Carrefours bibliques RCF - page 7
Émission présentée par André Scheer, Danièle Scheer
Aux côtés de Danièle qui fait la lecture de quelques extraits de la retranscription des textes originaux en hébreux ou grec, André Scheer les commente en osant les bizarreries ou les extravagances des récits, souvent supprimées dans les traductions courantes pour que le texte paraisse plus facile. Ensemble, ils s'attachent à repérer et à souligner ces invraisemblances, en utilisant le bon sens qui était la base de la recherche des destinataires de ces récits.
L’émission met l’auditeur en face de l'expérience des auteurs de la Bible et l’amène à (re)découvrir le sens des Écritures qui s'ouvre alors à une liberté et à une responsabilité d'une modernité surprenante.
Vous pouvez poser vos questions ou réagir à cette émission d'André Scheer sur la nouvelle page facebook "Carrefours bibliques".
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- Comment donc un homme peut-il savoir qu'il est vraiment né ? Les repères qui nous sont donnés, par la culture ou par l'entourage qui nous forment, sont-ils
suffisants pour que nous sachions si nous sommes vraiment vivants ? Et autour de nous, quelle position prendre quant à ce qui nous semble désormais mort ?Droits image: Carrefours bibliques / RCF - Les pères du début de l'Église évoquent la venue du fils de l'homme et complètent les déclarations de Jésus en insistant sur l'impossibilité de distinguer celui ou celle qui est né(e) à lui (elle)-même, ou celui ou celle qui n'y est pas encore...Droits image: Carrefours bibliques / RCF
- Après avoir lourdement insisté auprès de ses disciples pour leur faire voir que que le Règne de Dieu n'a pas à être attendu parce qu'il est déjà là, des auteurs autres que Silas ont complété la déclaration de Jésus, en passant de la venue du Règne de Dieu au jour de la venue du Fils de l'Homme...Droits image: Carrefours bibliques / RCF
- En comparant les relations des esclaves avec leurs patrons, Jésus interroge ceux qui l'écoutent sur l'idée qu'ils peuvent se faire de leur relation à Dieu. Pour mieux montrer que toute comparaison entre leur patron et leur Dieu serait ridicule....Droits image: Carrefours bibliques / RCF
- Pourquoi donc ce berger, qui ressemble à un berger fou, ramène-t-il sa brebis en la posant sur ses épaules ? Perdue ne veut pas dire épuisée… Sinon parce qu'elle est l'image de ceux dont personne ne s'occupe, en Israël, à l'époque de Jésus. Les sans-valeur, sans relations, sans intérêt. Ce sont ceux-là, justement vers lesquels Jésus s'est orienté de façon délibérée. Lui qui a été méprisé depuis son enfance à cause des ragots sur sa naissance curieuse… Lui qui n'est pas un fonctionnaire du temple et qui montre à ceux qui sont en charge du religieux les devoirs qu'ils n'accomplissent pas, avec la meilleure conscience du monde…Droits image: Carrefours bibliques / RCF
- Pour aborder la parabole de la brebis perdue, nous nous sommes plongés dans l'histoire du début du premier siècle pour bien voir que Jésus est né dans un pays qui se préparait à la guerre. Le morcellement d'Israël en confréries qui se disaient chacune, et à l'exclusion des autres, le véritable Israël, laissait en plan tous ceux qui ne disposaient pas d'un réseau d'amis ou d'influence. Ce sont précisément ceux-là auxquels Jésus va s'intéresser au premier chef !Droits image: Carrefours bibliques / RCF
- Non ! Jésus n'a jamais dit qu'il fallait pouvoir mépriser son père, sa mère, son frère et sa sœur, et jusqu'à sa propre vie pour devenir son disciple ! Il n'a jamais dit non plus qu'il fallait porter sa croix et le suivre, pour être des siens. Comme souvent un retour au grec du texte permettrait d'éviter des contre-sens fâcheux. Même s'ils sont utilisés sans lésiner depuis plusieurs siècles…Droits image: Carrefours bibliques / RCF
- Un repas préparé pour des invités qui se décommandent les uns après les autres… Il ne s'agit donc plus du banquet préparé par “Il est Là” pour tous les hommes, pour une date indéfinie, pour une invitation qui se tiendra à Jérusalem même, mais d'un banquet ordinaire qui va s'ouvrir à ceux que l'on n'attendait pas. À ceux que personne n'aurait eu l'idée d'aller chercher !Droits image: Carrefours bibliques / RCF
