé mais elle se cachait à la vue de tous
    au sein de différents ouvrages. Il ne faut pas perdre de vue qu’au
    18 ème siècle, en plein apogée de l’ère baroque, les baryténors
    rivalisaient de virtuosité et de prouesses techniques avec les fameux
    castrats qu’ils arrivaient à surpasser. C’est Étienne Méhul (1763-
    1817) un compositeur d’après la révolution française qui au travers
    d’un opéra qui a passé la barrière du temps – Ariodant en 1799 -
    participe à la promotion de la voix de baryténor : ce qui eut de
    profondes répercussions sur l’opéra de la période romantique.Méhul
    introduit d’ailleurs le « motif de réminiscence » qui est un thème
    musical associé à une idée particulière dans l’opéra. On retrouvera ce
    procédé sous le terme de leitmotiv dans la musique dramatique
    de Richard Wagner. Nous suivrons dans la seconde partie de
    l’émission consacrée à Michaël Spyres l’évolution de sa voix et les
    choix qu’il a faits pour mettre à son répertoire des œuvres de Rossini
    – dont il fût très tôt dans sa carrière un interprète exceptionnel – du
    grand opéra à la française – Meyerbeer, Auber, Méhul – et de
    Wagner.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    18 octobre 2024

    Reinoud et les brunettes

    60 min
    Reinoud van Mechelen n’est pas un inconnu pour les auditeurs qui suivent Rats d’Opéra.
    nous avions fait écho à ses deux précédentes productions qui retraçait les carrières de deux chanteurs – Dumesny et Legros – qui furent les interprètes privilégies pour ne pas dire exclusifs au 17 ème siècle de Jean-Baptiste Lully – alors tout-puissant Surintendant de la Musique du Roi Soleil - et de Christophe Willibad Glück pour le 18 ème appelé à la cour par Marie Antoinette – dont il fût le professeur de clavecin – pour
    pourvoir aux fêtes versaillaises. Le ténor Reinoud Van Mechelen qui,
    accompagné de son orchestre, A nocte temporis, va nous faire
    voyager trois siècles en arrière pour découvrir ce que l’on appelle les
    « brunettes » c‘est à dire des chansons, plutôt populaires , qui
    mettent en scène les amours des bergers et des bergères. Les
    brunettes sont donc de petits airs qui tirent leur nom d’un recueil
    publié par Ballard au 18 ème siècle. C’est Loïc Chahine qui le précise
    dans la présentation de cet album. Ce n’est toutefois pas une mode
    nouvelle puisque ce goût pour les histoires de bergers et de bergères
    prend ses racines sous Louis XIII à partir d’un ouvrage – l’Astrée – qui
    ne comportait pas moins de cinq mille pages qui racontaient les
    histoires du berger Céladon et de la bergère Astrée qui donne son
    nom au recueil cité. En fait, les brunettes ne visent pas l’originalité.
    Elles sont perpétuellement chantées accompagnées par la musette
    de cour une sorte de fille naturelle de la cornemuse.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    11 octobre 2024

    Magicien D'oz

    59 min
    Avant toute chose Le magicien d’Oz est d’abord un grand classique de la littérature enfantine dans le monde anglophone. Il a été écrit
    ar Lyman Frank Baum. Publié aux États-Unis en 1900 aux éditions Georges Hill Company, il est agrémenté des illustrations de William
    Wallace Denslow. Il faudra, toutefois, attendre 31 ans pour qu’il soit publié en France. C’est l’un des livres les plus lus au monde! Il en a
    été tiré, bien sûr, plusieurs adaptations cinématographiques plus ou moins réussies. Celle dont nous allons parler, dirigée par Victor
    Fleming, a fortement marqué des générations de cinéphiles et verra l’ascension au rang d’un vedettariat planétaire la jeune Judy Garland.
    Ce rôle, précisons-le, était initialement prévu pour la star de la Twentieth Century Fox – Shirley Temple – que la célèbre compagnie
    refusa de prêter à sa concurrente Metro Goldwin Mayer. On lui donne donc ce rôle par défaut. Louis Mayer reconnaissant les qualités
    de la jeune star fera, peu après, du duo Judy Garland et Mickey Rooney un couple de cinéma dont le patron de la compagnie
    cinématographique raffolait des productions « familiales ». Mais revenons au Magicien d’Oz. Judy Garland y tient le rôle principal en
    susurrant un air qui sera l’un des plus célèbres standards repris par les plus grands noms de la scène internationale : Over the rainbow
    composé par Harold Arlen et Herbert Stothart pour la musique et Edgar Yipsel Harburg pour les paroles. Cette chanson figure en 1ere
    au classement des 100 plus grandes chansons au monde. Même si la chanson commence par « Somewhere over the rainbow » son titre
    supprime le « Somewhere » qui, a la fin des années 30, va incarner les espoirs et les rêves d’une jeunesse aspirant à un monde idéal
    d’amour et de joie auquel conduit la « yellow brick road » à qui Elton John dans un album écrit en trois jours dit un au revoir poignant.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    4 octobre 2024

