
Des itinéraires humains et spirituels, le dimanche à 9h30.
Lætitia de Traversay donne la parole aux hommes et aux femmes qui construisent ce monde discrètement et passionnément : spécialistes du couple et de la famille, mouvements et associations animés par des croyants, personnes inspirées et inspirantes.
À l'heure ou l'on parle des conflits à l'échelle familiale, sociétale et mondiale, nous nous penchons sur la question de l'utilité des conflits. C'est le sujet philo de cet épisode, avec notre chroniqueuse Marie Grand, professeure de philosophie et directrice du Collège Supérieur de Lyon.
Un sujet vaste, autour de différents angles :
Les conflits ont-ils une fonction ? Servent-ils à quelque chose ?
On pourrait penser qu'il existe des moyens plus pacifiques pour surmonter les divisions, ou pour faire cohabiter des intérêts divergents. Ne pourrait-on pas par exemple privilégier la négociation ou le dialogue ?
Nous allons nous demander aussi, quelle différence faut-il fait entre le conflit et la violence ? Peut toujours échapper à la violence ?
On peut s'interroger aussi sur la possibilité de dépasser le conflit et si dépasser le conflit, est-ce nécessairement se « réconcilier ».
Aujourd’hui on parle beaucoup de « polarisation ». Les conflits semblent avoir tendance à s’électriser. Notre société sait-elle être en conflit ?
Finalement pourquoi est-il dangereux de refouler les conflits et quels risques court-on quand on refoule les conflits qui nous habitent en tant
qu’individu ?
Pour conclure nous nous demanderons si à l’échelle collective, il faut vouloir la paix à tout prix.
Sophie Delcourt a vécu de nombreux traumatismes dans l'enfance et à l'adolescence, qui l'ont amenée à un profond dégoût de la vie. Mais sur ce chemin pavé d'épreuves, elle va faire la rencontre du Christ ressuscité, une étape décisive qui va transformer sa vie. Elle témoigne de ce chemin fait d'ombres et de lumière et explique ainsi sa démarche :
" Pourquoi avoir écrit mon itinéraire ? D’abord, parce qu’on me l’a demandé à plusieurs reprises. Ensuite parce que j’ai entendu directement ou indirectement tant de personnes en grandes souffrances, qui sont comme englouties, effondrées et ne voient plus comment s’en sortir. Raconter mon histoire, c’est rendre visible la réalité concrète de ce que le Christ peut faire et fait dans une vie lorsqu’on se tourne authentiquement et avec tout son être vers Lui.
Les évangiles racontent sans cesse comment le Christ intervient, guérit, sauve et ressuscite des personnes. Lorsqu’on dit qu’il est venu nous sauver, cela signifie qu'il est véritablement Celui qui entre dans le concret, dans nos réalités, pour venir nous chercher, nous repêcher, nous sortir des eaux profondes dans lesquelles nous nous noyons. Puisque cela semble si extraordinaire, il faut le dire et le redire !"
C'est café-philo dans Inspiration avec Marine de Préneuf sur le thème : "Jusqu'ou nous laisserons-nous voler notre attention? ". Marine enseigne la philosophie au Lycée Docteur Charles Mérieux (à Lyon 7eme) et elle intervient aussi au Collège Supérieur de Lyon, un centre de conférence et d'aide aux études de philosophie qui rend accessible la philosophie au cœur de la cité. Elle introduit ainsi ce sujet :
"Est-ce une question de volonté ? Sommes nous individuellement responsables de ce manque d’attention, ou peut-on parler d’un « vol » dont nous serions les victimes ? Qui est en cause dans ce « vol » ?
Il y a en effet un paradoxe dans la notion d’attention, puisque c’est une vulnérabilité qui me relie aux autres et au monde. Paradoxalement, on prend conscience de "l’attention" quand on en manque (car lorsqu’on est pleinement attentif, on est conscient de l’objet et non de l’attention elle même).
Le constat contemporain d'une attention "captée" nous amène à étudier un phénomène complexe, en lien avec une réflexion sociologique et politique. Il semble qu'il existerait un ensemble de facteurs causés par l’accélération des modes de vie et les pratiques commerciales d’une « économie de l’addiction ».
