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Une émission avec le Cercle lyrique de Metz

Rats d'Opéra RCF - page 7

Émission présentée par Jean-Pierre Vidit

Cette émission est proposée par Jean-Pierre VIDIT, Président du Cercle lyrique de Metz. Avec lui, vous ferez des voyages au travers de l’art lyrique qui va de l’opéra à l’opérette jusqu'à la comédie musicale. Les grands évènements de la vie lyrique locale, les grandes œuvres et celles moins connues et les grands interprètes serviront de canevas à ses itinéraires musicaux. Un mot d’ordre: du plaisir, beaucoup de musique et quelques commentaires.

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Episodes

  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    6 mars 2022

    Toscanini  : le lyrique flamboyant

    57 min
    En compagnie de J.P.Pister, Vice-Président du Cercle Lyrique de Metz, nous
    continuons l’évocation de la longue carrière d’Arturo Toscanini.
    Parmi les nombreuses activités du maestro, il participera à la création de l’Orchestre de la Palestine constitué de nombreux musiciens qui fuyaient le nazisme. Après cette « ouverture » sous l’aile protectrice de Toscanini, cet orchestre connaîtra une carrière prestigieuse sous les baguettes, entre autres, de D.Barenboïm et de Z.Métha. La carrière de Toscanini, aux alentours de 1937, s’oriente vers le symphonique puisqu’aux États-Unis, il crée avec la NBC - dont les studios se trouvent à New York- de nombreux programmes symphoniques et, en version de concert, des œuvres lyriques avec ce que compte de mieux au niveau des interprètes. L’attachement de Toscanini à Verdi lui permettra finalement de réaliser la fusion entre le domaine lyrique et symphonique avec les œuvres religieuses de G.Verdi (Requiem) ou des commandes de circonstance comme L’Hymne des nations. De 1937 jusque son dernier concert d’Avril 1954, Toscanini va enregistrer pour NBC des concerts diffusés dans tous les États-Unis en alternant des œuvres symphoniques et opératiques parmi lesquelles l’une des œuvres préférées de Toscanini : Aïda et son célèbre chœur des hébreux.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    27 février 2022

    Toscanini : du symphonique au lyrique

    60 min
    Toscanini (1867-1957) , le premier « Maestrissimo »
    Nous proposons une série de quelques grandes figures de chefs d’orchestre polyvalents – pour les grands concerts symphoniques et dans la fosse pour les représentations d’opéra.
    Nous commençons cette série par deux émissions consacrées à l’immense chef italien, Arturo Toscanini (1867–1957).
    Dans un premier temps, nous couvrirons la carrière d’un exceptionnel musicien dont le répertoire symphonique était particulièrement étendu mais qui fut, d’abord, très lié à l’opéra de son temps. Directeur musical de la Scala de Milan, dans les premières années du XXe siècle, puis au cours des années 1920, il fut d’abord un intime de Verdi, décédé en 1901. Il dirigea les grandes productions du Metropolitan Opera de 1909 à 1915. Créateur, en 1892, du Paillasse de Leoncavallo, il fut très proche de Puccini dont il dirigea les premières mondiales de La Bohème, en 1896, de la Fille du Far-West en 1910, de Turandot en 1926. Son refus du régime mussolinien l’éloigna peu à peu de l’Italie. Il fut le premier chef d’orchestre étranger à diriger Wagner à Bayreuth, au tout début des années 30 mais l’imminence de l’arrivée d’Hitler au pouvoir mit fin à cette aventure. On le retrouve ensuite dans les premières années glorieuses du Festival de Salzbourg, où il dirige des productions inoubliables de La Flûte enchantée, de Fidelio, des Maîtres-chanteurs de Nuremberg. Mais cette période ne pouvait que prendre fin avec les rumeurs, de plus en plus persistantes, relatives à l’annexion de l’Autriche par l’Allemagne nazie, ce qui fut effectif en mars 1938. Ayant alors dépassé la soixantaine et s’étant, dans les mêmes années, couvert de gloire comme chef symphonique à la tête de l’Orchestre Philharmonique de New York, Toscanini envisagea de prendre sa retraite et ne dirigea dorénavant d’opéra qu’en version scénique.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    20 février 2022