    Puccini et l’Hirondelle

    59 min
    Nous sommes en 2024 en pleine célébration du 100ème anniversaire de la mort de Giacomo Puccini, décédé à Bruxelles des suites de son cancer de la gorge. A cette occasion – puisque de nombreuses œuvres de Puccini sont régulièrement programmées par les opéras du monde entier – les directeurs d’opéra – comme le Metropolitan Opéra de New-York - ont joué la carte de l’originalité et programmé l’un des derniers opéras du maître de Torre del lago : La Rondine. Cette œuvre se situe après Madame Butterfly et précède La Fancuilla del West, le Triptyque et bien évidemment l’opéra inachevé : Turandot. Nous ferons donc avant d’aborder la Rondine un bref rappel des énormes succès que Puccini a aligné au fil des années. On peut être étonné de ce que Puccini plutôt habitué aux drames – quelques fois violents - accepte alors de travailler pour faire une œuvre légère dans un théâtre – le Carltheater - habitué aux opérettes donc au genre léger souvent décrié par les « vrais » amateurs de chant lyrique. Mais les riches commanditaires se trouvent effectivement dans la patrie de la musique et de l’opérette viennoises : Vienne. L'hirondelle est une métaphore qui raconte l’histoire de Magda, une courtisane qui laisse son riche protecteur Rambaldo pour un jeune homme séduisant Ruggero. C’est donc ici le thème de l’amour bafoué qui est au cœur de l’œuvre. Est-ce pour cela qu’on a souvent rapproché cet opéra de de l’opéra de Verdi : La Traviata ? La ressemblance est frappante puisque toutes les deux doivent sacrifier leur amour au nom des conventions sociales. Magda retournera auprès de son banquier Rambaldo comme l’hirondelle à son nid. C’est donc l’amour de Ruggero pour Magda qui sera bafoué. « N’ y a-t-il pas d’amour heureux » comme l’écrivit Louis Aragon ?
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    27 septembre 2024

    L’étoile filante : Jodie Devos 2

    59 min
    Suite à la brusque et tragique disparition de Jodie Devos qui a laissé nombre de ses admirateurs tristes et décontenancés, nous poursuivons notre évocation de la carrière de cette brillante soprano belge. D’abord en mettant en évidence ses liens avec d’autres sources d’inspiration que le seul répertoire lyrique puisqu’au début de sa carrière elle s’inspire du rock et du jazz et notamment du groupe Queen dont le chanteur écrit une chanson « You take my breath away » qu’elle reprendra dans une version piano-voix impressionnante. Même si elle chante les rôles coloratures habituels, elle dit son souhait de ne pas se cantonner à ce seul répertoire et ne chantera le rôle de la reine de la nuit extrait de la Flute enchantée « que » trois fois car artistiquement elle en avait fait le tour. Une légère et rapide incursion dans le baroque (Stabat Mater de Pergolesi) et dans le contemporain avec l’œuvre de Philippe Boesmans (On purge bébé) chanté, chez elle, au Théâtre de la Monnaie à Bruxelles. Mais c’est dans le grand opéra à la française (Meyerbeer, Halevy…) que, sur le modèle de Marie Cabel, autre gloire belge, dans lequel elle retrouve la possibilité d’exploiter toutes les qualités de sa voix où comme le dit Alexandre Dratwicki « elle peut se laisser aller à jeter à profusion des traits qui subjuguent, en banalisant contre-ut, contre-ré et contre-mi, enfilés sans effort en collier de perles à triple rang. » Laissons-nous porter par ce qu’il est, je crois, possible d’appeler une certaine générosité.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    20 septembre 2024