La réflexion sur nos manques d’attention correspond donc à un phénomène anthropologique plus profond : nous sommes des êtres de désir et de manque, ce qui nous rend vulnérables à la manipulation."
Autant de sujets passionnants que nous allons creuser dans cette émission.
Faire la paix avec notre héritage familial, c'est le thème complexe et passionnant que nous explorons avec Ines de Muizon et Frédérique Veyron la Croix, conseillères conjugales et familiales au Cabinet Raphaël.
"S’il y a bien un sujet clivant et ambivalent, c’est bien celui de la famille. Elle cristallise chez chacun attentes et tensions. La famille est le lieu par excellence de l'expérience d’une grande proximité affective dont on attend beaucoup. Nous venons tous d’une famille. Elle a été le socle de notre vie et demeure un lieu de référence, de repères , puisque pour la plupart d’entre nous, elle a été le lieu où on a grandi, un lieu d’apprentissage, un lieu de découverte.
L’enfance nous conditionne et nous marque , mais nous ne nous en rendons compte que plus tard. L’enfant pense que sa famille est la norme et que tout le monde vit comme lui. Petit à petit il découvre qu’il n’en n’est rien.
Et si nous prenions le temps de nous interroger sur cette vision binaire? “Le passé n’est pas une prison” écrit le philosophe Charles Pépin. La famille n'est ni le paradis, ni l’enfer (sauf dans certains cas de famille toxiques).
Existe-t-il une marge de manœuvre de liberté pour ne pas subir un fonctionnement familial qui nous a fait souffrir ? Quelles clefs pouvons nous trouver pour sortir de la posture de victime?
Me suis-je déjà interrogé sur mon système familial ? Me fait-il souffrir ou pas ? M'empêche t il d'être moi même et de construire ma propre vie ? Qu'aurais-je à faire bouger?
Autant de questions que nous allons approfondir dans cette émission."
Michel Loude est Docteur ès Lettres, il a été chargé de cours à l'Université Lumière-Lyon II, et il est membre du CNRS et de la Société Historique, Archéologique et Littéraire de Lyon. Il rend hommage à Philomène Magnin, une grande figure lyonnaise qui fut l'une des premières femmes élues au Conseil Municipal de Lyon et au Conseil Général de la Libération.
Il lui a consacré un ouvrage intitulé Philomène Magnin: L'aube des citoyennes pour évoquer 40 ans d'innovation et d'action sociale au service des lyonnais. Il évoque Mademoiselle Philo en ces termes :
"Philomène Magnin ne voulait négliger personne, surtout pas les enfants en difficulté et les personnes âgées, pour qui elle fit bâtir "Ma Demeure", première maison médicalisée de France. Sa vie fut une aventure grandiose, portée par un élan de solidarité et d'humanisme."
Une vie engagée qui peut être une source d'inspiration pour les jeunes générations.
Passer de la culpabilité à la responsabilité, c'est le thème que nous développons avec Françoise Keller, formatrice certifiée en Communication Non Violente.
"Pourquoi ce thème ? Nous vivons dans un monde qui se transforme rapidement. Nous apprenons de nouvelles choses, nous faisons des prises de conscience, nous évoluons. Face à ces réalités il est inévitable qu’à certains moments nous réalisions que nous avons, par le passé, fait des erreurs, que nous avons fait des choix, conscients ou inconscients, que nous ferions différemment aujourd’hui. Une voix intérieure nous dit « j’aurais dû », « je n’aurais pas dû ». et aussi « tu aurais dû », « tu n’aurais pas dû ». Je trouve essentiel que nous apprenions à voir qu’il y a deux façons de penser ou dire « je suis désolée » :
- Une façon, culpabilisante, qui alimente les jugements moralisateurs
- Une façon, responsable, qui reconnaît, regrette sincèrement et cherche à apprendre et à réparer.
