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A vrai dire... - page 5 | RCF

Émission présentée par Alain Charlier, Béatrice Ducellier, Thierry Grenet, P. Vincent de Labarthe, Anne-Cécile Suzanne, Marc Tesniere

Edito du jour : toute l'actualité est sujette à réflexion, nos éditorialistes partagent la leur

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Episodes

  • ©Gerd Altmann de Pixabay
    2 avril 2024

    Jésus serait-il mort pour rien ?

    2 min
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    29 mars 2024

    Aide à mourir...

    2 min
    Par Vianney Lecointre
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    28 mars 2024

    Morts à la rue

    2 min
    En 2023, au moins 20 personnes vivant à la rue sont décédées en Normandie et 656 dans toute la France selon les chiffres du Collectif des morts de la rue. Simon Gouin, co-fondateur du magazine normand Grand-Format, rappelle cette triste réalité, alors que la précarité et la pauvreté ne cessent de gagner du terrain.
    https://grand-format.net/
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    27 mars 2024

    Qu'est-ce qui fait l'actualité ?

    2 min
    Un édito signé du Père Vincent de Labarthe, vicaire de la Paroisse Saint-Michel de Eu en Seine-Maritime.
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    26 mars 2024

    Les intermédiaires sont-ils un fléau ?

    3 min
    Vous connaissez Ordralphabétix, le vendeur de poissons des aventures d’Astérix qui, bien qu’habitant en bord de mer, vend du poisson à l’odeur pestilentielle à ses concitoyens. Et Ordralphabétix d’argumenter que son poisson, monsieur, lui, il va le chercher à Lutèce.
    Quelle trouvaille lumineuse de Goscinny pour expliquer la façon dont fonctionne nos économies modernes. Ordralphabétix se fournit auprès de commerçants lutéciens, donc d’intermédiaires entre le producteur et lui, le revendeur en bout de chaîne. Il considère que son poisson lui coûte moins cher que s’il le pêche lui-même. C’est évidemment absurde et, à la fin, c’est le consommateur qui est perdant. Eh bien, ne sommes-nous pas aujourd’hui en pleine absurdie ? Cette semaine, je me suis rendu chez un producteur du Cotentin qui me disait que les salaisons qu’il vendait au grand distributeur local était revendu trois fois plus
    cher aux clients finaux. « C’est du vol ! » me disait-il. C’est désormais une antienne connue : l’essentiel du prix de ce que nous achetons revient aux intermédiaires. Les intermédiaires, voilà l’ennemi. Ce n’est pas à dire qu’il faut supprimer les intermédiaires ; ce qu’il faut supprimer, ce sont tous ces comportements parasites, soumis à la financiarisation de
    l’économie et in fine nuisibles aux consommateurs. Voyez l’électricité : l’introduction d’intermédiaires a rendu notre énergie, autrefois la moins chère d’Europe, beaucoup plus chère. Nos commerçants, parmi lesquels le petit producteur dont je parlais, alertent sur une augmentation de 300% en deux ou trois ans. De même, l’inflation galopante que nous
    subissons est due aux marges indignes pratiquées par les intermédiaires. À ce point du constat, on en vient à s’interroger sur le bien-fondé économique des intermédiaires.
    Quelqu’un rapportait récemment un fait tiré de notre Histoire. Autrefois, disait-il, les marchands, autrement dit : les intermédiaires, étaient tenus éloignés du marché, par ordre du roi. Les gens commerçaient directement du producteur au consommateur. Ce n’est qu’une fois les transactions terminées que les soldats laissaient les marchands entrer. Cet exemple montre que l’économie doit être régulée, qu’il n’y a pas de fatalité ou de « main invisible » en économie mais que celle-ci a besoin d’être conduite par une volonté politique orientée vers le bien commun. Mon petit producteur du Cotentin s’est séparé de son distributeur intermédiaire et l’été suivant, il avait doublé son chiffre d’affaires tout en pouvant pratiquer à nouveau des prix dignes auprès de sa clientèle. De même, on attendrait du gouvernement une volonté politique pour introduire enfin un peu de sagesse dans nos circuits de distribution.
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    25 mars 2024

    Ukraine

    3 min
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    22 mars 2024

    Choisis la vie !

    2 min
    L'édito de Guy Fournier.
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    21 mars 2024

    Triduum pascal

    2 min
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    19 mars 2024

    Quid du synode sur l'avenir de l'Eglise ?

    3 min
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    18 mars 2024

    La liberté de l'artiste dans la vérité

    2 min
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    15 mars 2024

    Au sujet de l’IVG dans la Constitution

    2 min
    Je ne peux pas ne pas revenir ici sur l’inscription dans la constitution française de la « liberté garantie » du droit à l’interruption volontaire de grossesse. Car c’est peu dire qu’elle me navre.