    West Side Story : le rêve brisé

    59 min
    A l’occasion de la sortie du remake de West Side Story par le metteur en scène
    américain Steven Spielberg, nous découvrons le second volet de cette tragédie, dont le dénouement.
    A la différence de celui de Shakespeare, est nettement plus optimiste puisque l’héroïne, Maria, refuse de céder à l’escalade de la violence et de la vengeance et faire du drame un cause de rédemption et de réconciliation entre deux communautés que tout oppose. Cette seconde partie voit l’émergence du drame qui peu à peu se tisse, se précise puis se déclenche laissant sur le sol des victimes et autour des vies broyées. Nous profiterons de cette seconde émission pour comparer certains airs interprétés par les comédiens-chanteurs choisis par Steven Spielberg avce la version de l’œuvre dirigée par Leonard Bernstein lui-même entoure d’un cast prestigieux : Kiri Te Kanawa, José Carreras et Marilyn Horn que nous opposerons à Ansel Elgort (Tony) Rachel Ziegler (Maria ) Rita Moreno le transfuge du premier opus en 1961.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    20 février 2022

    West Side Story : le rêve brisé

    59 min
    A l’occasion de la sortie du remake de West Side Story par le metteur en scène
    américain Steven Spielberg, nous découvrons le second volet de cette tragédie, dont le dénouement.
    A la différence de celui de Shakespeare, est nettement plus optimiste puisque l’héroïne, Maria, refuse de céder à l’escalade de la violence et de la vengeance et faire du drame un cause de rédemption et de réconciliation entre deux communautés que tout oppose. Cette seconde partie voit l’émergence du drame qui peu à peu se tisse, se précise puis se déclenche laissant sur le sol des victimes et autour des vies broyées. Nous profiterons de cette seconde émission pour comparer certains airs interprétés par les comédiens-chanteurs choisis par Steven Spielberg avce la version de l’œuvre dirigée par Leonard Bernstein lui-même entoure d’un cast prestigieux : Kiri Te Kanawa, José Carreras et Marilyn Horn que nous opposerons à Ansel Elgort (Tony) Rachel Ziegler (Maria ) Rita Moreno le transfuge du premier opus en 1961.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    13 février 2022

    West Side story : un rêve

    59 min
    La planète médiatique s’est brusquement agitée à la nouvelle de la production, par le célèbre metteur en scène américain Steven Spielberg, de West Side Story, la comédie musicale créée le 26 Septembre 1957 eu Winter Garden Theater de Broadway.
    Elle a été reprise en 1961 dans un film dirigé par Robert Wise, chorégraphié par Jérome Robbins qui obtint un succès planétaire. Quel était donc l’intérêt de toucher à une œuvre aussi réussie et aussi adulée par le public qui en connait pratiquement le con tenu par cœur. Steven Spielberg s’intéresse à ce projet dès 2014 et souhaite que le scénario écrit par son ami Tony Kuschner reste au plus près de la comédie musicale.
    La différence vient de ce qu’il va utiliser à la fois des comédiens qui sont aussi des chanteurs s’affrontant à la partition et décider que les chansons crées pour des « hispaniques » soient effectivement interprétées par ceux là mêmes qui possèdent la langue espagnole. Écoutons S.Spielberg lui-même : « Sur scène, les comédiens n’étaient généralement pas hispaniques, et dans le film de 1961, (...) beaucoup de ceux qui incarnaient les Portoricains sont blancs. Je voulais faire un casting authentique, m’assurer que les acteurs jouant les garçons et les filles des Sharks seraient à 100 % Latinos ». Le rêve prend forme.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    6 février 2022

    Ah, la Vie parisienne, Ah Offenbach!