Deux façons de vivre le regret, le pardon, la culpabilité, l’erreur. Deux façons différentes qui ont des impacts différents sur nous, sur l’autre, sur la relation, sur notre culture ambiante,
Je trouve essentiel de développer nos ressources intérieures pour passer de la culpabilisation à la responsabilité. C'est un chemin qui soutient l’apprentissage, l’évolution, la restauration et la réparation. Un chemin qui soutient les changements nécessaires pour nous adapter, contribuer à une
écologie intégrale."
A une époque ou l'on doute du bien-fondé de vieillir en couple, Ines Saint Georges et Frédérique Veyron la Croix nous donnent des pistes pour bien vieillir à deux. Elles introduisent le thème sans occulter la peur du vieillissement: " Nous avons tous en nous des représentations diverses autour du vieillissement. Cela peut être des représentations plutôt négatives, du côté de la perte avec un corps qui lâche ou qui ne répond plus comme on le voudrait. Mais nous avons aussi rencontré des personnes âgées qui font envie. Aujourd'hui, un jeune couple détient une espérance de vie de soixante ans. Mais peut-on vivre soixante ans ensemble de façon constructive ? C'est le thème que nous allons aborder, au moment où les enfants partent et ou le couple a besoin de trouver de nouveaux équilibres. Existe-t-il en effet un secret pour bien vieillir en couple ? Vieillit- on en couple comme on a vécu ? Est-ce qu’on peut choisir la façon dont on va vieillir ? Est-ce préparer sa retraite, faire des choix à deux, prendre soin de sa santé, maintenir ses liens amicaux, familiaux? Serait-ce avoir la juste distance avec ses enfants et ses parents vieillissants ? Ou encore consentir à des pertes et à des deuil ? Et si c'était surtout développer la tendresse avec soi-même et l’un pour l’autre… ? Autant de questions que nous allons nous poser pour avancer."
"Cultiver la curiosité de rencontrer l'autre différent, une chance", c'est le thème que Françoise Keller nous propose d'approfondir. Formatrice certifiée en CNV (Communication Non violente) et conférencière, Françoise nous démontre par étapes que c'est un "thème-clé" pour mieux vivre en société.
" Dans mon livre Pratiquer la CNV au travail, ce thème m’est apparu comme absolument essentiel à la fois pour chacun d’entre nous et aussi pour faire société ensemble. A titre individuel, c’est la rencontre de l’autre, différent de moi, qui me permet déceler les filtres qui biaisent mes perceptions, mes croyances limitantes. Dans un monde complexe, mon ouverture et ma curiosité au point de vue de l’autre sont essentielles pour enrichir ma compréhension du monde et donc mon discernement et mes choix.
Saviez-vous qu’il y a plus de 250 sortes de biais cognitifs susceptibles de déformer notre perception de la réalité ? Pour moi la meilleure façon de repérer ces biais, c’est de rencontrer des personnes différentes de moi.
Les réseaux sociaux et les médias d’opinion nous incitent à rester avec les personnes qui pensent comme nous, dans les «chambres d’échos». Cette polarisation a des conséquences graves sur notre capacité de faire société ensemble. Du coup, Nous avons peur de celui, de celle que nous ne connaissons pas."
Nous allons creuser ce sujet pour progresser dans cet art de la rencontre de l'autre différent et voir que c'est aussi un chemin d'épanouissement.
Marc et Charlotte Bruneteau témoignent de leur aventure conjugale et familiale marquée par l'épreuve de la maladie psychique.
Marc est atteint de bipolarité de stade 2 après avoir vécu une succession de drames : un père militaire (traumatisé de guerre) avec une addiction d'alcool qui génère des crises de violence, une opération en Afghanistan (alors qu'il est militaire) qui tourne mal et un syndrome post-traumatique, le suicide d'un frère, la plongée dans l'alcoolisme.
Grâce à un accompagnement thérapeutique et à une vie de foi nourrie, ils racontent leurs joies et leurs peines, et leur vie de famille mouvementée, avec six enfants marqués par cette maladie.
Toute la famille témoigne dans l'ouvrage de Marc Bruneteau intitulé L'amour me relève chaque jour publié chez Mame.