    L’étoile filante : Jodie Devos 1

    58 min
    Suite à la brusque et tragique disparition de Jodie Devos qui a laissé nombre de ses admirateurs tristes et décontenancés, nous poursuivons notre évocation de la carrière de cette brillante soprano belge. D’abord en mettant en évidence ses liens avec d’autres sources d’inspiration que le seul répertoire lyrique puisqu’au début de sa carrière elle s’inspire du rock et du jazz et notamment du groupe Queen dont le chanteur écrit une chanson « You take my breath away » qu’elle reprendra dans une version piano-voix impressionnante. Même si elle chante les rôles coloratures habituels, elle dit son souhait de ne pas se cantonner à ce seul répertoire et ne chantera le rôle de la reine de la nuit extrait de la Flute enchantée « que » trois fois car artistiquement elle en avait fait le tour. Une légère et rapide incursion dans le baroque (Stabat Mater de Pergolesi) et dans le contemporain avec l’œuvre de Philippe Boesmans (On purge bébé) chanté, chez elle, au Théâtre de la Monnaie à Bruxelles. Mais c’est dans le grand opéra à la française (Meyerbeer, Halevy…) que, sur le modèle de Marie Cabel, autre gloire belge, dans lequel elle retrouve la possibilité d’exploiter toutes les qualités de sa voix où comme le dit Alexandre Dratwicki « elle peut se laisser aller à jeter à profusion des traits qui subjuguent, en banalisant contre-ut, contre-ré et contre-mi, enfilés sans effort en collier de perles à triple rang. » Laissons-nous porter par ce qu’il est, je crois, possible d’appeler une certaine générosité.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    13 septembre 2024

    Survolons la Saison Volume 2

    58 min
    Au cours de cette émission, nous allons poursuivre le survol de la saison 24/25 dans les différentes scènes lyriques de notre Grande Région Est.
    ET nous commencerons de façon un peu pétaradante par le spectacle de fin d’année de l’Opéra Théâtre de l’Eurométropôle de Metz qui sort des cartons Le Chanteur de Mexico qui tint l’affiche, pendant 5 années, à Paris et s’enorgueillit de 1.250.000 disques vendus contraignant la firme Pathé, productrice du disque, à changer ses chaînes de production pour faire face à la demande. Nous essaierons de montrer que Luis Mariano, sa vedette inoxydable, était un authentique ténor, formé par la cantatrice Jeanine Aubin et qu’il pouvait chanter les airs du répertoire. Lequel sera à l’honneur avec les Contes d’Hoffmann de Jacques Offenbach à Strasbourg et à Reims. Deux extraits majeurs de cette œuvre qui est un peu un anti opéra puisqu’il raconte approximativement mais à des temps différents la même histoire : celle des démêlés affectifs de son personnage principal, double à peine voilé du compositeur. Après un passage chez Mozart pour son Cosi Fan Tutte à Metz nous verrons à Nany une comédie musicale de J.Styne et S. Sonhdheim Gypsy. N’oublions pas que Jules Styn est le compositeur de Funny Girl qui comme Gypsy se passe dans les coulisses du spectacle et du théâtre. Stephen Sondheim est, par ailleurs, l’un des compositeurs de lyrics majeurs puisqu’il a à son palmarès les plus belles comédies musicales dont entre autres succès : West Side Story, Sweeney Todd, Sunday in the park with Georges sur le vie du peintre impressionniste Georges Seurat., Sweeney Todd qui sera à l’affiche de l’Opéra National du Rhin. Nous terminerons ce panorama forcément restrictif par Tchaïkovski et son célèbre Eugen Oneguin qui sera à l’affiche de l’Opéra National de Lorraine dont nous écouterons la célèbre lettre de Tatiana un des temps forts de l’œuvre.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    6 septembre 2024