    59 min
    Le centre de musique romantique plus connu sous le nom de Palazetto Bru
    Zane vient de ré-exhumer la version originale de la Vie Parisienne de Jacques
    Offenbach. La particularité de cette nouvelle version est de comporter 5 actes
    alors que nous la connaissons la plupart du temps sous la forme de 4. Nous
    profiterons de cette initiative du Palaztto Bru Zane pour nous référer à des
    enregistrements anciens issus d’enregistrement réunis par des éditeurs : ici
    Bruno Weil à la tête du Wiener Symphoniker et un autre très grand chef Otto
    Klemperer. Mais au-delà de l’intérêt musicologique, nous insisterons et
    découvrirons peut-être l’incroyable talent de peintre des mœurs développé parJacques Offenbach. Il ne se contente pas de dessiner les couleurs de la morale bourgeoise qui fait son apparition – comme le chante Jean Parédès lorsqu’il s’adresse aux garçons qui servent les couples illégaux en goguette dans les cabinets privés de « fermer les yeux » - mais aussi de nous faire connaître l’extraordinaire mutation sociétale et technologique déclenchée par la révolution industrielle qui ouvre aussi la voie à la civilisation des loisirs dont La Vie parisienne – une revue créée par E.Marcellin – devient l’étendard et surtout le lieu où il faut, sur le papier, être vu.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    30 janvier 2022

    Mozart 2 : La Flûte enchantée en français…

    58 min
    Nous ferons un retour, à l’unisson de l’Opéra National de Lorraine qui, pour les
    fêtes de fin d’année, a mis à l’honneur le dernier opéra de W..Mozart dont la
    première eut lieu quelques deux mois avant sa mort le 5 Décembre 1791.
    Il y a exactement 230 ans. Nous utiliserons pour cette émission un enregistrement de cette œuvre extraite du catalogue de la Bibliothèque Nationale de France dont la particularité est d’être chantée en français. Il ne s’agit pas d’un particularisme ou d’une coquetterie radiophonique puisque pendant des siècles on traduisait les opéras – surtout au XIXème siècle – permettant aux gens de comprendre le drame ou la comédie qui se jouait devant eux. Ce n’est qu’à partir de 1960 que l’on préféra la langue originale dans laquelle avait été composée l’œuvre. C’est d’autant plus important dans la Flûte enchantée que cet ultime opéra de Mozart fut créé dans le Theater auf der Wieden d’Emmanuel Schikaneder- qui fût aussi le librettiste – qui attirait un public populaire sensible aux airs chantés dans la langue qu’il maîtrisait – donc qu’il pouvait reprendre au cours des bis, à la mise en scène spectaculaire d’un théâtre périphérique mais particulièrement bien équipé pour des mises en scène qui tiraient vers la féérie et le merveilleux.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    23 janvier 2022

    Mozart 2 : La Flûte enchantée en français…

    59 min
    Nous ferons un retour, à l’unisson de l’Opéra National de Lorraine qui, pour les
    fêtes de fin d’année, a mis à l’honneur le dernier opéra de W..Mozart dont la
    première eut lieu quelques deux mois avant sa mort le 5 Décembre 1791.
    Il y a exactement 230 ans. Nous utiliserons pour cette émission un enregistrement de cette œuvre extraite du catalogue de la Bibliothèque Nationale de France dont la particularité est d’être chantée en français. Il ne s’agit pas d’un particularisme ou d’une coquetterie radiophonique puisque pendant des siècles on traduisait les opéras – surtout au XIXème siècle – permettant aux gens de comprendre le drame ou la comédie qui se jouait devant eux. Ce n’est qu’à partir de 1960 que l’on préféra la langue originale dans laquelle avait été composée l’œuvre. C’est d’autant plus important dans la Flûte enchantée que cet ultime opéra de Mozart fut créé dans le Theater auf der Wieden d’Emmanuel Schikaneder- qui fût aussi le librettiste – qui attirait un public populaire sensible aux airs chantés dans la langue qu’il maîtrisait – donc qu’il pouvait reprendre au cours des bis, à la mise en scène spectaculaire d’un théâtre périphérique mais particulièrement bien équipé pour des mises en scène qui tiraient vers la féérie et le merveilleux.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    22 janvier 2022

