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Une émission avec le Cercle lyrique de Metz

Rats d'Opéra

Émission présentée par Jean-Pierre Vidit

Cette émission est proposée par Jean-Pierre VIDIT, Président du Cercle lyrique de Metz. Avec lui, vous ferez des voyages au travers de l’art lyrique qui va de l’opéra à l’opérette jusqu'à la comédie musicale. Les grands évènements de la vie lyrique locale, les grandes œuvres et celles moins connues et les grands interprètes serviront de canevas à ses itinéraires musicaux. Un mot d’ordre: du plaisir, beaucoup de musique et quelques commentaires.

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Episodes

  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    20 décembre 2024

    Spécial Noël

    59 min
    Nous allons évoquer, pour ce Spécial Noël, en compagnie de Jean-
    Pierre Pister la carrière non pas d’un chanteur mais celle d’une
    œuvre chantée dans toutes les églises du monde entier : le Minuit
    Chrétien. Il sera mis en musique en 1847 par Adolphe Adam un
    compositeur français qui s’appuyait sur un texte de Placide Cappeau
    qui a été écrit en 1843. La première exécution eut lieu à l’occasion
    des travauwx de rénovation de l’église de Roquelaure pour la messe
    de minuit. Il va de soi que cette œuvre traversera les mers et les
    océans et sera donnée, en langue anglaise, sous le titre Holy Night
    grâce à la traduction de John Sullivan Dwight en 1858. Nous
    entendrons donc diverses interprétations de ce cantique avec les voix
    de José Luccionni, Michel Dens,Tony Poncet et pour les versions
    anglophones de Thomas Hampson, Leontyne Price et Barbara
    Hendriks. Nous terminerons ceette exploration par la version du
    ténor péruvien Juan Dieg Florez qui alterne les deux versions sur le
    plan de la langue. Au point de départ de l’émision, Jean Pierre Pister
    déploiera une partie de la carrière d’Adophe Adam. Il fera un rappel
    de ses principales compositions dont l’une d’elle, évoquée
    vocalement par Michaël Spyres, fut incontestablement son plus
    grand succès à l’Opéra Comique en 1836 : Le Postillon de
    Longjuneau. Il ne faut pas oublier les balais célèbres comme Giselle
    (1841) et le Corsaire (1856) ainsi que le Toréador en 1849 avec sa
    célèbre comptine « Ah vous dirais je maman ? » reprise en récital par
    de très grands noms de l’art lyrique. Jean-Pierre Vidit, Président du Cercle
    lyrique de Metz
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    13 décembre 2024

    Ricardo Muti, grand maestro lyrique ET symphonique

    58 min
    C’est en compagnie de Jean-Pierre Pister que nous évoquons
    une personnalité marquante de la scène musicale
    internationale : Ricardo Mutti né à Naples en 1941. Après une
    formation au Conservatoire Verdi de Naples, Ricardo Mutti se
    fait remarquer au concours Guido Cantelli qui le propulse
    Chef du Mai musical florentin qui va amorcer sa carrière
    internationale. Il se produit alors sur toutes les grandes
    scènes et, en 1980, prend la direction de l’orchestre de
    Philadelphie. Il est aussi régulièrement invité par les grandes
    phalanges comme l’Orchestre philarmonique de New York,
    l’orchestre national de France et le Philarmonique de Berlin
    habituellement dirigé par Herbert von Karajan. Il sera six fois
    chef invité pour le Concert du Nouvel an avec l’Orchestre
    philarmonique de Vienne et tiendra encore la baguette dans
    l’édition prochaine en Décembre 2025. Notons que la carrière
    de Ricardo Muti s’est aussi beaucoup consacrée à l’opéra et
    au chant lyrique. Il a enregistré pas moins de 77 opéras dont
    36 œuvres de Verdi, 7 de Bellini, 7 de Puccini et 4 de Rossini.
    C’est surtout dans les versions concert – c’est-à-dire sans
    l’artifice de la mise en scène – que le maestro aimait à se
    produire. Cela lui permettait de mettre en valeur le rôle de
    l’orchestre dans l’exécution de l’œuvre mais aussi de
    magnifier les voix qui pouvaient aller de ténor parfaitement
    consacrés comme ce fût le cas pour Luciano Pavarotti et son
    interprétation de Paillasse avec l’Orchestre de Philadelphie –
    l’un de « Big Five » - ou de jeunes débutants comme Piero
    Pretti pour Cavalleria Rusticana.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    6 décembre 2024

    Ariodante : le 1 er opéra anglais de Haendel.