    Survolons la saison Volume 1

    58 min
    Cette émission qui entame la 8èmesaison de Rats d’Opéra change d’horaires puisqu’elle sera diffusée dorénavant le vendredi de 13h30 à 14h30 toujours sur la même fréquence.
    Elle comportera deux volets : un qui seront destinées à vous immerger dans les différents lieux de créations lyriques de la Grande Région Est ( Metz, Nancy, Strasbourg et Reims) et aussi de nos voisins les plus immédiats ( Le Luxembourg et le Staatsoper de Sarrebrück). L’autre est fidèle à notre tradition qui est de vous proposer des extraits nombreux des œuvres au frontispice des maisons d’opéra. Nous déploierons les spectacles programmés par ces différentes scènes pour la première partie de la saison jusque Noël et la fin de l’année. Ces différentes programmations vous permettront d’entendre des extraits musicaux de La Rondine, Barbe Bleue, Ariodante et un large extrait de Tosca pour finir par la Cenrentola de Rossini qui sera à l’affiche des fêtes de Noël à Nancy. Nous ferons toutefois une place spéciale pour nos voisins rémois dont l’Opéra passe sous la direction d’une compagnie – et non d’un seul directeur – Les Frivolités parisiennes en faisant la part belle au répertoire lyrique léger des XIX et XXème siècle comme le montre un extrait de Gosse de riche et, pour cette saison, de Coup de roulis d’André Messager qui a remporté un vif succès lors de sa création à l’Athénée Louis Jouvet en 2023. Nous poursuivrons, bien sûr, la découverte des autres productions que le public aura le plaisir de découvrir au fil de la deuxième partie de la saison 24/25.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    6 septembre 2024

    Base "Rat d'opéra"

    58 min
    Cette émission qui entâme la 8 ème saison de Rats d’Opéra change d’horaires puisqu’elle sera diffusée dorénavant le vendredi de 13h30 à 14h30 touhjours sur la même fréquence. Elle comportera deux volets : un qui sera destinée à vous immerger dans les différents lieux de créations lyriques de la Grande Région Est ( Metz, Nancy, Strasbourg et Reims) et aussi de nos voisins les plus immédiats ( Le Luxembourg et le Staatsoper de Sarrebrück). L’autre est fidèle à notre tradition qui est de vous proposer des extraits nombreux des œuvres au frontispice des maisons d’opéra. Nous déploierons les spectacles programmés par ces différentes scènes pour la première partie de la saison jusque Noël et la fin de l’année. Ces différentes programmations vous permettront d’entendre des extraits musicaux de La Rondine, Barbe Bleue, Ariodante et un large extrait de Tosca pour finir par la Cenrentola de Rossini qui sera à l’affiche des fêtes de Noël à Nancy. Nous ferons toutefois une place spéciale pour nos voisins rémois dont l’Opéra passe sous la direction d’une compagnie – et non d’un seul directeur – Les Frivolités parisiennes en faisant la
    part belle au répertoire lyrique léger des XIX et XXème siècle comme le montre un extrait de Gosse de riche et, pour cette saison, de Coup de roulis d’André Messager qui a remporté un vif succès lors de sa création à l’Athénée Louis Jouvet en 2023. Nous poursuivrons, bien sûr, la découverte des autres productions que le public aura le plaisir de découvrir au fil de la deuxième partie de la saison 24/25.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    14 juillet 2024

    La Boème un Drame Universel

    59 min
    C’est en compagnie d’Alain Madella du Cercle Lyrique de Metz que nous redécouvrons l’un des premiers opéras de Giacomo Puccini, en quatre tableaux, composé entre 1892 et 1895.
    Il s’inspire du livre d’Henri Murger « Scènes de la vie de Bohème » dont Giacosa et Illica vont tirer le livret italien. Auréolé de son succès « Manon Lescaut » s’il retrouve les mêmes librettistes, Puccini ne s’enferme pas dans le style qui a fait son succès.Il tranche dans les airs les plus populaires par ses audaces harmoniques et dramatiques dont certaines viennent de ses études musicales au Conservatoire de Milan pour le travail de fin d’étude. Ces nouvelles donnes musicales de composition déstabilisent le public. Bien que dirigé de main de maître par le maestro Arturo Toscanini, le succès n’est pas au rendez-vous lors de la première. Le public se ralliera à la composition dans les semaines suivantes assurant à l’œuvre de Puccini un succès qui va dépasser la cadre italien et s’imposer sur toutes les scènes internationales pour
    devenir l’un des opéra les plus représentés car finalement il parle de l’amour, de l’usure du temps puis de la mort.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    7 juillet 2024

