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A vrai dire... RCF - page 20

Émission présentée par Alain Charlier, Béatrice Ducellier, Thierry Grenet, P. Vincent de Labarthe, Anne-Cécile Suzanne, Marc Tesniere

Edito du jour : toute l'actualité est sujette à réflexion, nos éditorialistes partagent la leur

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Episodes

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    23 septembre 2022

    Carte postale de Damas et d'Alep

    2 min
    Nous retrouvons Don Paul Denizot le recteur du sanctuaire Notre Dame de Montligeon dans l'Orne en déplacement auprès des chrétiens d'Orient.
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    21 septembre 2022

    Edito 21 septembre

    2 min
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    20 septembre 2022

    Vols d'anges au dessus de l'Angleterre en deuil

    2 min
    Ludovic Manchon revient sur un court extrait du premier discours du roi Charles III en hommage à sa mère enterrée hier à l'issue d'une cérémonie grandiose...

    "Chers amis, votre Radio chrétienne m’a invité à rejoindre le panel des éditorialistes de votre émission « À vrai dire » à un moment historique, celui de la disparition d’Élisabeth II. Beaucoup d’entre vous auront suivi chaque moment depuis le départ de la reine, jusqu’à maintenant. J’aurais aimé réagir sur une phrase prononcée par le nouveau souverain, son fils, Charles III, lors de son discours d’adieu qui fut aussi son premier discours. Je précise cela car de ce fait, il s’agit naturellement d’un discours qui fera date. Un discours dont tout le monde se souviendra. C’est ce discours que l’on reverra en boucle dans les rétrospectives à venir. Et à la fin de son discours d’adieu, le nouveau roi, ému, formule une bénédiction à l’endroit de sa mère. Il dit ceci : « Que des vols d’anges vous accompagnent dans votre sommeil ». Je vous avoue que la formulation m’a frappé. Naturellement, je suis chrétien et je crois, selon ce que m’a enseigné mon catéchisme, que la mort n’est pas le début d’un long sommeil mais qu’elle est un passage pour aller de la vie d’ici-bas à la vie éternelle promise par le Christ. Certains me répondront que nous sommes en 2022 et que chacun, même le roi d’Angleterre, a bien le droit de croire en ce qu’il veut. Et d’ailleurs, qu’on ne dise pas qu’il n’a aucune transcendance puisqu’il appelle les anges à accompagner la reine pendant son long sommeil. Justement, je trouve cette conception plus proche de la Belle au Bois dormant que de la foi chrétienne. Pourtant, la royauté anglaise, devenue monarchie britannique, n’était-elle pas ancrée elle-même dans la foi chrétienne ?
    La reine elle-même se confessait-elle pas sa foi de temps en temps ? C’est pourquoi j’ai été saisi par cette toute petite phrase : « Que des vols d’anges vous accompagnent dans votre sommeil ». Le nouveau roi, qui devient en même temps le nouveau chef de l’Église anglicane où, dit-il, sa « propre foi est enracinée », aura peut-être de ce point de vue des gages à apporter à son peuple si jaloux de son identité et si épris de tradition."
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    19 septembre 2022

    La monarchie

    4 min
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    16 septembre 2022

    Vers un grand débat sur l'euthanasie?

