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A vrai dire...

Émission présentée par Alain Charlier, Béatrice Ducellier, Thierry Grenet, P. Vincent de Labarthe, Anne-Cécile Suzanne, Marc Tesniere

Edito du jour : toute l'actualité est sujette à réflexion, nos éditorialistes partagent la leur

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Episodes

  • ©Gerd Altmann de Pixabay
    25 novembre 2024

    Ne rasons pas le Sacré Coeur

    2 min
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    19 novembre 2024

    L'art de savoir prendre la bonne décision

    3 min
    Au moment de choisir, nous sommes beaucoup à nous trouver dans l'embarras. Mais quelles sont les clés à notre disposition pour pouvoir discerner un bon choix d'un mauvais ? Questionnements et réflexions avec Pauline Trochu.
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    18 novembre 2024

    TRUMP

    2 min
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    15 novembre 2024

    Trump et le mensonge

    3 min
    Les citoyens américains ont donc réélu, sans contestation possible, Donald Trump président des Etats-Unis. De l’autre côté de l’Atlantique, cela nous laisse un peu hébétés, il faut bien le dire.


    On se demande comment on a pu porter aux plus hautes responsabilités un homme qui semble faire de la vulgarité un art de vivre, qui pratique l’injure systématique contre ses opposants et, bien pire, qui a fomenté une rébellion contre la démocratie de son pays en ne voulant pas reconnaître sa défaite en 2021, tout en éprouvant visiblement une certaine fascination pour les dictateurs de tout poil. Et puis surtout, avec Donald Trump, les Etats-Unis ont élu un climato-négationniste, complotiste, un menteur et bonimenteur professionnel. C’est la victoire du mensonge institutionnalisé.
    Dès lors, la question est : comment a-t-on pu démonétiser la vérité au point de rendre cela possible ? A mon avis, ses adversaires ont leur part de responsabilité. A tort ou à raison concernant Kamala Harris, l’idéologie woke et la cancel culture américaine ont servi de repoussoir aux électeurs. Rappelons qu’elles consistent à considérer qu’aucune connaissance objective n’est possible et que tout dépend du point de vue adopté. Elles reprochent ainsi à la biologie d’être « patriarcale » et « viriliste » ou aux mathématiques d’être « blanches » et « racistes ». Cela conduit donc à une critique directe de la notion de vérité. Dans la « théorie du genre », par exemple, le corps ne compte pas, mais seulement la conscience que l’on a d’être homme, femme ou n’importe quoi d’autre.
    On pourrait aussi pointer du doigt un certain vocabulaire progressiste digne de la novlangue de George Orwell concernant bien des sujets de société, y compris dans notre Europe. Ainsi les partisans de l’euthanasie, qui préfèrent parler d’aide à mourir et évoquent la conquête de nouveaux droits. On peut bien sûr avoir différentes positions sur l’euthanasie, mais la présenter comme une avancée sociale est une tromperie. Elle ne pourra être qu’une plus ou moins mauvaise réponse à des situations de désespérance, souvent faute d’avoir accès à des soins ou à un accompagnement dignes de ce nom.
    En tant que citoyen, ou a fortiori en tant qu’acteur public, la recherche de la vérité devrait nous guider. Permettez-moi de citer Albert Camus : « La liberté consiste d’abord à ne pas mentir. Là où le mensonge prolifère, la tyrannie s’annonce et se perpétue ». En tant que chrétien, nous pouvons suivre le Christ qui a dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ». Il ne s’agit pas de chercher dans l’Evangile des réponses toutes faites, car ce serait du fondamentalisme, c’est-à-dire encore une idéologie potentiellement trompeuse, mais oui : en ces temps très perturbés, l’Evangile peut être notre boussole pour mieux servir l’Homme et mieux prendre soin de la Création.
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    13 novembre 2024

    "La vie est un brouillon"

    2 min
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    12 novembre 2024

    Quelles leçons tirons-nous du scrutin américain ?