    Best Of de la Saison 23-24 Deuxieme partie

    59 min
    Nous poursuivons de feuilleter notre album de la saison 23/24 dans
    la deuxième partie de l’année.
    Dans cette partie, nous avons fait une belle place à La Périchole de Jacques Offenbach dont des rediffusions sur les ondes télévisuelles ou radiophoniques ont programmé de nombreuses rediffusions dans la version de Marc Minkowski. Avec des interprètes divers. En restant dans l’atmosphère sud-américaine, nous découvrons un ouvrage rare : Florencia en el Amazonia que le Métropolitan Opéra avait exhumé dans une près belle scénographie. Nous restons sur le continent américain mais cette fois plus au Nord puisqu’il s’agit des États-Unis et de New York en particulier. Nous y retrouvons l’œuvre de Léonard Bernstein mais dans la version que Gustavo Dudamel en a donné pour le film de Steven Spielberg qui en donne, paradoxalement, une version assez novatrice. Nous quittons les affres et les conflits du 20ème siècle pour nous plonger dans le 17ème de Louis XIV et de son musicien, Surintendant de la Musique et de la Danse, qui règnera sans partage les œuvres de ce siècle.
    Nous en entendrons un extrait significatif. Nous terminerons cette
    émission en nous concentrant sur deux chanteurs différents mais qui
    occupent le devant de la scèn par leur talent :B.Bernheim et C.Dubois
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    30 juin 2024

    Best of de la saison 23-24 1ère partie

    59 min
    Effectivement, à ce jour, le rideau tombe sur la saison 23/24 et nous
    allons fermer les yeux sur toutes les belles images et tous les beaux
    spectacles que nous avons pu voir au cours de cette année. Vous
    nous avez suivis sur les scènes ou sur les disques sortis ou réédités
    pour satisfaire à notre passion commune : l’opéra, le lyrique pour
    peu qu’on l’entende au sens large c’est-à-dire tous styles confondus :
    opéra, bien sûr, mais aussi opérette, comédie musicale, chant
    baroque et chant sacré. Vous vous êtes probablement rendu compte
    que nous sommes attachés à cette diversité – un mot d’ailleurs à la
    mode ces temps-ci – et à donner un écho à tout ce que produit le
    spectacle vivant ou l’industrie discographique. Nous pourrons alors
    voyager grâce à La Bohème de Puccini puis grâce à la
    commémoration de la venue de Cocteau à Metz en 1962 nous
    remémorer les airs connus d’un ouvrage peu représenté : Pelléas et
    Mélisande. Nous ferons également un détour vers l’opérette en
    mettant en lumière le disque de Benjamin Lévy à la tête de
    l’Orchestre national de Cannes – Croisette - qui, entouré d’artistes de
    renom (L. Naouri. P. Petitbon…) signe un disque à la gloire de
    l’opérette des années 1920 dont Maurice Yvain fût une des gloires.
    Nous saluerons, par ailleurs, les efforts de Reinoud Van Mechelen qui
    continue de remettre au goût du jour les grands haute-contre
    souvent associés à des musiciens dont ils sont devenus les chanteurs
    quasi exclusifs. Enfin, pour saluer la création d’un ballet à l’Opéra
    Théâtre de Metz, - La belle et la Bête d’après le conte de Madame de
    Villeneuve- nous ferons référence au seul opéra que le conte ait
    inspiré : Zémyre et Azor de André- Ernest-Modeste Grétry, le
    compositeur de La caravane du Caire et professeur de clavecin de la
    Reine Marie Antoinette qui, par ailluers, pourvoyait aux fêtes de
    Versailles.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    23 juin 2024

    Robert Massard, un baryton di qualita

    60 min
    En compagnie de Danielle Pister, nous évoquons la carrière de Robert
    Massard qui malgré ses 98 ans accepte encore de témoigner à la fois
    de son art personnel mais aussi de la période qui était la sienne.
    Bien évidemment, elle est très différente de celle que nous connaissons
    actuellement. A cette époque, en effet, tous les ouvrages étaient
    chantés en français, les artistes lyriques faisaient partie de troupe
    constitués dans les grandes maisons -il intègre celle de l’opéra de
    Paris et ils interprétaient l’opéra aussi bien que l’opérette qui depuis
    est tombée dans une disgrâce injustifiée : s’il y a des opérettes qui ne
    brillent pas par leurs qualités musicales, il en est de très agréables et
    constituées d’airs qui hanteront encore les mémoires des spectateurs
    durant de longues années. Par ailleurs, elles constituaient souvent
    une introduction vers l’opéra. Rien ne prédisposait Robert Massard à
    la carrière lyrique. Nullement né dans un milieu musical ou de
    professionnels de la musique, il commence de travailler dans le
    garage de son père et pratique avec plaisir la mécanique automobile.
    Son père, amateur de chant lyrique, ne peut aller à l’opéra mais fait
    écouter à sa famille les disques qu’il se procure. R.Massard les
    écoute, les apprend et de mémoire s’initie au chant. Cela le conduit à
    agrémenter les banquets et réunions familiales avant d’être repéré
    par un professeur qui décèle ses qualités et lui inculque les rudiments
    de solfège et de technique qui lui permettent d’intégrer peu après le
    Conservatoire supérieur de Paris. Après ces débuts un peu atypiques,
    la carrière de Robert de Robert Massard se déploie de façon
    relativement traditionnelle en conformité avec l’époque et signe de
    ses qualités il interprète Escamillo dans la Carmen de Bizet dans la
    seconde version de l’enregistrement de cette œuvre aux côtés de
    Maria Callas. Bon comédien et bon chanteur, il fit une belle carrière –
    1003 représentations - et anecdote qui trahit son caractère, son bon
    sens et sa sagesse: il refuse de chanter à Bayreuth pour ne pas
    sacrifier son été de pêche et de soleil dans le midi de la France !
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    9 juin 2024