Un histoire pleine d'espérance pour les familles qui traversent l'épreuve de l'addiction d'alcool et de la maladie psychique.
Isabelle Laurent a eu plusieurs métiers et plusieurs phases de vie : mère de famille, infirmière, conseillère conjugale puis formatrice en estime de soi Estimame. Elle sent pourtant un jour au fond d'elle que quelque-chose voudrait davantage s'exprimer.
Elle suit un webinaire pour les créatifs contrariés. De fil en aiguille, elle se lance le défi d'écrire un seule-en-scène, pour raconter l'histoire de sa vie. C'est ainsi qu'est né le spectacle La petite fille qui voulait sauver le monde. Elle décrit ainsi cette démarche :
"L’objectif était de transmettre au futur public les fruits de nos apprentissages, de nos apprentissages de vie et de le partager, partager quelque chose dont j’ avais fait l’expérience et qui avait réussi pour moi et de le partager. Partager notre flamme de vie , le chemin qui m’avait permis de m’en rapprocher. Quel message j’ai envie de proclamer au monde ?"
Nous la suivons au pas-à-pas dans toute cette aventure.
Pour assister au spectacle :
https://www.billetreduc.com/334996/evt.htm
Nous allons à la rencontre de l'empereur philosophe Marc Aurèle et ses célèbres Pensées pour moi-même, avec pour guide, le philosophe et sociologue Frédéric Lenoir.
Dans son ouvrage intitulé Le rêve de Marc Aurèle, l'empereur philosophe qui nous aide à vivre, l'écrivain nous révèle la personnalité de l’empereur romain (121-180), popularisée par Gladiator, le film de Ridley Scott.
« Comment le dirigeant de l’un des plus grands empires du monde a-t-il pu conserver la sérénité au milieu du tumulte des guerres, des trahisons, des épidémies ou des catastrophes naturelles qui secouèrent son règne pendant près de deux décennies ? La réponse se trouve dans la philosophie à laquelle il a été formé très jeune et pour laquelle il éprouva une vive passion : le stoïcisme.
Frédéric Lenoir dresse un portrait à la fois émouvant et sans complaisance de Marc Aurèle, empereur parfois inflexible mais homme sensible et tourmenté, qui aspirait à devenir meilleur et à être utile au monde. Il nous fait aussi découvrir les grandes clés de la pensée stoïcienne et des Pensées pour moi-même : l’univers est tel un grand être vivant où tout est interdépendant ; le bien et le mal n’existent que dans l’intention morale et non dans les événements extérieurs ; la liberté et la joie résident dans l’acceptation aimante de notre destin ; ce n’est pas la réalité qui nous rend heureux ou malheureux, mais la représentation que nous en avons ; la poursuite du bonheur individuel doit toujours être reliée au souci du bien commun… »
Damien Colcombet a travaillé dans la finance pendant une dizaine d'année. Passionné depuis l'enfance par les animaux, grâce à un grand-père amoureux de la nature, il s'inscrit à des cours du soir en modelage. Petit à petit, il se passionne pour cet art, encouragé par un ami galeriste. Jusqu'au jour ou il franchit le pas de devenir sculpteur animalier. Il nous raconte comment il a sauté le pas et ce que cela a changé dans sa façon de voir le monde et la nature. Sans cacher les difficultés que l'artiste rencontre dans sa quête de la beauté et de la perfection.
Benjamin Grauer est « un artiste geek touche-à-tout ». Sa carrière musicale l'a emmené en Angleterre et en Californie où il s'est retrouvé petit à petit confronté à des situations chaotiques et des réseaux de personnes toujours plus toxiques, ce qui l'a amené à devenir dépendant de psychotropes. Il le dit lui-même, « après toutes ces années à ne plus dire non, ma vie ne ressemblait à plus rien de construit ».
Il témoigne de sa guérison intérieure lors d'une soirée de prière animée par la communauté du Chemin Neuf et du chemin de reconstruction qui l'amène aujourd'hui a avoir de nombreux projets dans le domaine de l'évangélisation. Son récit de vie est émaillé par des chansons qu'il a remixé et qui sont des pierres blanches sur son chemin. Une histoire qui rejoindra tout un chacun et les jeunes en proie aux addictions.