    3 min
    Vianney Lecointre revient sur la volonté du président de la République de rouvrir le débat sur l'euthanasie.
    "Le Président de la République nous l’a promis pendant la campagne électorale : il devrait bientôt y avoir une « convention citoyenne » ou un « grand débat » sur l’euthanasie. La manière dont les choses s’enclenchent n’est toutefois pas de nature à rassurer : ainsi, récemment, alors qu’il décorait Line Renaud, qui a publié dans la presse une tribune avec le député Olivier Falorni intitulée « Il est temps de légaliser l’aide active à mourir », Emmanuel Macron a cru bon de déclarer : « Votre combat pour le droit à mourir dans la dignité nous oblige ». Est-ce une manière d’annoncer déjà, avant qu’elle ait eu lieu, le résultat souhaité de la consultation ? Nous ne sommes quand même en rien « obligés » par l’opinion de Line Renaud, quel que soit le respect qu’on peut avoir pour elle.
    De plus, cette manière qu’ont eu les partisans de l’euthanasie de s’approprier la notion de mort dans la dignité est plutôt malaisante. Comme si les personnes perdaient leur dignité si elles ne mourraient pas « à temps ». Je note que, récemment, au congrès de la Mutualité française, le président de la MGEN s’est prononcé aussi pour l’aide active à mourir. Certains paraissent bien pressés de faire quelques économies !
    C’est que, en matière de grand débat, nous avons connu un précédent fâcheux. J’ai participé personnellement, en Normandie, aux Etats Généraux de la Bioéthique en 2018.
    Ils ont été passionnants. La majorité des participants manifestaient déjà une certaine inquiétude vis-à-vis d’un ultra-libéralisme où domineraient les seuls désirs individuels aux risques d’une instrumentalisation de la médecine. Mais, j’en témoigne, les organisateurs émettaient d’emblée des doutes sur l’intérêt même de débattre, sur notre capacité à élaborer un bien commun basé sur des valeurs en partage, sur l’intérêt de poser des limites. Et, au moment de légiférer sur la PMA pour toutes ou sur l’assouplissement de l’interdiction de création d’embryons chimériques pour la recherche, il n’a guère était tenu compte de la teneur des échanges aux cours des dits Etats Généraux.
    On aimerait pourtant que ces sujets ne soient pas traités à la légère par un simulacre de consultation populaire. Légaliser l’euthanasie, lever l’interdiction de tuer aurait de multiples implications sur le corps social et, en particulier sur les plus fragiles, ces personnes malades ou âgées à qui on pourrait faire comprendre qu’elles sont un poids pour les autres…
    La démocratie française s’est honorée par le passé avec des débats de grand
    standing à l’Assemblée Nationale qui ont permis le vote de la loi Leonetti en 2005 à l’unanimité et le renforcement de la lutte contre l’acharnement thérapeutique par la loi Claeys-Leonetti en 2016. Il y a sans doute encore beaucoup à faire, même dans le cadre de ces lois, pour développer les soins palliatifs et soulager les souffrances."
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    15 septembre 2022

    Concert gracieux

    2 min
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    14 septembre 2022

    Quand la question du maintien à domicile se pose

    2 min
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    14 septembre 2022

    Chronique du 14 septembre 2022

    3 min
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    13 septembre 2022

    " Soyons le changement que nous voulons voir "

    2 min

    On retrouve depuis Coutances dans la Manche Gerard Coulon qui rejoint cette saison l'équipe des éditorialistes de RCF en Normandie.

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    12 septembre 2022

    E 25 France Algérie pour une mémoire de réconciliation

    2 min
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    2 septembre 2022

    Pourquoi pas le vélo?