    2 min
    Gérard Coulon s'interroge sur le paradoxe du scrutin américain. Le milliardaire Donald Trump doit son succès aux électeurs qui se sentent les grands oubliés d'une société où l'argent est roi...
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    8 novembre 2024

    Mettre tout le monde dans le même panier ?

    2 min
    Par Guy Fournier, diacre du diocèse de Séez.
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    7 novembre 2024

    Lettre à ma fille

    2 min
    Selma, mon enfant,

    C’est à toi que je m’adresse aujourd’hui. Enfin, à toi dans une quinzaine d’années. Car pour le moment, tu n’as que trois mois et tu souris à qui te regarde, comme un signe de grande confiance dans la vie.

    Si je t’adresse ces quelques mots, c’est parce que tu es une fille. Et je sais combien tu risques d’affronter, quand tu seras plus grande, le sexisme et la violence de notre société.

    Si je t’adresse ces quelques mots, c’est parce qu’une petite révolution est en cours depuis de nombreuses années. Et que ce mois d’octobre 2024, j’ai découvert des femmes très courageuses, qui, sans-doute, bouleverseront notre société.

    La première s’appelle Gisèle Pélicot. Elle a été victime de violences de dizaines d’hommes, organisées par son mari. Je t’avoue avoir d’abord pointé une oreille lointaine à cette sordide histoire. J’étais un peu agacée d’entendre chaque journal débutait par des nouvelles de ce procès. Et puis j’ai entendu les mots de Gisèle. Ils traduisent un courage immense. Celui de porter la voix, publiquement, de toutes les femmes qui sont victimes de viol. « Je ne veux plus qu’elles aient honte», a-t-elle dit.

    La deuxième s’appelle Milly. Elle a 23 ans. Elle aussi a été victime de viols par plusieurs adolescents. Elle aussi a décidé de témoigner, à visage découvert. Sur ce qui a « détruit sa vie ». « Moi, je voudrais créer une association, quelque chose pour aider les filles qui se terrent alors qu’elles ont vécu la même chose que moi et qu’elles ont besoin d’aide », dit Milly au journal Le Monde qui l’a rencontrée.

    Selma, mon enfant, la route est encore longue pour parvenir à l’égalité, et au respect de toutes les femmes. Mais je rêve que dans quinze, dix huit ou vingt ans, tu puisses vivre sans risquer de subir des violences. Si cela arrive, ce sera sans doute en partie grâce à la force et au combat de Gisèle et Milly, et à toutes celles et tous ceux, qui s’érigent face aux discriminations
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    5 novembre 2024

    La gentillesse, bon pour la santé

    3 min
    Peu après la journée mondiale de la gentillesse, Pauline Trochu vous propose de découvrir ensemble les origines et les bienfaits de cette vertu pas toujours bien vue.
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    4 novembre 2024