Comme le dit Benjamin : "Laissons-nous façonner par Jésus, même quand nous sommes dans le désert. Laissons-le nous aimer même quand nous ne nous aimons plus. Je m'offre tout entier à Dieu chaque jour et je le laisse agir. Je suis continuellement ébahi par son action concrète et par son plan tellement plus beau que celui que je pourrais imaginer".
Retrouvez les morceaux et plus sur www.eclezia.univer.se
La sexualité et la tendresse au sein du couple, un vaste sujet que nous explorons avec Inès de Muizon et Inès Saint Georges, conseillères conjugales et familiales au Cabinet Raphaël.
En effet, la sexualité connaît des changements majeurs depuis 10 ans : des sondages parlent de pratiques plus variées, de rapports moins fréquents et d'un niveau de violence inquiétant ( selon la dernière enquête de l'INSERM ).
Et pourtant quelle chance de prendre le temps de parler sexualité, de ce qui se vit en nous. Parler sexualité au sein du couple, c’est oser parler de soi parce que notre sexualité s’inscrit dans notre histoire, elle nous constitue dans notre humanité. C'est un des piliers essentiels de la vie de couple.
Mais beaucoup de couples en parlant sexualité ne voient que la génitalité ( l’acte sexuel, les organes, le plaisir, la performance….), alors que parler sexualité, c’est bien plus que cela, c'est aussi parler de la tendresse.
Nous allons évoquer ce qui facilite le dialogue dans le couple mais aussi les obstacles à éviter. Sans oublier que la sexualité et la tendresse sont à l’origine de grandes joies et procurent une belle énergie vitale.
Marie-Christine de Jouffrey est thérapeute certifiée de couple Imago. Elle nous invite à creuser un sujet crucial : celui de l'art de l'écoute et du dialogue en profondeur.
Elle part du constat que dans notre société où tout s'accélère, l'art du dialogue véritable tend à disparaître et devient une compétence à acquérir.
« Je remarque qu'aujourd'hui, on ne lit plus les messages trop longs, donc il faut des SMS courts. Les mots sont remplacés eux-mêmes par des émoticones. Par conséquence, les modes de communication par SMS ou textos favorisent une communication écrite, sans présence, avec une totale absence de lien physique et de connexion.
Les temps dédiés à une écoute en profondeur deviennent rares.
Partout, Il faut du court, du rapide, du prêt à l'emploi. Sans parler de l'addiction aux écrans qui coupe les liens.
Ce nouveau mode de vie entraîne une perte des liens en couple, en famille, et de manière plus générale, dans tous les univers de la société.»
Nous allons voir dans cette émission qu'écouter est un art à apprendre et à développer, que ce soit dans la sphère familiale ou sociétale.
L'orientation des jeunes est devenue une source de stress pour les parents et les ados. Après 15 ans en communication d’entreprise, Séverine ROIRET a créé "Espace Impulsion, illumine tes talents, impulse ton avenir", pour accompagner les jeunes et leurs parents dans cette recherche capitale pour leur avenir professionnel.
« Donner envie aux adolescents et jeunes adultes d’entreprendre leur vie, c'est mon leitmotiv » explique-t-elle.
« Etre acteur de sa vie, faire ses propres choix, et aller de l’avant en se fixant notamment des objectifs, passe tout d’abord par une meilleure connaissance de soi. En effet comment avancer, quand on ne sait pas qui on est, et où on veut aller ? En revanche, du moment où le jeune adulte identifie ses valeurs, ses motivations, comprend ses comportements, et l’environnement dans lequel il serait le plus épanoui pour évoluer professionnellement, il ouvre par conséquence son champ de vision ».
Voici des clés pour avancer sur ce sujet.
« Non » : un mot difficile à prononcer pour beaucoup d’entre nous.