    59 min
    Rappelons que la partition écrite par Haendel offre un véritable
    renouvellement du langage musical et une conception théâtrale
    recentrée sur l’expression des sentiments. Et de fait, il y aura une
    effusion de situations sentimentales douloureuses que le
    compositeur utilise à bon escient pour décrire les souffrances de ses
    protagonistes. De fait, certains personnages sont – Le Prince
    Ariodante - et sa fiancée - la princesse Ginevra – manipulés par
    d’autres. Pour y parvenir, Haendel s’appuie sur la qualité d’un livret
    dont les ressorts dramatiques sont importants. Cette manière de
    faire contraste avec les œuvres antérieures où l’intrigue peut paraître
    confuse et sans véritable ressort dramatique. Pierre Degott nous
    guide alors dans le synopsis d’Ariodante. Il s’agit d’une intrigue
    amoureuse qui, par bien des égards, n’est pas sans rappeler l’Otello
    de Shakespeare. Un « méchant » - le Duc Polinesso - instille avec la
    complicité de la suivante de la Princesse, Dalinda, le doute dans
    l’esprit de l’amoureux – le Prince Ariodante - d’une femme – la
    Princesse Ginevra - qu’au Polinesso fond convoite. Le Duc Polinesso
    espére, par ce doute, provoquer la rupture sentimentale et le
    détachement de la Princesse. Il veut provoquer le désespoir
    suicidaire du Prince Ariodante qui décidera de mettre fin à ses jours
    sans succès. En empêchant, la disparition du seul témoin de la
    manipulation, le Prince Ariodante fera éclater la vérité de cette
    odieuse manipulation.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    29 novembre 2024

    Ariodante, 1 er Opéra de Haendel pour Covent Garden

    58 min
    Ariodante est un opéra-séria de Georg Friedrich Haendel,
    compositeur qui a fait l’essentiel de sa carrière à Londres bien qu’il
    soit né en Allemagne. Cet opéra restera au frontispice de l’opéra
    pour 11 représentations : ce nombre dénote le succès qu’il a
    remporté auprès du public. En fait, précisions qu’Haendel a produit
    49 opéras sur une période de 50 années. Le musicien, on le verra
    pour Ariodante, détournera un peu les règles de ce genre de
    composition en introduisant la danse et le ballet en raison de la
    présence à Londres de la compagnie qui avait pour danseuse étoile
    Marie Sallé. Mais l’utilisation de la danse n’est pas introduite dans la
    scénographie et dans le déroulé de l’opéra uniquement comme un
    divertissement. Au contraire, la danse vient enrichir l’histoire : ce qui
    est le cas lors de l’acte 2 où le ballet traduit, pendant le sommeil de la
    Princesse Ginévra, les pensées secrètes et intimes du personnage
    principal qui, à son réveil, ne termine pas cette séquence onirique par
    une aria forcément sublime mais par un récitatif qui laisse au
    spectateur la possibilité de laisser libre cours à son imagination à
    partir de ce qu’il venait de d’entendre et visualiser. Avant l’arrivée à
    Londres, Haendel a composé des œuvres en Allemagne et en Italie.
    Puis parti pour Londres, il frappe un grand coup avec Rinaldo qui va
    lui permettre de régner pendant 10 ans sur la production opératique.
    Malgré ces succès, la compagnie a fait faillite en même temps que le
    compositeur voit naître une compagnie rivale soutenue par la
    noblesse. De plus, il perd son théâtre - Haymarket - mais grâce aux
    somptueuses royalties du créateur du Beggar’s opéra – L’opéra du
    gueux – (John Rich), il entre dans un nouveau bâtiment qui est
    encore actuellement – un peu modifié – sur le même emplacement
    mais est devenu le Royal Opéra House qui, soit dit en passant, abrite
    également le Royal Ballet. On verra avec Pierre Degott les batailles
    engagées pour pouvoir bénéficier des meilleurs chanteurs alors que
    l’Opéra de la noblesse disposait de moyens considérables. Cette
    situation permit à Haendel, de façon originale, de choisir des
    chanteurs anglais qui se mélangèrent avec les stars italiennes pour
    assure le succès de ces productions.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    22 novembre 2024

    La dernière à l’échafaud ou Le dialogue des Carmélites.