    Asmik Grigorian : « l’uppercut »

    58 min
    Asmick Grégorian, soprano lyrique

    lituanienne, fait partie des étoiles montantes et déjà confirmées de la
    scène lyrique internationale. Elle se trouvait être à l’affiche de la
    dernière retransmission du Metropolitan Opéra de New York qui,
    année Puccini oblige, avait accroché à son programme pour le clore
    Madama Butterfly. C’était aussi l’occasion de redonner la très belle
    et très esthétique mise en scène d’Anthony Minghella, metteur en
    scène à succès ( Le Patient anglais : 9 oscars) qui fit ses débuts dans la
    mise en scène d’opéra en montant à Londres l’opéra de Puccini pour
    l’English national Opéra en 2005. Et c’est cette production à succès
    qui sera reprise ensuite par le Metropolitan Opéra. Asmik Grigorian
    nait au sein d’une famille d’artistes lyriques célèbres puisque son
    père Gegam Grigorian était un ténor lituanien qui fit une carrière
    internationale. Sa mère Irena Milkeviciuté était soprano et
    fréquentaient les meilleures scènes. Leurs carrières internationales
    leur laissa toutefois le temps de se consacrer à l’enseignement du
    chant. Un extrait capté en 2023 met en valeur la force et la puissance
    de la voix qui fera dire à un commentateur dans le Livret de la
    Philarmonie de Paris en Février 2024 :« C’est une chose entendue
    désormais pour les amateurs de beau chant du monde entier :
    chaque apparition sur scène d’Asmik Grigorian fait l’effet d’un
    uppercut reçu en pleine face dont on ne sort pas indemne.»   «  La
    voix d'Asmik Grigorian est « inclassable ». Au fil des extraits choisis
    pour cette émission, l’auditeur se rendra compte à quel point cette
    voix s’accorde à l’expressivité ainsi qu’aux nuances de l’écriture de
    Puccini. Qui permettent à l’artiste de magnifier son interprétation.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    2 juin 2024

    Bellini, le romantique foudroyé

    60 min
    Cette émission fera la part belle au belcanto. Et d’un Belcanto du meilleur cru puisque composé par le compositeur italien romantique par excellence : Vincenzo Bellini. Sa courte carrière : il est mort à seulement 33 ans, en France, à Puteaux des suites d’une dysenterie laisse, malgré tout, derrière lui des opéras qui figurent souvent au programme des grandes maisons d’art lyrique et sont défendues par de très grandes voix. Son œuvre la plus connue est sans aucun doute, Norma, qui fût créé le 26 Décembre 1831 à la Scala de Milan sous la direction du compositeur avec, dans les deux rôles féminins la célèbre cantatrice Giuditta Pasta dans le rôle de Norma et Guilia Grisi dans celui d’Adalgisa. Comme beaucoup de chef d’œuvre, la première en 1831 fût un échec: le chant était trop élevé pour la cantatrice. Bellini écrivit après la première « un fiasco !!! un fiasco solennel !!! » pour qualifier cet opéra et cette soirée. C’est effectivement sans appel. Mais, il persistait deux jours plus tard après transformation « ma Norma dit-il m’a abasourdi, et plus encore hier soir lors de la deuxième représentation, que lors de la première ».
    Pour compenser les difficultés de la cantatrice, Bellini fit une transposition d’un demi-ton inférieur et la quatrième représentation fût effectivement un triomphe. Par ailleurs, le personnage de « Norma est à la fois orgueilleuse, passionnée, vindicative et la difficulté du rôle est de faire ressortir ces sentiments » L’importance accordée par la complexité du rôle sur le plan psychologique , il est évident que l’on peut tout de suite faire référence à Maria Callas qui exhuma ce rôle qu’elle chanta de nombreuses fois sur scène en s’appliquant à cette complexité psychologique tout en ne sous-estimant pas l’épreuve vocale car le rôle de Norma passe pour être vocalement difficile. Nous suivrons donc le drame qui se tisse entre Norma, Pollione et Aldagisa.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    26 mai 2024