    Mozart à la transition : Idoménée Roi de Crète

    60 min
    Pierre Degott nous entraîne à le suivre dans la découverte d’un opéra très peu joué de W.A.Mozart « Idoménée roi de Crète » composé et créé en 1781 sur une commande de l’opéra de Munich.
    Cette escapade en Allemagne est le début de son départ de Salzbourg où il ne supporte pas la rigueur conjuguée de son père et de son employeur l’Archevêque Colloredo dont, à son grand désespoir, il porte la livrée qui le place au rang des serviteurs et domestiques. Mozart reprend un livret français d’Antoine Danchet initialement promis à André Campra. L’œuvre que propose Mozart – qui subit ici de plein fouet l’influence de la querelle entre picciniste et gluckiste – est fortement influencée par le modèle de l’opéra français : la tragédie lyrique. L’œuvre recèle effectivement de nombreux intermèdes dansés qui, malheureusement, sont souvent coupés dans les mises en scène alors qu’ils furent probablement à l’origine de la bonne réception de l’œuvre par le public munichois. Toutefois, le nombre de représentation n’excédât point 3. Mozart qui entame sa grande période de composition caressa le projet de reprendre l’opéra – il le fit lors d’une représentation privée chez de grands aristocrates – et projetait d’en faire une version allemande rejoignant ainsi le projet de l’Empereur d’Autriche de doter son pays d’un authentique opéra dans la langue vernaculaire.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    16 janvier 2022

    Mozart, tel qu'en lui-même

    59 min
    Nous entamons une série d’émissions – 3 au total - consacrée à Mozart en lien
    avec la programmation des opéras de notre région Grand Est.
    Nous retraçons au cours de cette première émission la rencontre assez virulante et violente de Mozart avec la passion amoureuse. Elle prend la forme d’Aloysia Weber dont le musicien tombe follement amoureux au grand dam de son père qui ne voit pas cette inclinaison d’un très bon œil. Il empêche son fils de partir en tournée en Italie avec la belle cantatrice. Et l’envoie avec sa mère à Paris…qui ne lui plaît pas…En fait l’ébullition affective et pulsionnelle de Mozart se traduit dans ses compositions.
    Il écrit des arias où il exploite les grandes possibilités de la tessiture de la cantatrice : les suraigus sont alors encore emprunts de la pyrotechnie baroque. Nous suivrons l’enregistrement de Sabine Devieilhe accompagnée par Raphael Pichon et son ensemble Pygmalion dans le disque qu’ils ont consacré à Mozart et le Sœurs Weber.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    9 janvier 2022

    Christophe Dumaux : un chanteur discret

    59 min
    Le nom de Christophe Dumaux ne vous dira peut-être pas grand-chose si vous
    n’êtes pas familier ou passionné par la musique baroque où il jouit d’une
    grande notoriété méritée.
    D’autant que le chanteur n’étale pas forcément son visage sur les pages glacées des magazines spécialisés dans le monde lyrique. Pourtant, c’est un artiste de premier plan qui, en raison de ses grandes qualités vocales, est régulièrement invité sur les scènes internationales les plus prestigieuses : Glyndebourne en 2005, La Scala de Milan, Le Métropolitan Opéra de New York pour ne citer que les plus célèbres. Mais compte tenu de sa voix – contre-ténor - et de son apprentissage cet artiste choisit d’orienter sa carrière vers les rôles du répertoire baroque. Le contre-ténor français commence sa carrière à 22 ans en chantant -déjà – Haendel. Il débute dans le rôle d’Eustasio de Rinaldo (1711) de ce compositeur qu’il va, dans sa carrière et par choix, servir en l’interpréant à l’instar de son modèle idéal James Bowman à qui il voue une grande admiration artistique. Accompagné par le Festspiele Orchester de Göttingen sous la direction de Laurence Cummings, le contre- ténor livre un disque traversant les œuvres de ce compositeur d’origine
    allemande mais qui fit la plus grande partie de sa carrière de l’autre côté de la
    Manche : à Londres.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    2 janvier 2022

    Renée Doria ou la séduction faite voix.