    59 min
    En compagnie de M.F.Montfort, nous évoquons un opéra qui occupe une place à part dans le répertoire lyrique français et, bien évidemment, du fait de son succès, international. Il s’agit du « Dialogue des Carmélites » composé par Francis Poulenc à partir de 1953 sur un texte du romancier Georges Bernanos qui s’était inspiré d’une nouvelle de Gertrude Von Le Fort intitulée « La dernière à l’échafaud ». L’histoire, qui sert de trame à l’opéra, relate le martyre – sous le régime de la terreur instauré par la révolution française – de nonnes – 16 au total – cloîtrées dans un couvent situé à Compiègne. Ces religieuses seront exécutées, en raison de leurs croyances, 10 jours avant la mort de Robespierre qui signe la fin de la Terreur. Le compositeur, Francis Poulenc, à 37 ans, suite à la mort d’un ami d’enfance fait un retour vers la foi catholique. Ses compositions seront alors d’inspiration religieuse. L’opéra sera représenté en italien à Milan en 1957 puis, peu après, à l’Opéra de Paris. On y suit, à la fois, la vie du Carmel confronté à l’irruption du drame en ses murs ainsi que le trajet de la frêle Blanche de la Force qui veut rentrer au Carmel afin d’y trouver la force de vivre. Le Chevalier de la Force, frère de Blanche veut protéger la jeune femme de la Terreur mais Blanche, déjà entrée au Carmel, refuse car elle s’y sent en sécurité. Toutefois, elle s’enfuit chez son père qui sera guillotiné car aristocrate. Elle viendra discrètement assister au martyr public de ses sœurs dans le Christ qui en montant à l’échafaud entonnent le Salve Regina. Blanche les suit, signant alors son adhésion au Carmel. La tension dramatique de l’opéra est à son comble dès lors que sa voix se tait comme celle des autres religieuses.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    15 novembre 2024

    Puccini à la source : Messa di gloria

    59 min
    Année Puccini oblige à l’occasion du centenaire de sa mort à
    Bruxelles lors du traitement puis de l’opération de son cancer de la
    gorge. Il est donc normal d’évoquer l’ensemble des œuvres que le
    maestro a laissé et qui font à la fois sa gloire et la bonne fortune des
    maisons d’opéras qui le programme régulièrement et avec succès
    C’est en compagnie d’Alain Madella du Cercle Lyrique de Metz que
    nous redécouvrons l’un des premiers opéras de Giacomo Puccini, en
    quatre tableaux, composé entre 1892 et 1895. Il s’inspire du livre
    d’Henri Murger « Scènes de la vie de Bohème » dont Giacosa et Illica
    vont tirer le livret italien. Auréolé de son succès « Manon Lescaut »
    s’il retrouve les mêmes librettistes, Puccini ne s’enferme pas dans le
    style qui a fait son succès.Il tranche dans les airs les plus populaires
    par ses audaces harmoniques et dramatiques dont certaines viennent
    de ses études musicales au Conservatoire de Milan pour le travail de
    fin d’étude. Ces nouvelles donnes musicales de composition
    déstabilisent le public. Bien que dirigé de main de maître par le
    maestro Arturo Toscanini, le succès n’est pas au rendez-vous lors de
    la première. Le public se ralliera à la composition dans les semaines
    suivantes assurant à l’œuvre de Puccini un succès qui va dépasser la
    cadre italien et s’imposer sur toutes les scènes internationales pour
    devenir l’un des opéra les plus représentés car finalement il parle de
    l’amour, de l’usure du temps puis de la mort.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    8 novembre 2024

    José Luccioni (1903_1978) : un ténor oublié

    58 min
    C’est en compagnie de Danielle Pister que nous allons évoquer la
    carrière d’un ténor français dont, malheureusement, les traces
    discographiques sont assez ténues pour n’entretenir qu’à minima sa
    mémoire et surtout sa manière de donner corps à l’interprétation des
    nombreux personnages lyriques que sa carrière lui a fait interpréter.
    Corse de naissance, José Luccioni a fait, comme beaucoup de ses
    confrères, une carrière à l’époque où les maisons d’opéra
    disséminées dans notre pays et dans ses satellites reproduisaient des
    programmes - chantés en français - qui faisaient la part belle aux
    « tubes » du répertoire ( Puccini, Gounod, Bizet, Massenet…). Ils
    étaient, peu ou prou, données régulièrement et dans des productions
    quasi identiques sur le plan des décors et de la mise en scène sans
    connaître pour autant les défaveurs ou la lassitude d’un public se
    déplaçant en masse pour les entendre et les voir. Comme toujours,
    une telle admiration est liée à des souvenirs personnels : ceux d’un
    père, amateur passionné d’opéra, qui, très tôt, conduisait toute sa
    famille à chaque représentation donnée dans le Théâtre municipal
    d’Oran où les troupes françaises venaient régulièrement faire escale.
    Artiste de grande qualité et de grande renommée et doué d’un
    caractère bien trempé, il quitta, bien avant le lever de rideau, le
    célèbre récital donné par Callas à l’Opéra de Paris devant le gotha
    politique et artistique. Il devait, en principe, lui donner la réplique
    dans le second acte de Tosca. En raison du fait que son nom ne
    figurait pas sur l’affiche dans une graphisme identique à celui de la
    diva, le réduisant de ce fait au rôle d’un faire-valoir inacceptable pour
    lui. Pour autant, nombre de ses « descendants » chanteurs se
    réfèreront à son style et à sa force d’incarnation des personnages en
    même temps qu’à son respect de la partition. Finalement, un modèle
    est d’autant plus vivant par le souvenir couplé aux
    témoignages. « Rien de tout cela ne manquait à José Luccioni »
    conclut Danielle Pister.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    1 novembre 2024