    3 min
    Vianney Lecointre revient sur la rentrée scolaire. Mais il existe de nombreux moyens de se rendre à l'école...
    " Une inquiétude, parmi beaucoup d’autres, planait ces jours-ci sur la rentrée scolaire : va-t-on manquer de conducteurs de bus pour assurer le service permettant aux élèves de rejoindre chaque jour leur établissement scolaire ? D’après Ouest-France, le 19 août, il en manquait encore 400 en Normandie.
    Il existerait bien une solution qui, si cela se trouve, pourrait, dans l’absolu, convenir à la majorité d’entre eux : le vélo ! Je me suis avisé, à l’occasion de cette actualité, que l’idée d’aller à vélo au lycée (c’était pour moi dans les années 1980) ne m’a alors jamais effleuré. Du coup, j’ai vérifié à l’aide de Google Map : mon temps de trajet aurait été d’environ une demi-heure, c’est-à-dire du même ordre que le temps que je prends aujourd’hui pour me rendre à vélo à mon travail, et cela m’aurait donc permis de me lever plus tard qu’en prenant le car scolaire qui me ramassait devant chez moi presque une heure avant le début des cours !
    Les choses ne tendent pas à s’améliorer depuis : selon le rapport Activité physique et sédentarité de l’enfant; l’adolescent, publié en 2018 : « En France, sur les 30 dernières années, la proportion de déplacements effectués à pied par les enfants et adolescents de plus de 6 ans pour se rendre dans leurs établissements scolaires a diminué de 20 points, passant de 52,1 % à 32,3 %. La proportion de déplacements à vélo pour le même motif a diminué de plus de la moitié, passant de 7,5 % à 3,3 %. » Cela n’est pas seulement dû à l’augmentation des distances, qui est très relative sur la même période, mais plutôt à une évolution des mentalités. Les normes de parentalité ont évolué, selon le sociologue Clément Rivière : laisser « traîner » (entre guillemets) des enfants seuls dans l’espace public est désormais mal vu. Cela est peut-être lié aux affaires de pédophilie, explique-t-il, mais aussi, et le risque est objectivement plus fort, à la peur des accidents. L’automobile prend de plus en plus de place au détriment des « mobilités actives ». Permettez-moi un autre souvenir personnel : telle route de campagne que j’empruntais parfois à vélo quand j’avais 10 ans, pour aller de mon village à la ville la plus proche, est aujourd’hui une « quatre-voies ».
    Il y a dans cette affaire un enjeu de mobilité et de sobriété bien sûr, mais aussi de santé publique, car la sédentarité est une des principales causes de mortalité évitable dans nos pays développés. Et un des moyens les plus efficaces pour atteindre le niveau d’activité physique recommandé (et le pérenniser), c’est de l’intégrer dans ses habitudes du quotidien. Et puis, c’est tellement mieux, quand on grandit, d’avoir un peu d’autonomie !
    Alors, pour résoudre la pénurie des chauffeurs de car, et pour plein d’autres bénéfices à tout point de vue, invitons les pouvoirs publics à sécuriser toujours davantage non seulement les abords des écoles mais aussi l’ensemble des voies pour qu’elles puissent être empruntées par les ados, et tous les autres, à vélo sans risque. En attendant, bonne rentrée à tous !"
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    31 août 2022

    Chronique Thierry- Grenet

    2 min
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    29 août 2022

    Encore une rentrée pleine de « bonne nouvelle » !

    2 min
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    29 août 2022

    Les chrétiens d'Orient

    3 min
  • Pour Léon Bloy: « Tout voyage où l’on croit aller quelque part est exactement stupide et plus on va vite, plus c’est idiot. »
    8 juillet 2022

    Pour un tourisme de bon aloi...

    2 min
    A la veille de vacacnces bien méritées, Vianney Lecointre nous propose une réflexion sur un tourisme vertueux...

    "Chic, c’est l’été, le Tour de France a commencé et, pour beaucoup d’entre
    nous, les vacances se profilent ! Ce sera l’occasion de sortir du train-train, de
    prendre un peu de recul par rapport aux soucis du quotidien, de se retrouver
    en famille et peut-être aussi de faire des découvertes. Profitons-en bien !
    En sachant qu’il n’est parfois guère besoin d’aller loin pour cela, car la
    France est un pays dont toutes les régions regorgent de richesses naturelles
    et culturelles. Le moindre département normand, peut-être même celui où
    vous vivez toute l’année, a certainement encore de quoi vous surprendre si
    vous souhaitez l’explorer !
    Léon Bloy, écrivain et chroniqueur qui vécut il y a une bonne centaine
    d’années, chrétien mais néanmoins un peu grincheux et contempteur du
    monde moderne, écrivit : « Tout voyage où l’on croit aller quelque part est
    exactement stupide et plus on va vite, plus c’est idiot. » Il n’aurait pas aimé le
    tourisme de masse, cet homme ! Il aurait raison, d’ailleurs, car le
    « surtourisme » est responsable d’une part grandissante des émissions de
    gaz à effet de serre dans le monde et provoque aussi diverses pollutions et
    dégradation des sites.
    Léon Bloy est certes un peu du genre rabat-joie mais il peut quand même
    nous inspirer pour éviter de tomber dans les travers d’un tourisme
    consumériste.
    D’abord, en effet, prendre son temps ! Voyager ne devrait pas consister à
    aller le plus vite possible d’un point à un autre. Sachons déjà apprécier le
    trajet, en prenant une route pittoresque, en se ménageant des arrêts pour
    mieux connaître les régions traversées, et peut-être aussi pour rendre visite à
    des amis.
    Ensuite, le voyage ne devrait pas consister d’abord à aller quelque part,
    mais bien plutôt être une occasion pour faire des rencontres. Ce peut être
    des proches bien sûr, éventuellement que l’on n’a pas vus depuis un certain
    temps, avec lesquels on va partager de bons moments dans un cadre choisi.
    Mais on peut aussi aller vers les gens qui habitent les lieux de nos vacances.
    Un des meilleurs moyens pour cela, me semble-t-il, même s’il est loin d’être
    le seul, est d’entrer dans les églises, parce que ce sont des lieux de mémoire,
    et parce que c’est se donner la chance d’être accueilli par une communauté
    qui ne considérera pas le touriste comme un étranger.
    Ainsi, quand on est voyageur, il est bon d’être toujours aussi un peu
    pèlerin ! Bonnes vacances !"
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    29 juin 2022