    59 min
    Danielle Pister nous retrace avec précision et empathie la carrière de René Doria. Décédée quelques jours après avoir souhaité son 100ème anniversaire, elle a chanté plus de soixante- seize rôles à la scène et 125 à la radio française où les prestations sont diffusées en direct.
    Soit un total de…2500 représentations  : une somme de travail énorme dont bien des traces sont malheureusement perdues. Elle a toutefois beaucoup enregistré - notamment avec Alain Vanzo pour Manon, Lakmé - car son mari , directeur de la firme Malibran, fera un travail formidable pour rééditer les grands chanteurs lyriques. Née à Perpignan dans une famille où on soigne son éducation musicale, elle commence de chanter à l’âge de 18ans: le Barbier de Séville et, peu après, l’Olympia des Contes d’Hoffmann. Un peu plus tard, Reynaldo Hahn la fait entrer à l’opéra de Paris pour Mozart avant d’attaquer le répertoire français avec l’air fameux des bijoux extrait du personnage de Marguerite dans Faust, le rôle de Lakmé puis le répertoire italien  : Verdi, Puccini. Ne pratiquant pas la langue de bois, elle s’insurge contre la tyrannie des metteurs en scène qui dévoient, selon elle, les personnages. Très à l’aise vocalement, elle laisse un superbe enregistrement de Thaïs avec le baryton Robert Massard. Forte personnalité, elle décide très simplement de s’arrêter lorsque «  elle ne put plus faire de sa voix ce qu’elle veut  » laissant aux mélomanes le soin de redécouvrir son legs lyrique. Ce que Danielle Pister vous invitera à faire au cours de son émission.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    26 décembre 2021

    Rat d'opéra 250 ème

    60 min
    C’est une émission un peu spéciale que nous proposons puisqu’il s’agit du
    250 ème numéro de Rats d’Opéra, l’émission que vous retrouvez chaque
    dimanche à 11H sur les ondes de RCF Jérico-Moselle.
    Vous y entendez une heure des commentaires et des présentations d’un lyrique qui va des plus belles pages de notre patrimoine d’opéra – italien, français, allemand, russe, espagnol….- mais aussi des œuvres les plus célèbres du chant baroque et sacré qui ont aussi marqué les époques plus anciennes. Mais nous ne nous confinons pas au passé pour nous laisser gagner par les rythmes endiablés de la comédie musicale ainsi que ceux des opérettes qui ont, en leur temps, remplies les théâtres. Nous donnerons, cette fois, la parole à ceux qui préparent puis font cette émission afin qu’ils parlent de ce qu’ils aiment dans le lyrique. Nous leur demanderons de lever le voile sur leurs goûts et de choisir un extrait d’une œuvre qu’ils affectionnent particulièrement. Nous passerons ainsi l’année pour vous donner rendez-vous tout au long de l’année 2022… jusque la 500 ème  ! Belle année à tous.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    19 décembre 2021

    Spécial Noël avec Camille Saint-Saens.

    58 min
    Il est encore temps de célébrer Saint Sens dont nous commémorons le 100 ème anniversaire de sa mort le 16 décembre 1921 à Alger où le compositeur aimait séjourner tant à la fois pour des raisons touristiques que pour des indications médicales dont la finalité était de soigner ses poumons fragiles.
    C’est pourquoi Jean-Pierre Pister nous propose de découvrir la Suite algérienne – en mémoire de ce séjour et de l’affection qu’il portait à cette contrée - qui sera achevée en 1880 pour ouvrir cette émission qui sera consacrée à l’Oratorio de Noël dont Camille Saint-Sens commence la composition en 1858. Il faut préciser que cet oratorio porte les traces de l’intérêt que le musicien accorde à l’orgue par la pièce « Saint François d’Assise s’adressant aux oiseaux» ainsi qu’à J.S.Bach. L’oratorio de Noël comporte dix parties que J.P.Pister commentera avec précision avant d’aborder d’autres compositions de musique sacrée comme la Messe Opus 4 composée une année avant l’Oratorio c’est-à-dire en 1857 alors que Saint-Sens commence sa carrière comme grand organiste de la Madeleine.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    12 décembre 2021