« Savoir dire non pour savoir dire oui », c'est le thème que nous explorons avec Inès de Muizon et Frédérique Veyron la Croix, conseillères conjugales et familiales au Cabinet Raphaël. Elles introduisent ainsi ce sujet délicat :
« Nous entendons beaucoup en entretiens des personnes nous dire : "Si je dis non , je suis inquiète de ce que mon conjoint va penser de moi. Dans ma famille, j’ai beaucoup entendu cette injonction “fais plaisir” alors je préfère dire oui, c’est une habitude. Si je dis non, je vais blesser ma compagne et j’ai peur de me sentir rejeté, "
« Non » apparaît donc comme un mot tabou. En tout cas, il n'a pas la même valeur aujourd’hui qu’hier et le rapport au « non » révèle de manière assez forte notre peur du négatif. Par conséquent, on voit des personnes qui peinent à trouver leur place dans leur famille , leur couple, et dans la société. L’affirmation de soi est en réalité difficile à mettre en place, car cela nous oblige à nous positionner d’abord intérieurement, puis face aux autres. »
Comment progresser dans ce domaine ? C'est ce que nous allons préciser dans cette émission.
Ségolène ne sait pas réfléchir, c'est la phrase lapidaire d'un professeur qui aurait pu plomber Ségolène de Bengy toute se vie durant.
Trente ans plus tard, devenue thérapeute et formatrice Estimame en estime de soi, ( Accompagnement pour une croissance psycho-spirituelle ), la jeune femme décide de mettre en scène son histoire en voyant le seule-en-scène d'une autre formatrice Estimame, Isabelle Laurent.
"En voyant son spectacle la petite fille qui voulait sauver le monde, j'ai compris qu'il fallait que moi aussi, je mette en scène mon histoire", raconte-t-elle.
"J'ai fait appel à Odile Crouïgneau, la fondatrice des Troubadouresses. Elle aide les femmes à créer un seule-en-scène à partir de leur blessure".
Au départ, Ségolène au vécu "le trauma de la feuille blanche", et puis elle s'est mise à écrire sans s'arrêter, d'une traite.
Elle précise : "Cela permet de me dire, de m'exprimer, et de dire aux élèves que nous ne sommes pas réduits à nos notes. L'école n'évalue qu'un seul type d'intelligence. Faites confiance à vos enfants, il y a plein de talents en eux !"
Si vous voulez en savoir plus : segolene.debengy@estimame.com
et pour le spectacle : https://www.billetreduc.com/324573/evt.htm
Le Club des amis de RCF Lyon, piloté par Sylvaine Raballand et que j'ai eu le plaisir d'accompagner avec le père Didier Rodriguez et Charles de Castelbajac, co-président du Club, est parti du 7 au 10 octobre à Padoue, Venise et Ravenne en Italie pour admirer les richesses architecturales de ces lieux, mais aussi pour vivre des moments de fraternité et de partage.
Je vous propose de mettre vos pas dans ceux des 38 pèlerins et de découvrir par leurs yeux les richesses de ces oeuvres d'art qui nous invitent à nous ouvrir à la beauté, à travers l'histoire de l'Eglise.
« Ne nous laissons pas amputer de la dimension spirituelle qui constitue l'humanité », c'est l'invitation lancée par l'historien des idées, Michel Faucheux. Il vient de publier un ouvrage intitulé A force d’âme aux éditions Salvator. Il explore les notions de courage et de résistance.
« L'héroïsme n'est pas valorisé dans le monde actuel. À l'ère de la communication, nous cultivons volontiers l'ostentation érigée sur le vide de soi. En temps de nihilisme, les héros se raréfient et, lorsqu'ils surgissent dans l'actualité, ils éveillent la surprise ou l'incompréhension. Quelle est la force intérieure qui pousse des êtres à mettre leur vie en danger pour oeuvrer à la sauvegarde d'autrui, tout en demeurant dans l'anonymat ? Ne tire-telle pas son origine de la double capacité à s'élever au-dessus de soi-même et à pratiquer l'humilité propre au christianisme ? Il y a un héroïsme de l'ombre qui est la « force » même du christianisme, à la source de l'esprit de résistance. »
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