    L'Etat de Droit

    2 min
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    4 novembre 2024

    Immigration

    3 min
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    1 novembre 2024

    Environnement : une comparaison France-Angleterre

    2 min
    Au moment où j’enregistre cette chronique, je rentre tout juste d’un voyage en Angleterre. Il y a plus exotique, me direz-vous, mais, tout de même, comme je n’y étais pas allé depuis des décennies, je n’ai pu qu’être frappé par de saisissants contrastes avec la France, en premier lieu sur le plan visuel.
    Le bocage y est ainsi bien mieux préservé que chez nous, même en Normandie où l’arrachage des haies se poursuit malgré les politiques publiques visant à y mettre fin. J’ai roulé pendant des centaines de kilomètres (ou de miles) sur des routes de campagne qui serpentent au sein d’une végétation luxuriante, souvent bordées de grands arbres, y compris quand il s’agit de relier des villes de plusieurs dizaines de milliers d’habitants. Alors que l’on a créé chez nous des infrastructures routières disproportionnées et coûteuses, chamboulant les paysages, pour une circulation moins intense. Ainsi, dans l’Orne, on se fait une fierté des contournements de Bellême ou de Bazoches-sur-Hoëne, 800 habitants, et on dépense des dizaines de millions d’euros pour relier par une 4-voies deux villes de moins de 20 000 habitants, en l’occurrence Flers et Argentan, créant une véritable saignée dans le bocage. Notez bien qu’à population équivalente, la mortalité routière en Angleterre reste bien inférieure à celle de la France, ce qui montre bien l’inanité de notre politique, y compris sur ce plan.
    En Angleterre, je n’ai pas vu non plus, même encore une fois autour de cités déjà importantes, de ces zones commerciales sans fin qui ont défiguré les abords de la moindre de nos villes et dont le développement a provoqué la perte de substance des centres historiques, dont bien des rues ne présentent plus qu’une suite de vitrines vides. Les centres-villes anglais me paraissent encore bien vivants et dynamiques.
    Au-delà de l’impression visuelle, tout cela se traduit en chiffres. La surface artificialisée par habitant est plus faible au Royaume-Uni que dans n’importe quel pays de l’Union Européenne, et donc largement inférieure à la France qui, elle, est bien au-dessus de la moyenne européenne .
    Chez nous, certains remettent en cause la loi « Climat et Résilience » de 2021 qui a défini un objectif de zéro artificialisation nette. Ce qui fait la richesse d’une nation, ce n’est pourtant pas les ronds-points et les voies express, mais la puissance de notre industrie et de notre agriculture, la qualité des services publics, la valeur de notre patrimoine et la préservation de notre environnement que nous avons beaucoup trop dégradé en France depuis une cinquantaine d’années. Il ne faudrait pas viser le zéro artificialisation nette, mais le zéro artificialisation brute, c’est-à-dire améliorer ce qui existe déjà et renoncer définitivement à bitumer et bétonner davantage.
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    30 octobre 2024

    La santé, un chèque en blanc

    2 min
    Un tour de vis sur le dépenses de santé est en débat. Une nécessité, ou un scandale ? Thierry Grenet, notre chroniqueur santé réagit...
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    29 octobre 2024

    Est-ce vraiment toujours la faute des autres ?

    3 min
    Il y a les uns qui pensent que si tout va mal dans ce bas monde, c'est bien sûr de la faute des autres. Par Gérard Coulon
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    23 octobre 2024

    Privilégier le spectaculaire ou les petits pas en politique, quelle stratégie ?

    2 min
    Le regard du Père Vincent de Labarthe, vicaire à Eu, en Seine-Maritime.
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    21 octobre 2024

    La mission est à tous !

    2 min
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    18 octobre 2024

    La laïcité est un principe et non une valeur

    2 min
    Le Premier Ministre, Michel Barnier, a affirmé dans son discours de politique générale qu’il ne serait fait aucun accommodement avec la laïcité. On peut en prendre acte et il ne s’agit pas de lui faire de procès d’intention. Mais il ne faut non plus nourrir la confusion.