    La vie de Bohème de Puccini

    58 min
    C’est en compagnie d’Alain Madella du Cercle Lyrique de Metz que nous redécouvrons l’un des premiers opéras de Giacomo Puccini, en quatre tableaux, composé entre 1892 et 1895.
    Il s’inspire du livre d’Henri Murger « Scènes de la vie de Bohème » dont Giacosa et Illica vont tirer le livret italien. Auréolé de son succès « Manon Lescaut » s’il retrouve les mêmes librettistes, Puccini ne s’enferme pas dans le style qui a fait son succès.Il tranche dans les airs les plus populaires par ses audaces harmoniques et dramatiques dont certaines viennent de ses études musicales au Conservatoire de Milan pour le travail de fin d’étude. Ces nouvelles donnes musicales de composition déstabilisent le public. Bien que dirigé de main de maître par le maestro Arturo Toscanini, le succès n’est pas au rendez-vous lors de la première. Le public se ralliera à la composition dans les semaines suivantes assurant à l’œuvre de Puccini un succès qui va dépasser la cadre italien et s’imposer sur toutes les scènes internationales pour
    devenir l’un des opéra les plus représentés car finalement il parle de l’amour, de l’usure du temps puis de la mort.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    25 octobre 2024

    Spyres avant Wagner 1

    59 min
    Le ténor américain Michael Spyres né en 1979
    dans le Missouri dans une famille de musicien est probablement
    l’une des figures importantes de la scène internationale. Cet artiste a
    fait évoluer sa voix vers ce que l’on appelle le « baryténor » qui n’est
    pas une nouvelle catégorie vocale sorte de variété hybride entre le
    baryton et le ténor.IL est défini par le Nouveau dictionnaire Webster
    come « une voix chantée de baryton avec pratiquement uen gamme
    de ténor ». Michael Spyres emploie le terme de «baryténor» pour
    définir sa voix, laquelle allie aigus insolents et solidité du registre
    grave. Il est utile de préciser qu’il ne s’agit pas là d’une nouveauté :
    cette catégorie a toujours existé mais elle se cachait à la vue de tous
    au sein de différents ouvrages. Il ne faut pas perdre de vue qu’au
    18 ème siècle, en plein apogée de l’ère baroque, les baryténors
    rivalisaient de virtuosité et de prouesses techniques avec les fameux
    castrats qu’ils arrivaient à surpasser. C’est Étienne Méhul (1763-
    1817) un compositeur d’après la révolution française qui au travers
    d’un opéra qui a passé la barrière du temps – Ariodant en 1799 -
    participe à la promotion de la voix de baryténor : ce qui eut de
    profondes répercussions sur l’opéra de la période romantique.Méhul
    introduit d’ailleurs le « motif de réminiscence » qui est un thème
    musical associé à une idée particulière dans l’opéra. On retrouvera ce
    procédé sous le terme de leitmotiv dans la musique dramatique
    de Richard Wagner. Nous suivrons dans la seconde partie de
    l’émission consacrée à Michaël Spyres l’évolution de sa voix et les
    choix qu’il a faits pour mettre à son répertoire des œuvres de Rossini
    – dont il fût très tôt dans sa carrière un interprète exceptionnel – du
    grand opéra à la française – Meyerbeer, Auber, Méhul – et de
    Wagner.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    18 octobre 2024

