La Parole Commentée · RCF Alsace

Le 4e dimanche du temps de l’Avent concentre nos regards sur les deux femmes
qui portent l’avenir dans leurs corps : Elisabeth et Marie. Leur rencontre, la « Visitation », ne donne pas lieu à des effusions de futures mamans, mais bel et bien à des paroles prophétiques, inspirées par l’Esprit Saint.
Le cantique de Marie, le « Magnificat », proclame le bouleversement des structures de domination et révèlent Dieu comme celui qui se soucie d’abord de ceux qui sont tout en bas.

Sommes-nous prêts à accueillir cette parole dynamique et prophétique ?

En ce 3ème dimanche de l'Avent, nous sommes appelés à préparer la venue du Seigneur. Pour cela, l'apôtre Paul nous exhorte à oeuvrer à l'unité et à l'accueil de l'autre

Redécouvrir la joie du temps de l’Avent.
Une méditation des pasteurs Sophie Fouroux et Claude Horviller à partir du chapitre 35 du prophète Esaïe »

Ne nous contentons pas de regarder les 4 bougies de notre couronne d'Avent, Soyons nous même Lumière en témoignant de la Joie, la Foi, l'Espérance et l'Amour.

De la Jérusalem tant regrettée par le peuple juif durant l’Exil à la Jérusalem céleste espérée par les chrétiens.

Un moment de rencontre avec le dieu de la grâce qui nous sauve, il ne s'agit pas de terroriser les chrétiens mais de les rassurer parce que ce moment de vérité, qu'est le Jugement Dernier nous permettra d'entrer en pleine communion avec Dieu.

Nous nous dirigeons vers la fin de l'année liturgique. C'est la période où nous entendons chaque dimanche des textes bibliques qui parlent du Royaume de Dieu, du Jour du Salut, du retour du Fils de l'Homme, de la cité éternelle. Nous sommes donc projetés dans ce que nous appelons l'eschatologie.

Des textes pas très joyeux, pour une période où la grisaille, le froid sont omniprésents et où il fait nuit tôt.

Pour autant, tout n'est pas négatif, perdu. En effet, c'est pour cela que l'Eglise nous invite à ranimer l'espérance et nous dit qu'un jour Jésus Christ reviendra sur terre.

Nous allons voir cela précisément avec le texte de l'Evangile de Luc, au chapitre 17 les versets 20 à 24.

Le Psaume 90 est un de ces textes au grand souffle qui nous invite à nous pencher sur les limitations et les fragilités de l’existence humaine face à l’éternité.

Nous pouvons le faire sans tout de suite prendre peur, car dès l’entrée, Dieu nous est présenté comme Celui qui enfante les mondes, qui veut pour nous la vie et qui saura nous entraîner dans la découverte d’une vie nouvelle.

Avec l’épitre aux Romains redécouverte par Martin Luther, nous plongeons au cœur de la Réforme.

Fêter la Réformation, plus de 500 ans après l’affichage des 95 thèses par
Martin Luther est un véritable défi, alors que les conditions de vie ne sont plus les mêmes et que les idées ont évolué. Quelle est la portée des
découvertes du réformateur pour nous au XIXème siècle ?

Dans sa lettre captifs à Babylone qui vivent entre la résignation et la révolte, le prophète Jérémie annonce un avenir et une espérance de la part de l'Eternel.

La loi nous rend irrémédiablement coupable devant Dieu car nous sommes faible, mais l'esprit Saint don de Dieu, inscrit cette loi dans nos cœurs et nous met à part pour Dieu : la sainteté.

La fête des récoltes donne traditionnellement lieu à des célébration colorées, joyeuses, à des décorations avec les fruits des vergers et potagers, et aussi à des actions de  solidarité. L’urgence climatique, la nécessité vitale de protéger notre environnement naturel, donne un ton plus politique à ce moment de fête.

Au niveau œcuménique et mondial, la « Saison pour la création » offre, entre le 1er septembre et le 4 octobre, une grande diversité de célébrations, prières, formations et actions qui mettent en avant notre responsabilité écologique.

Ressourçons-nous, dans cette suite de « La Parole commentée », aux trois textes bibliques d’aujourd’hui, qui chantent la louange de la création, qui montrent l’exemple d’une action politique, qui nous promettent qu’un avenir est possible !

Observer les commandements de Dieu ce n'est pas subir une contrainte insupportable mais marcher avec le Christ joyeusement et librement. La loi de Dieu, n'est pas loi qui trie, mais évangile qui fait vivre.

La question du sens de notre engagement d’après un passage du prophète Esaïe par le pasteur Claude Horviller.

"Nous sommes invités à revisiter l’histoire de la résurrection
de Lazare. Jésus, le Fils de Dieu, se montre pleinement humain.

L'oubli, un don et un devoir pour le croyant. Ne pas oublier d'être reconnaissant, c'est exprimer la gratitude pour hier, vivre la joie dans l'aujourd'hui et rester confiant pour demain.

Hier dèja, aujourd'hui encore, Dieu appelle et envoie chaque baptisé fort d'une foi en sa Parole donnée. Le OUI de la confiance balaie le NON du doute et de l'hésitation pour passer de l'AVOIR à l'a- voir.

Une méditation du pasteur Claude Horviller à partir d’un texte de l’apôtre Paul.

2 Corinthiens 12, les versets 1 à 10.

Nous allons nous intéresser au thème du jugement à partir de cette parole de Jésus qu’il adresse à ses disciples: "Ne jugez pas les autres et Dieu ne vous jugera pas.  Ne
condamnez pas les autres et Dieu ne vous condamnera pas." Est-t-il possible de mettre ces paroles en pratique ? N’est-t-il pas nécessaire voir utile de juger, si nous ne voulons pas baisser les bras face à ce qui ne va pas ? Il suffit de regarder autour de nous pour constater que "le monde ne tourne pas rond", ou encore que le monde est fou comme le chante Pauline Ester. L’actualité française, européenne, mondiale fourmille d’exemples. En tous les cas, les paroles du Christ ne laissent indifférent personne. Voyons cela d’un peu plus près...

Jésus proclame avec force qu’il est venu appeler ceux qui se sont éloignés de Dieu. Mais s’il accueille les pécheurs, que devient la justice de Dieu ? Le chapitre 15 de l’Évangile de Luc met en avant la recherche de ce qui est perdu, le retour à la vie de ceux qui sont sous l’emprise de la mort. À ce sujet, Jésus raconte trois paraboles. Celle que nous avons l’habitude d’appeler « Le fils prodigue » nous montre non pas une seule personne revenant à la vie, mais trois …