    EDITO DU 29 JUIN 2022 S’affirmer dans le respect

    2 min
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    28 juin 2022

    Que sera notre été?

    2 min
    Alors Sixtine, l'été sera chaud?
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    24 juin 2022

    Appel au réalisme écologique

    2 min
    Cette semaine Vianney Lecointre revient sur l'urgence écologique.

    "Je ne sais pas si vous avez suivi mais il y a eu, il y a quelques jours, une
    action de blocage du périphérique parisien par des écologistes pour protester
    contre l’inaction du gouvernement en matière de lutte contre le réchauffement
    climatique.
    Cela a suscité de vives réactions. A commencer bien sûr par celles des
    personnes bloquées ne pouvant vaquer à leurs occupations dont certaines
    pouvaient avoir, on l’imagine, un caractère d’urgence.
    Ainsi une jeune militante a été vouée aux gémonies par une journaliste
    vedette lors d’une interview sur une grande radio périphérique, sans qu’elle la
    laisse s’exprimer sur les motivations de son action et sur le fond du problème.
    Elle n’a fait preuve d’aucune empathie à l’égard de cette représentante d’une
    génération confrontée à des problèmes angoissants, cherchant au contraire à
    la caricaturer. Faisant preuve au passage d’une terrible courte vue, comme si
    bloquer le périphérique était la pire chose que l’on pouvait imaginer.
    Il y a quelque chose de gênant dans l’attitude de ces gens qui se veulent
    raisonnables, font la leçon à ceux qui veulent renverser l’ordre des priorités,
    sont presque prêts à les traiter de rêveurs…
    Alors qu’il faut être aveugle pour ne pas voir ce qui est enclenché :
    effondrement de la biodiversité, le plastique qui envahit tous les
    écosystèmes, l’acidification des océans… Quant au réchauffement
    climatique, rappelons quand même que, d’après le rapport du GIEC,
    l’élévation du niveau de la mer pourrait directement menacer plus d’un
    milliard de personnes d’ici 2050 et entre 7 et 14 trillions de dollars
    d’infrastructures côtières d’ici 2100.
    2050, c’est très proche. Aussi proche de 2022 que l’année 1994 que la
    plupart des auditeurs ont connu. La jeune militante de 22 ans dont je parlais
    n’aura alors que 50 ans. Ma petite fille née l’an passé n’aura que 29 ans…
    Mais beaucoup ont tellement de mal à se représenter les conséquences
    des dérèglements planétaires, annoncées pourtant par toute la communauté
    scientifique, qu’ils accusent d’irrationalité ceux qui prétendent lutter contre.
    Il y a là un paradoxe dont il faut sortir. Le réalisme, compte tenu de ce que
    l’on sait des problèmes immenses à résoudre, consiste à faire la meilleure
    société possible, fut-elle sans voiture ou sans avion ou presque…"
  • ©Gerd Altmann de Pixabay
    23 juin 2022

    Musique

    2 min
    Tous les ans la Fête de la Musique a lieu le 21 juin. Alain Charlier, vous vous êtes intéressé aux effets de la musique sur notre humeur. Qu’avez-vous découvert à ce sujet ?
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    21 juin 2022

    Vos enfants ne sont pas vos enfants

    2 min
    Le Père Jacques THIERRY veut aujourd'hui se permettre un conseil.

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