    « La Vida Breve » ou mourir d’amour

    59 min
    Nous retrouvons Danielle Pister pour suivre le fil de l’œuvre de Manuel de Falla « La Vida Breve ».
    Ce drame lyrique, tel que l’a dénommé en 1904-1905 son compositeur - l’espagnol Manuel De Falla - se range, en réalité, dans un genre lyrique typiquement espagnol : celui de la « zarzuela ». Cette forme lyrique recoupe aussi bien des œuvres comiques et souriantes que des histoires dramatiques et tragiques dans lesquelles les deux genres – seria et buffa – alternent dans les deux tonalités. Danielle Pister contera alors l’origine de ce genre musical qui, au départ, est un divertissement aristocratique pour les palais d’été. Puis, la zarzuela, va s’étendre et devenir très populaire au XIXème siècle. « La Vida Breve » raconte l’histoire tragique de Salud, une pauvre gitane qui vit en Andalousie. Elle aime mais, surtout, se croit aimée de Paco alors que ce dernier est promis, aime et va épouser une riche héritière Carmela dont, bien évidemment, la jeune gitane ignore l’existence. La seconde partie de l’œuvre se déroule précisément au moment des fiançailles auxquelles, médusée, Salud assiste de l’extérieur de la propriété. Sa stupéfaction et son désespoir sont tels que, parvenue au portail de la somptueuse villa où se déroule la fête des fiançailles, elle va se laisser mourir devant les grilles sans prendre aucun poison ni avoir recours à une arme blanche. Elle a simplement et tragiquement perdu toute raison de vivre réalisant alors qu’elle a été le jeu d’une tromperie amoureuse infâme qui la fait, mystérieusement, tomber morte.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    26 mai 2024

    « La Vida Breve » ou mourir d’amour

    59 min
    Nous retrouvons Danielle Pister pour suivre le fil de l’œuvre de Manuel de Falla « La Vida Breve ».
    Ce drame lyrique, tel que l’a dénommé en 1904-1905 son compositeur - l’espagnol Manuel De Falla - se range, en réalité, dans un genre lyrique typiquement espagnol : celui de la « zarzuela ». Cette forme lyrique recoupe aussi bien des œuvres comiques et souriantes que des histoires dramatiques et tragiques dans lesquelles les deux genres – seria et buffa – alternent dans les deux tonalités. Danielle Pister contera alors l’origine de ce genre musical qui, au départ, est un divertissement aristocratique pour les palais d’été. Puis, la zarzuela, va s’étendre et devenir très populaire au XIXème siècle. « La Vida Breve » raconte l’histoire tragique de Salud, une pauvre gitane qui vit en Andalousie. Elle aime mais, surtout, se croit aimée de Paco alors que ce dernier est promis, aime et va épouser une riche héritière Carmela dont, bien évidemment, la jeune gitane ignore l’existence. La seconde partie de l’œuvre se déroule précisément au moment des fiançailles auxquelles, médusée, Salud assiste de l’extérieur de la propriété. Sa stupéfaction et son désespoir sont tels que, parvenue au portail de la somptueuse villa où se déroule la fête des fiançailles, elle va se laisser mourir devant les grilles sans prendre aucun poison ni avoir recours à une arme blanche. Elle a simplement et tragiquement perdu toute raison de vivre réalisant alors qu’elle a été le jeu d’une tromperie amoureuse infâme qui la fait, mystérieusement, tomber morte.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    19 mai 2024