    Reinoud et les brunettes

    60 min
    Reinoud van Mechelen n’est pas un inconnu pour les auditeurs qui suivent Rats d’Opéra.
    nous avions fait écho à ses deux précédentes productions qui retraçait les carrières de deux chanteurs – Dumesny et Legros – qui furent les interprètes privilégies pour ne pas dire exclusifs au 17 ème siècle de Jean-Baptiste Lully – alors tout-puissant Surintendant de la Musique du Roi Soleil - et de Christophe Willibad Glück pour le 18 ème appelé à la cour par Marie Antoinette – dont il fût le professeur de clavecin – pour
    pourvoir aux fêtes versaillaises. Le ténor Reinoud Van Mechelen qui,
    accompagné de son orchestre, A nocte temporis, va nous faire
    voyager trois siècles en arrière pour découvrir ce que l’on appelle les
    « brunettes » c‘est à dire des chansons, plutôt populaires , qui
    mettent en scène les amours des bergers et des bergères. Les
    brunettes sont donc de petits airs qui tirent leur nom d’un recueil
    publié par Ballard au 18 ème siècle. C’est Loïc Chahine qui le précise
    dans la présentation de cet album. Ce n’est toutefois pas une mode
    nouvelle puisque ce goût pour les histoires de bergers et de bergères
    prend ses racines sous Louis XIII à partir d’un ouvrage – l’Astrée – qui
    ne comportait pas moins de cinq mille pages qui racontaient les
    histoires du berger Céladon et de la bergère Astrée qui donne son
    nom au recueil cité. En fait, les brunettes ne visent pas l’originalité.
    Elles sont perpétuellement chantées accompagnées par la musette
    de cour une sorte de fille naturelle de la cornemuse.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    11 octobre 2024

    Magicien D'oz

    59 min
    Avant toute chose Le magicien d’Oz est d’abord un grand classique de la littérature enfantine dans le monde anglophone. Il a été écrit
    ar Lyman Frank Baum. Publié aux États-Unis en 1900 aux éditions Georges Hill Company, il est agrémenté des illustrations de William
    Wallace Denslow. Il faudra, toutefois, attendre 31 ans pour qu’il soit publié en France. C’est l’un des livres les plus lus au monde! Il en a
    été tiré, bien sûr, plusieurs adaptations cinématographiques plus ou moins réussies. Celle dont nous allons parler, dirigée par Victor
    Fleming, a fortement marqué des générations de cinéphiles et verra l’ascension au rang d’un vedettariat planétaire la jeune Judy Garland.
    Ce rôle, précisons-le, était initialement prévu pour la star de la Twentieth Century Fox – Shirley Temple – que la célèbre compagnie
    refusa de prêter à sa concurrente Metro Goldwin Mayer. On lui donne donc ce rôle par défaut. Louis Mayer reconnaissant les qualités
    de la jeune star fera, peu après, du duo Judy Garland et Mickey Rooney un couple de cinéma dont le patron de la compagnie
    cinématographique raffolait des productions « familiales ». Mais revenons au Magicien d’Oz. Judy Garland y tient le rôle principal en
    susurrant un air qui sera l’un des plus célèbres standards repris par les plus grands noms de la scène internationale : Over the rainbow
    composé par Harold Arlen et Herbert Stothart pour la musique et Edgar Yipsel Harburg pour les paroles. Cette chanson figure en 1ere
    au classement des 100 plus grandes chansons au monde. Même si la chanson commence par « Somewhere over the rainbow » son titre
    supprime le « Somewhere » qui, a la fin des années 30, va incarner les espoirs et les rêves d’une jeunesse aspirant à un monde idéal
    d’amour et de joie auquel conduit la « yellow brick road » à qui Elton John dans un album écrit en trois jours dit un au revoir poignant.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    4 octobre 2024

    Puccini et l’Hirondelle

    59 min
    Nous sommes en 2024 en pleine célébration du 100ème anniversaire de la mort de Giacomo Puccini, décédé à Bruxelles des suites de son cancer de la gorge. A cette occasion – puisque de nombreuses œuvres de Puccini sont régulièrement programmées par les opéras du monde entier – les directeurs d’opéra – comme le Metropolitan Opéra de New-York - ont joué la carte de l’originalité et programmé l’un des derniers opéras du maître de Torre del lago : La Rondine. Cette œuvre se situe après Madame Butterfly et précède La Fancuilla del West, le Triptyque et bien évidemment l’opéra inachevé : Turandot. Nous ferons donc avant d’aborder la Rondine un bref rappel des énormes succès que Puccini a aligné au fil des années. On peut être étonné de ce que Puccini plutôt habitué aux drames – quelques fois violents - accepte alors de travailler pour faire une œuvre légère dans un théâtre – le Carltheater - habitué aux opérettes donc au genre léger souvent décrié par les « vrais » amateurs de chant lyrique. Mais les riches commanditaires se trouvent effectivement dans la patrie de la musique et de l’opérette viennoises : Vienne. L'hirondelle est une métaphore qui raconte l’histoire de Magda, une courtisane qui laisse son riche protecteur Rambaldo pour un jeune homme séduisant Ruggero. C’est donc ici le thème de l’amour bafoué qui est au cœur de l’œuvre. Est-ce pour cela qu’on a souvent rapproché cet opéra de de l’opéra de Verdi : La Traviata ? La ressemblance est frappante puisque toutes les deux doivent sacrifier leur amour au nom des conventions sociales. Magda retournera auprès de son banquier Rambaldo comme l’hirondelle à son nid. C’est donc l’amour de Ruggero pour Magda qui sera bafoué. « N’ y a-t-il pas d’amour heureux » comme l’écrivit Louis Aragon ?
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    27 septembre 2024