    Un Verdi méconnu : Stiffelio Deuxième partie

    57 min
    Nous poursuivons la découverte des actes 2 et 3 du
    Stiffelio de Verdi dont l’intrigue, il faut le reconnaître, est assez complexe et
    forte de plusieurs rebondissements. A l’acte 2, qui se passe dans un cimetière,
    Lina – le femme du pasteur Stiffelio soupçonnée d’adultère – s’adresse à
    Raffalele, son amant venu la rejoindre tandis que le père de Stiffelio – Stankar –
    surprenant les amants vient demander raison et imposer à Raffaele un duel.
    L’irruption de Stiffelio qui tente d’arrêter le combat fait que ce dernier est
    maintenant au courant de la situation de trahison de son épouse qui lui jure
    son amour!. A l’acte 3 – l’acte de la rédemption – Stiffelio laisse éclater sa
    colère tandis que sa femme – Lina- implore son pardon. Le père de Stiffélio tue
    l’amant de sa belle-fille tandis que Stiffelio impose un divorce à sa femme. Le
    pasteur, dans le plus grand désarroi, poussé par Jorg, un écclésiastique
    fanatique, veut parler à ses frères dans le temple où l’on va implorer la
    clémence de Dieu face au désarroi de la situation. La scène ultime de Stiffelio
    voit ce dernier sortir le livre de la parabole de la femme adultère et pardonner
    à Lina son pêché.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    5 décembre 2021

    Stiffelio : un Verdi presque inconnu.

    60 min
    Il faut saluer l’initiative du nouveau Directeur de l’Opéra du Rhin à Strasbourg –
    Alain Perroux – d’avoir inscrit à son programme de saison cet opéra très
    rarement représenté car tombé dans l’oubli depuis le 16 Novembre 1850, date
    de sa création à Trieste. Opéra en trois actes, il se trouve être le 16 ème – pris entre Louisa Miller en 1949 et avant Rigoletto qu’il compose presque
    parallèlement et édite en 1851. Il ne s’agit donc pas d’une œuvre de jeunesse
    et il suffit pour s’en convaincre que d’écouter l’ouverture pour apprécier la
    maîtrise d’écriture de Verdi et entendre çà et là des phrases mélodiques
    typiques de son écriture. Mais trois jours avant la première, la censure s’oppose à la représentation en raison du caractère religieux de l’intrigue qui décrit l’adultère commis par Lina, l’épouse du pasteur, Stiffelio qui va pardonner cet écart de conduite lors d’une célébration liturgique. Verdi est contraint d’accepter. L’œuvre tombée dans l’oubli sera remodelée en 1856 et la rebaptise Arldo. Dans cette première émission nous découvrons le premier acte de l’œuvre qui, à la fois, brosse le portrait des divers personnages et de leur caractère et esquisse les prolégomènes du drame qui va se jouer devant nous.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    28 novembre 2021

    Jodie Devos Mélodie anglaise

    58 min
    Avec Jodie Devos, nous poursuivons le cycle d’exploration d’un genre lyrique plus confidentiel que l’opéra puisqu’il s’agit de la mélodie que la plupart des chanteurs lyriques pratiquent lors de concerts plus restreints.
    Nous reviendrons sur les enregistrements lyriques antérieurs de J.Devos avant d’aborder son disque de mélodies. Ce dernier est dit -elle « le reflet d’un voyage personnel » car, si elle est belge de nationalité, elle a fait ses études à la Royal Academy of Music à Londres donc en langue anglaise. C’est d’ailleurs la mélodie anglaise qu’elle choisira pour entrer à la Royal Aacdemy of Music. Le disque de Jodie Devos consacré à la mélodie est en, même temps, le reflet de son apprentissage artistique métissé : belge, français, anglais. Patrick Leterme, un compositeur belge, offre deux mélodies à partir de deux poèmes
    dO.Wilde. Mais il y a aussi, dans le disque, des mélodies écrites sur les textes
    anglais par des compositeurs français. C’est le cas de D.Milhaud, de G.Taillefer.
    « Chanter en anglais conclut la cantatrice est un vrai travail d’orfèvre ». C’est à cette dextérité que s’emploie J.Devos dans les « English songs » de B.Britten sur des poèmes de W.Auden. Et le disque se termine par la reprise d’une chanson extraite d’un album de…Queen en raison de l’admiration que J.Devos porte à Freddy Mercury son leader.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    21 novembre 2021

    Andréa Guiot : Mireille à jamais.