    Les feux de l’amour sorcier

    59 min
    L’œuvre de Manuel De Falla « El Amor Brujo » - « L’amour sorcier » -est, en la circonstance de sa production à l’Opéra-Théâtre de l’Eurométropole de Metz pour la fin de la Saison 23/24, associée en ouverture au drame lyrique en deux actes « La Vida breve » qui fera suite à cette première partie.
    Précisons que ce drame lyrique – La Vida Breve – sera traitée dans l’émission suivante dont vous trouverez le podcast explicatif sous le numéro 2421. Pour remettre l’émergence de cette œuvre dans le contexte foisonnant du début du XXème siècle à Paris, il est important de signaler que de nombreux ballets sont créés à Paris. Ils le sont souvent sur la commande de Diaghilev, le directeur des Ballets Russes. Citons, pour mémoire, que c’est le chef d’origine messine Gabriel Pierné qui est à la baguette lors de la création de L’oiseau de feu en 1910. N’oublions pas que Paris, en cette période, est un centre artistique majeur où se font…et se défont les réputations. Des disciplines artistiques différentes : peinture avec Picasso, chorégrahique avec Michel Fokine, musique avec Stravinski : Petrouchka en 1911 puis le Sacre du Printemps en 1913, Daphnis et Chloé de Maurice Ravel en 1912… se rencontrent autour de projets impliquant plusieurs disciplines artistiques.
    L’amour sorcier est un ballet pantomime pour orchestre de chambre et cantaora c’est-à-dire une chanteuse de flamenco. Le thème de cette pantomime en 16 tableaux trouve ses racines dans les mélopées propre au chant gitan qui se pratique dans les rues et les places de l’Andalousie. Elle raconte l’histoire d’une jeune femme poursuivie par un démon « l’amour sorcier » qui l’empêche de faire le deuil de l’amour – et du mari – qu’elle a perdu. Le défunt serait censé venir perturber le nouvel amour qui se dessine : la veuve « joyeuse » oubliant celui qui vient de la quitter. Le fantôme sera peu à peu attiré par le feu dans lequel il va tomber et disparaître à jamais. Laissant la veuve toute à sa joie et à sa nouvelle vie.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    12 mai 2024

    Deux amoureux du répertoire français deuxième partie

    59 min
    Nous suivons dans cette seconde émission le parcours choisi par deux chanteurs qui comptent actuellement dans les distributions des grandes scènes nationales et internationales : Benjamin Bernheim et Cyril Dubois. Ce sont tous les deux des ténors. Nous allons plus spécifiquement nous intéresser à Cyril Dubois qui est un « ténor de grâce » - c’est-à-dire un « ténor léger ». Nous pourrons vérifier et apprécier, au cours d’extraits choisis dans son dernier disque « So Romantique » paru sous les auspices du Palazetto Bru Zane, des airs qui nous permettent de rendre hommage à l’opéra français. Le choix proposé par Cyril Dubois nous incite à retrouver des compositions connues de compositeurs célèbres – Auber, Boieldieu, Halévy, Donizetti, Gounod- mais aussi d’autres moins célèbres comme Luce-Varlet, Clapisson, Dubois. Nous réserverons – pour des raisons de chauvinisme bien compréhensible et excusable – une place particulière à Ambroise Thomas, compositeur messin dont le célèbre Mignon ne doit pas faire oublier des opus moins connus : Le roman d’Elvire et Raymond qui figurent sur le disque de Cyril Dubois. Ils laissent aussi préfigurer un autre succès international : Hamlet.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    5 mai 2024

    Deux amoureux du répertoire français

    58 min
    Nous suivrons au travers de leurs productions discographiques deux ténors de premier plan : Benjamin Berhneim pour son disque ( 2019) intitulé de son seul nom et Cyril Dubois pour un disque, plus récent, (2023) dont le titre est So romantique !
    Il ne s’agit, bien sûr pas, de faire une comparaison entre ces deux voix qui tiennent actuellement l’un et l’autre le devant de la scène lyrique française. Mais, plus exactement, de comprendre et de bénéficier du regard et du choix qu’ils ont faits – plus pour le second que le premier – du répertoire de l’opéra français. Ces divers morceaux et extraits nous permettront d’explorer chez Bernheim toutes les facettes de sa palette vocale et de découvrir chez Cyril Dubois les traces du « ténor de grâce » devenu le « ténor de demi caractère ». Il nous permettra d’entendre pour Cyril Dubois les choix de répertoire qui vont de Boildieu et sa célébrissime Dame Blanche écrite en 1825 pour Louis Ponchard et quelques années plus tard La fille du Régiment de Donizetti avec l’air de Tonio « Ah mes amis quel jours de fête » où les vaillants contre ut réalise un mélange entre des lignes vocales belcantistes typiquement italiennes et la romance française. On notera également, au passage, leur affinité commune pour Gounod.

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