    L’étoile filante : Jodie Devos 2

    59 min
    Suite à la brusque et tragique disparition de Jodie Devos qui a laissé nombre de ses admirateurs tristes et décontenancés, nous poursuivons notre évocation de la carrière de cette brillante soprano belge. D’abord en mettant en évidence ses liens avec d’autres sources d’inspiration que le seul répertoire lyrique puisqu’au début de sa carrière elle s’inspire du rock et du jazz et notamment du groupe Queen dont le chanteur écrit une chanson « You take my breath away » qu’elle reprendra dans une version piano-voix impressionnante. Même si elle chante les rôles coloratures habituels, elle dit son souhait de ne pas se cantonner à ce seul répertoire et ne chantera le rôle de la reine de la nuit extrait de la Flute enchantée « que » trois fois car artistiquement elle en avait fait le tour. Une légère et rapide incursion dans le baroque (Stabat Mater de Pergolesi) et dans le contemporain avec l’œuvre de Philippe Boesmans (On purge bébé) chanté, chez elle, au Théâtre de la Monnaie à Bruxelles. Mais c’est dans le grand opéra à la française (Meyerbeer, Halevy…) que, sur le modèle de Marie Cabel, autre gloire belge, dans lequel elle retrouve la possibilité d’exploiter toutes les qualités de sa voix où comme le dit Alexandre Dratwicki « elle peut se laisser aller à jeter à profusion des traits qui subjuguent, en banalisant contre-ut, contre-ré et contre-mi, enfilés sans effort en collier de perles à triple rang. » Laissons-nous porter par ce qu’il est, je crois, possible d’appeler une certaine générosité.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    20 septembre 2024

    L’étoile filante : Jodie Devos 1

    58 min
    Suite à la brusque et tragique disparition de Jodie Devos qui a laissé nombre de ses admirateurs tristes et décontenancés, nous poursuivons notre évocation de la carrière de cette brillante soprano belge. D’abord en mettant en évidence ses liens avec d’autres sources d’inspiration que le seul répertoire lyrique puisqu’au début de sa carrière elle s’inspire du rock et du jazz et notamment du groupe Queen dont le chanteur écrit une chanson « You take my breath away » qu’elle reprendra dans une version piano-voix impressionnante. Même si elle chante les rôles coloratures habituels, elle dit son souhait de ne pas se cantonner à ce seul répertoire et ne chantera le rôle de la reine de la nuit extrait de la Flute enchantée « que » trois fois car artistiquement elle en avait fait le tour. Une légère et rapide incursion dans le baroque (Stabat Mater de Pergolesi) et dans le contemporain avec l’œuvre de Philippe Boesmans (On purge bébé) chanté, chez elle, au Théâtre de la Monnaie à Bruxelles. Mais c’est dans le grand opéra à la française (Meyerbeer, Halevy…) que, sur le modèle de Marie Cabel, autre gloire belge, dans lequel elle retrouve la possibilité d’exploiter toutes les qualités de sa voix où comme le dit Alexandre Dratwicki « elle peut se laisser aller à jeter à profusion des traits qui subjuguent, en banalisant contre-ut, contre-ré et contre-mi, enfilés sans effort en collier de perles à triple rang. » Laissons-nous porter par ce qu’il est, je crois, possible d’appeler une certaine générosité.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    13 septembre 2024