    58 min
    La triste épidémie de la COVID n’a pas épargné le monde lyrique et parmi ses victimes Andréa Guiot qui nous a quittés le 15 Février 2021 à 93 ans. Pour nombre de mélomane, elle reste l’interprète exceptionnelle de Mireille dont elle « connaissait le rôle et la partition avant de l’interpréter sur scène… Elle faisait partie de ma culture et de ma vie ». Mais Danielle Pister, qui est aux commandes de cette émission, ne réduira pas sa carrière à ce seul rôle. La cantatrice débutera à Vichy en 1954 dans Die Walküre avec Régine Crespin puis se produit dans le rôle d’Antonia dans les Contes d’Hoffmann. Elle participera à l’enregistrement de Carmen - avec Callas - dans le rôle de Micaëla avant d’esquisser une carrière internationale à Carnegie Hall à New-York. Son répertoire évoluera : Rossini – G.Tell- , E.Reyer pour Sigurd récemment exhumé à l’O.N.L, Hérodiade de Massenet puis Liu de Turandot…Toute une sélection dont D.Pister vous fera entendre les plus beaux extraits sans oublier la musique légère et religieuse.. A.Guiot se retire relativement jeune et s’adonne à la peinture dans une région qu’elle affectionnait : la sienne en Provence. Comme Mireille.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    14 novembre 2021

    Barbara Hendricks: une Américaine à Paris

    59 min
    Il est difficile d’évoquer la carrière de Barbara Hendricks, cantatrice afro-
    américaine sans évoquer ses racines dans l’Arkansas en 1948 où sévit la
    ségrégation.
    C’est, il ne faut pas l’oublier, grâce à son professeur de chant, Miss Tourel que son destin bascule. Fille de pasteur, elle a gardé et revendique une dimension spirituelle « je crois à l’âme » dit-elle qui trouve son expression presque littérale et concrète dans le chant sacré mozartien ainsi que dans les lieds - poème germanique accompagné par un piano ou un ensemble instrumental limité – que le compositeur salzbourgeois met en musique sur des textes de Houdar de la Motte. S’approchant de la mélodie française dans le disque qu’elle lui consacre, elle fixe deux bornes temporelles – le Martini de plaisir d’amour et le Chausson de la chanson perpétuelle - pour dessiner la carte du désespoir et du chagrin d’amour. Certains le fond avec gravité ou avec légèreté comme R.Hahn tandis que d’autres célèbrent l’évocation de la nature et de l’exotisme exhumant alors les plus belles mélodies de Bizet ou de Delibes.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    7 novembre 2021

    Nuits : I.Giardini - V. Gens

    58 min
    Après avoir débuté cette série sur la mélodie – un autre genre lyrique – avec
    Sabine Devieilhe accompagnée par le pianiste Alexandre Tharaud autour des
    chants d’amour mis en musique. Dans cet opus, Véronique gens explore le
    thème de la nit qui est propice à la méditation, à la rêverie ainsi qu’aux peines
    de cœur, thème tout à fait romantique. Rien d’étonnant à ce que ce disque soit
    placé sous les auspices du Palzetto Bru Zane. Chanteuse au départ
    essentiellement centrée sur le répertoire baroque sous la baguette de
    W.Christie, elle évolue grâce à J.Claude Malgloire vers le répertoire
    mozartien.La mélodie française, précise A.Dratiwicki dans la notice du disque
    est «  le fleuron des salons de la belle époque » Peu à peu le genre attire des
    compositeurs de talents : Duparc, Saint Sens, Debussy et l’on passe alors de la solitude du piano aux richesses d’un regroupant autour d’un orchestre
    regroupant autour du piano un quatuor à corde. La nuit est donc, par essence, le domaine du mystère qui s’oppose à la vie diurne où tout un chacun peutobserver ce qui se passe. Mais ce cadre familier et finalement assez
    conventionnel ne suffit pas toujours. Pour y remédier, l’exotisme est convoquéparce que les sortilèges y sont plus puissants. L’Espagne devient « l’exotisme

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