- Un repas préparé pour des invités qui se décommandent les uns après les autres… Il ne s'agit donc plus du banquet préparé par “Il est Là” pour tous les hommes, pour une date indéfinie, pour une invitation qui se tiendra à Jérusalem même, mais d'un banquet ordinaire qui va s'ouvrir à ceux que l'on n'attendait pas. À ceux que personne n'aurait eu l'idée d'aller chercher !Droits image: Carrefours bibliques / RCF
- Lorsqu'il observe les invités qui s'arrachent les places d'honneur à un banquet, Jésus en profite pour contester la vision du livre de Samuel, dans lequel Anne remercie "Il est là" d'élever les humbles et de rabaisser les riches ; en effet, pour lui, c'est l'homme lui-même qui s'élève ou s'abaisse. Et il poursuit avec son hôte en appelant son attention sur les gens qu'il invite à son banquet ; un banquet pour exclure ceux qui ne pourront rendre l'invitation, ou au contraire pour leur y laisser la place de choix ? Vous voulez gagner quoi ? La notabilité, ou le réveil de ce qui est juste en soi ?Droits image: Carrefours bibliques / RCF
- Une drôle d'histoire que celle de la guérison d'un homme plein d'eaux que Jésus va guérir de ses ballonnements un jour de Shabbat. Au point d'ne laisser ses contradicteurs théologiens tout à fait muets… ! N'y aurait-il pas, là-dessous des références à des textes de la Bible qui vont nous éclairer, textes auxquels ce passage de l'Évangile renvoie ?Droits image: Carrefours bibliques / RCF
- Dans son échange avec certains pharisiens, Jésus sait qu'il va lui falloir se rendre à Jérusalem. Quel qu'en soit le risque pour lui. Comme Osée, le prophète du 8ème siècle, il a compris que l'idolâtrie peut aussi, habiter le Temple même de Jérusalem. Là où les Lévites et les prêtres officient et sacralisent l'obéissance totale aux commandements. La question que Jésus se pose est peut-être de se demander si tout ne va pas devoir s'écrouler avant que le banquet de “Il est Là” ne soit proposé aux nations dans les fameuses vendanges de l'humanité que souhaite si ardemment “Il est Là” pour le monde.Droits image: Carrefours bibliques / RCF
- Avec le midrash de la porte étroite, porte que les adeptes du prescriptif vont trouver fermée à leur arrivée, Jésus assimile ces dévots-là à la figure de Lôt, celui qui cache ce que “Il est Là” voudrait voir révéler aux hommes de toutes les nations. Les fanatiques de la pureté rituelle vont se retrouver, eux, à la porte, s'entasser dehors. Il reprend Isaïe et son banquet offert par “Il est Là” à toutes les nations.Droits image: Carrefours bibliques / RCF
- À la question d'un homme qui lui demande s'il est bien vrai que ceux qui vont être sauvés seront d'un petit nombre, ou pas, Jésus répond par une curieuse parabole avec une prote étroite qu'on ne trouve pas, des invités qui vont enfin la trouver, mais close, et un maître qui ne les reconnaît pas… mais cette histoire n'est intelligible qu'une fois que l'on a commencé à comprendre l'histoire de Lôt à Sodome. En un mot, si Israël ne veut pas se penser comme celui qui assure la présence de “Il est Là” au milieu des hommes, fut-ce dans la pire des villes, alors il manque de façon radicale à sa mission.Droits image: Carrefours bibliques / RCF
- Jésus évoque le régne de Dieu par deux images : celle de l'arbre gigantesque où vont nicher les oiseaux du ciel, et celle du levain qui fait monter la pâte. Mais d'une manière qui remet en cause les images des prophètes qui traitent de ces sujets, d'une façon qui va bouleverser ce que l'on croyait jusque-là être à la base du judaïsme et de ses pratiques, que l'on avait tendance à sacraliser !Droits image: Carrefours bibliques / RCF
- De quoi veut bien nous parler l'Évangile en évoquant cette femme courbée et sans forces depuis 18 ans ? Et pourquoi insiter sur la réaction hostile d'un pharisien qui ne trouve pas mieux à dire que : "C'est samedi, qu'elle vienne se faire soigner un jour ouvrable !" ?Droits image: Carrefours bibliques / RCF
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