    Survolons la Saison Volume 2

    58 min
    Au cours de cette émission, nous allons poursuivre le survol de la saison 24/25 dans les différentes scènes lyriques de notre Grande Région Est.
    ET nous commencerons de façon un peu pétaradante par le spectacle de fin d’année de l’Opéra Théâtre de l’Eurométropôle de Metz qui sort des cartons Le Chanteur de Mexico qui tint l’affiche, pendant 5 années, à Paris et s’enorgueillit de 1.250.000 disques vendus contraignant la firme Pathé, productrice du disque, à changer ses chaînes de production pour faire face à la demande. Nous essaierons de montrer que Luis Mariano, sa vedette inoxydable, était un authentique ténor, formé par la cantatrice Jeanine Aubin et qu’il pouvait chanter les airs du répertoire. Lequel sera à l’honneur avec les Contes d’Hoffmann de Jacques Offenbach à Strasbourg et à Reims. Deux extraits majeurs de cette œuvre qui est un peu un anti opéra puisqu’il raconte approximativement mais à des temps différents la même histoire : celle des démêlés affectifs de son personnage principal, double à peine voilé du compositeur. Après un passage chez Mozart pour son Cosi Fan Tutte à Metz nous verrons à Nany une comédie musicale de J.Styne et S. Sonhdheim Gypsy. N’oublions pas que Jules Styn est le compositeur de Funny Girl qui comme Gypsy se passe dans les coulisses du spectacle et du théâtre. Stephen Sondheim est, par ailleurs, l’un des compositeurs de lyrics majeurs puisqu’il a à son palmarès les plus belles comédies musicales dont entre autres succès : West Side Story, Sweeney Todd, Sunday in the park with Georges sur le vie du peintre impressionniste Georges Seurat., Sweeney Todd qui sera à l’affiche de l’Opéra National du Rhin. Nous terminerons ce panorama forcément restrictif par Tchaïkovski et son célèbre Eugen Oneguin qui sera à l’affiche de l’Opéra National de Lorraine dont nous écouterons la célèbre lettre de Tatiana un des temps forts de l’œuvre.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    6 septembre 2024

    Base "Rat d'opéra"

    58 min
    Cette émission qui entâme la 8 ème saison de Rats d’Opéra change d’horaires puisqu’elle sera diffusée dorénavant le vendredi de 13h30 à 14h30 touhjours sur la même fréquence. Elle comportera deux volets : un qui sera destinée à vous immerger dans les différents lieux de créations lyriques de la Grande Région Est ( Metz, Nancy, Strasbourg et Reims) et aussi de nos voisins les plus immédiats ( Le Luxembourg et le Staatsoper de Sarrebrück). L’autre est fidèle à notre tradition qui est de vous proposer des extraits nombreux des œuvres au frontispice des maisons d’opéra. Nous déploierons les spectacles programmés par ces différentes scènes pour la première partie de la saison jusque Noël et la fin de l’année. Ces différentes programmations vous permettront d’entendre des extraits musicaux de La Rondine, Barbe Bleue, Ariodante et un large extrait de Tosca pour finir par la Cenrentola de Rossini qui sera à l’affiche des fêtes de Noël à Nancy. Nous ferons toutefois une place spéciale pour nos voisins rémois dont l’Opéra passe sous la direction d’une compagnie – et non d’un seul directeur – Les Frivolités parisiennes en faisant la
    part belle au répertoire lyrique léger des XIX et XXème siècle comme le montre un extrait de Gosse de riche et, pour cette saison, de Coup de roulis d’André Messager qui a remporté un vif succès lors de sa création à l’Athénée Louis Jouvet en 2023. Nous poursuivrons, bien sûr, la découverte des autres productions que le public aura le plaisir de découvrir au fil de la deuxième partie de la saison 24/25.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    6 septembre 2024

    Survolons la saison Volume 1

    58 min
    Cette émission qui entame la 8èmesaison de Rats d’Opéra change d’horaires puisqu’elle sera diffusée dorénavant le vendredi de 13h30 à 14h30 toujours sur la même fréquence.
    Elle comportera deux volets : un qui seront destinées à vous immerger dans les différents lieux de créations lyriques de la Grande Région Est ( Metz, Nancy, Strasbourg et Reims) et aussi de nos voisins les plus immédiats ( Le Luxembourg et le Staatsoper de Sarrebrück). L’autre est fidèle à notre tradition qui est de vous proposer des extraits nombreux des œuvres au frontispice des maisons d’opéra. Nous déploierons les spectacles programmés par ces différentes scènes pour la première partie de la saison jusque Noël et la fin de l’année. Ces différentes programmations vous permettront d’entendre des extraits musicaux de La Rondine, Barbe Bleue, Ariodante et un large extrait de Tosca pour finir par la Cenrentola de Rossini qui sera à l’affiche des fêtes de Noël à Nancy. Nous ferons toutefois une place spéciale pour nos voisins rémois dont l’Opéra passe sous la direction d’une compagnie – et non d’un seul directeur – Les Frivolités parisiennes en faisant la part belle au répertoire lyrique léger des XIX et XXème siècle comme le montre un extrait de Gosse de riche et, pour cette saison, de Coup de roulis d’André Messager qui a remporté un vif succès lors de sa création à l’Athénée Louis Jouvet en 2023. Nous poursuivrons, bien sûr, la découverte des autres productions que le public aura le plaisir de découvrir au fil de la deuxième partie de la saison 24/25.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    14 juillet 2024