    Car la laïcité, que l’on brandit sans cesse dans un contexte où l’islam prend de plus en plus de place dans nos sociétés, n’est pas une valeur en soi.
    La liberté, l’égalité et la fraternité, qui figurent dans notre devise républicaine, sont bel et bien des valeurs, avec ce qu’elles peuvent avoir de fluctuant d’ailleurs, comme toutes valeurs. En tout cas, ce sont des idéaux auxquels chacun peut adhérer, quelles que soient ses croyances, et c’est une belle chose que la République nous les propose.
    Mais la laïcité, ce n’est pas du même ordre. La laïcité n’est qu’un principe, un cadre dans lequel justement peuvent s’exprimer ces idéaux. Résulte du principe de laïcité en particulier l’impartialité et la neutralité de l’Etat et, peut-être, à titre exceptionnel, la neutralisation de certains espaces, si les circonstances l’exigent, pour des questions de respect de l’ordre public.
    La juste séparation des pouvoirs entre l’Etat et les organisations religieuses est reconnue par le Christ lui-même, quand on le questionne pour savoir s’il est permis de payer l’impôt à l’empereur, avec sa fameuse réplique : « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. »
    Mais la neutralité n’est pas une fin en soi. La laïcité n’est pas un absolu qui se suffirait à lui-même. Tant mieux si elle favorise le libre-arbitre, voire même l’esprit critique. La laïcité crée les conditions du dialogue mais ne consiste pas à le vider de sa substance. Elle ne doit pas avoir pour objectif la marginalisation des religions, ni même la négation du pouvoir spirituel.
    Ainsi, à condition que ce soit de manière apaisée et non intrusive, chacun doit pouvoir exprimer et manifester sa foi, même dans l’espace public.
    Ainsi, sans prétendre imposer leur vision des choses à tous, les responsables religieux ont le droit d’exprimer ce qu’ils pensent de telle ou telle évolution de la société, et de participer en cela au débat citoyen.
    Ainsi, dans le respect de la liberté de conscience de chacun, l’enseignement privé, notamment catholique, a le droit d’avoir sa propre proposition éducative par la manière dont elle conçoit et vit la relation, par l’engagement de foi et de service des communautés chrétiennes au sein des établissements.
    Ainsi, dans le contexte éducatif ou par ailleurs, nous autres chrétiens gardons dans nos sociétés sécularisées la mission de témoigner. Soyons attentifs à enseigner ce que nous avons cru et à vivre ce que nous aurons enseigné.
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    17 octobre 2024

    Prix Bayeux

    2 min
    Mes chers auditeurs,
    17 octobre 2023 : Une femme pleure et crie sa peine sur les ruines d’un immeuble à Khan Younès dans le Sud de la bande de Gaza. A peine un an après, la photo de ce moment est primée et le photographe se réjouit « Je suis très heureux de gagner ce prix pour la troisième fois, je veux dire à mes collègues à Gaza que notre message est bien reçu : le monde entier regarde Gaza à travers nos objectifs »
    Quel message vous semble bien reçu Monsieur Mahmud Hams, au détriment du respect élémentaire de l’intimité de cette femme ? Avons-nous besoin de ce voyeurisme pour saisir la gravité des événements sur les zones de conflit ? Le Prix Bayeux est un hommage aux journalistes qui risquent leur vie pour documenter les réalités souvent invisibles des conflits mondiaux, mais c’est une reconnaissance artistique douteuse.
    Honnêtement, avant que je ne vous en parle aujourd’hui, chers auditeurs, connaissiez-vous ce Prix ? Avez-vous vu cette photo ? A-t-elle changé votre vie ? Attendiez-vous que les correspondants de guerre vous apportent des articles ou des photos illustrant la cruauté de la guerre et la souffrance des victimes pour comprendre l’idiotie de cette activité humaine ? Et selon vous, est-ce qu’il y a moins de guerres, moins de victimes depuis que les correspondants de guerre existent ? Hélas non !
    C’est en 1853 que l’on note les premiers articles journalistiques de William Russell qui couvrait la guerre de Crimée. Il dénonçait les conditions de vie des soldats britanniques. Est-ce que cela a servi au cours des 2 dernières guerres mondiales ? Nullement ! Indécente utopie !
    Me dira-t-on que les reportages sur la Shoah (1940-1945) ont porté un coup décisif aux génocides ? Que dire des génocides au Cambodge (1975), en Bosnie (dès 1992), au Rwanda (1994), au Darfour (dès 2003), en Irak (2014), et celui de la Palestine (2024) organisé, ironie du sort, par Israël ?
    Ces photos banalisent probablement davantage la guerre qu’elles ne l’affaiblissent ! Et je m’en désole !
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    15 octobre 2024

    Aimer en vérité

    3 min
    Gérard Coulon nous partage trois joies vécues cette semaine : le témoignage d'aidants, l'association Biopousses et une interview sur la charité.
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    14 octobre 2024

    Moyen Orient

    3 min

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