    La Boème un Drame Universel

    59 min
    C’est en compagnie d’Alain Madella du Cercle Lyrique de Metz que nous redécouvrons l’un des premiers opéras de Giacomo Puccini, en quatre tableaux, composé entre 1892 et 1895.
    Il s’inspire du livre d’Henri Murger « Scènes de la vie de Bohème » dont Giacosa et Illica vont tirer le livret italien. Auréolé de son succès « Manon Lescaut » s’il retrouve les mêmes librettistes, Puccini ne s’enferme pas dans le style qui a fait son succès.Il tranche dans les airs les plus populaires par ses audaces harmoniques et dramatiques dont certaines viennent de ses études musicales au Conservatoire de Milan pour le travail de fin d’étude. Ces nouvelles donnes musicales de composition déstabilisent le public. Bien que dirigé de main de maître par le maestro Arturo Toscanini, le succès n’est pas au rendez-vous lors de la première. Le public se ralliera à la composition dans les semaines suivantes assurant à l’œuvre de Puccini un succès qui va dépasser la cadre italien et s’imposer sur toutes les scènes internationales pour
    devenir l’un des opéra les plus représentés car finalement il parle de l’amour, de l’usure du temps puis de la mort.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    7 juillet 2024

    Best Of de la Saison 23-24 Deuxieme partie

    59 min
    Nous poursuivons de feuilleter notre album de la saison 23/24 dans
    la deuxième partie de l’année.
    Dans cette partie, nous avons fait une belle place à La Périchole de Jacques Offenbach dont des rediffusions sur les ondes télévisuelles ou radiophoniques ont programmé de nombreuses rediffusions dans la version de Marc Minkowski. Avec des interprètes divers. En restant dans l’atmosphère sud-américaine, nous découvrons un ouvrage rare : Florencia en el Amazonia que le Métropolitan Opéra avait exhumé dans une près belle scénographie. Nous restons sur le continent américain mais cette fois plus au Nord puisqu’il s’agit des États-Unis et de New York en particulier. Nous y retrouvons l’œuvre de Léonard Bernstein mais dans la version que Gustavo Dudamel en a donné pour le film de Steven Spielberg qui en donne, paradoxalement, une version assez novatrice. Nous quittons les affres et les conflits du 20ème siècle pour nous plonger dans le 17ème de Louis XIV et de son musicien, Surintendant de la Musique et de la Danse, qui règnera sans partage les œuvres de ce siècle.
    Nous en entendrons un extrait significatif. Nous terminerons cette
    émission en nous concentrant sur deux chanteurs différents mais qui
    occupent le devant de la scèn par leur talent :B.Bernheim et C.Dubois
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    30 juin 2024

    Best of de la saison 23-24 1ère partie

    59 min
    Effectivement, à ce jour, le rideau tombe sur la saison 23/24 et nous
    allons fermer les yeux sur toutes les belles images et tous les beaux
    spectacles que nous avons pu voir au cours de cette année. Vous
    nous avez suivis sur les scènes ou sur les disques sortis ou réédités
    pour satisfaire à notre passion commune : l’opéra, le lyrique pour
    peu qu’on l’entende au sens large c’est-à-dire tous styles confondus :
    opéra, bien sûr, mais aussi opérette, comédie musicale, chant
    baroque et chant sacré. Vous vous êtes probablement rendu compte
    que nous sommes attachés à cette diversité – un mot d’ailleurs à la
    mode ces temps-ci – et à donner un écho à tout ce que produit le
    spectacle vivant ou l’industrie discographique. Nous pourrons alors
    voyager grâce à La Bohème de Puccini puis grâce à la
    commémoration de la venue de Cocteau à Metz en 1962 nous
    remémorer les airs connus d’un ouvrage peu représenté : Pelléas et
    Mélisande. Nous ferons également un détour vers l’opérette en
    mettant en lumière le disque de Benjamin Lévy à la tête de
    l’Orchestre national de Cannes – Croisette - qui, entouré d’artistes de
    renom (L. Naouri. P. Petitbon…) signe un disque à la gloire de
    l’opérette des années 1920 dont Maurice Yvain fût une des gloires.
    Nous saluerons, par ailleurs, les efforts de Reinoud Van Mechelen qui
    continue de remettre au goût du jour les grands haute-contre
    souvent associés à des musiciens dont ils sont devenus les chanteurs
    quasi exclusifs. Enfin, pour saluer la création d’un ballet à l’Opéra
    Théâtre de Metz, - La belle et la Bête d’après le conte de Madame de
    Villeneuve- nous ferons référence au seul opéra que le conte ait
    inspiré : Zémyre et Azor de André- Ernest-Modeste Grétry, le
    compositeur de La caravane du Caire et professeur de clavecin de la
    Reine Marie Antoinette qui, par ailluers, pourvoyait aux fêtes de
    Versailles.

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