    N’édulcorons pas les choses : l’avortement consiste à interrompre une grossesse mais aussi une vie humaine, même si beaucoup sont dans le déni à ce sujet. La vie d’un être, d’un nouvel individu doté de tout son patrimoine génétique, commence à la fécondation, comme on peut l’apprendre dans tout cours de sciences naturelles de classe de 4 ème . Prétendre le contraire relève de la désinformation, celle-là même que l’on déclare pourtant vouloir combattre.
    La loi Veil visait avant tout à donner un cadre et à réguler les avortements qui se faisaient jusqu’alors dans des conditions dramatiques. Tous ceux qui se réclament de Simone Veil devraient reprendre la nature de ses déclarations devant l’Assemblée Nationale, notamment quand elle disait avec conviction que l’avortement, qui est un drame, doit rester l’exception, l’ultime recours pour des situations sans issue. A mon avis, le principal échec de cette loi est de ne pas avoir permis de diminuer le nombre des avortements.
    Je n’ignore pas que, dès 1974, il s’agissait aussi de répondre aux revendications féministes qui s’exprimaient dans le slogan « Mon corps m’appartient ». On a ainsi voulu faire de l’avortement un symbole de la libération de la femme. Dans la réalité, il est aussi trop souvent
    une violence faite aux femmes. Les statistiques le montrent : les femmes ont d’autant plus recours à l’avortement qu’elles sont démunies, en situation de fragilité financière ou sociale.
    Nombreuses sont celles qui avortent contre leur gré, estimant ne pas avoir d’autre choix, sous la pression de leur entourage, notamment masculin. Combien de temps encore faudra-t-il pour qu’on lève cet impensé collectif, comparable à celui qui a entouré les abus sexuels ?
    Alors, oui, je suis choqué par les célébrations unanimistes, la pompe républicaine qui a entouré cette modification de la constitution. On est allé jusqu’à faire scintiller la Tour Eiffel !
    Va-t-on faire de l’avortement un must du mode de vie à la française, comme l’illustre, de manière très très caustique la dernière une de Charlie Hebdo 1  ? Où est le « respect de l’être humain dès le commencement de la vie » inscrit pourtant dans le Code civil et rappelé dans la loi Veil en 1975 ?
    Comment ne pas y voir un nouveau progrès de la culture de mort que dénonçait déjà Jean- Paul II, ou en tout cas d’une sorte de nihilisme, de renoncement aux formes les plus élémentaires de la solidarité humaine, qui nous vaudra aussi la prochaine loi sur l’aide active à mourir, ou pour mieux dire l’euthanasie, annoncée par Emmanuel Macron.
  • Harcèlement
    14 mars 2024

    Une étude alarmante sur le harcèlement chez les jeunes

    2 min
    Les régulières affaires de harcèlement chez les jeunes diffusées par les médias cachent un véritable mal-être. Le co-fondateur du média normand Grand-Format revient cette semaine sur une étude alarmante publiée en février 2024.
    https://grand-format.net/

    Par Simon Gouin
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    12 mars 2024

    La guerre est évitable

    3 min
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    11 mars 2024

    Discerner

    2 min
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    8 mars 2024

    Allez à l'essentiel dans une abbaye

    3 min
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    7 mars 2024

    Palmade et l’IVG

    2 min
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    6 mars 2024

    Vivons tendus !

    2 min
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    5 mars 2024

    Culpabilité et cordon sanitaire

    2 min
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    5 mars 2024

    Préservons notre système de santé

    2 min
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    1 mars 2024

    Deux ans de guerre en Ukraine

    2 min
    L’actualité, c’est le deuxième anniversaire de l’envahissement de l’Ukraine
    par la Russie. Et, malheureusement, on ne voit pas le bout de cette guerre. Aucun compromis n’est possible avec le régime dictatorial et violent de Poutine. Rappelons que, ces jours-ci, le gouverneur de la zone occupée de Zaporijia a déclaré que la population ukrainienne qui n’adhère pas aux valeurs de la Russie serait déportée…


    Quoi qu’il en soit, Poutine n’a jamais respecté ses engagements
    et, s’il obtenait une forme d’Armistice, par exemple contre l’abandon par
    l’Ukraine d’une partie de son territoire, cela ne pourrait que lui permettre de
    recharger les batteries avant de reprendre sa politique d’agression. Et quelle
    serait sa prochaine étape ? Probablement, l’attaque des Pays Baltes qui,
    rappelons-le, font partie de l’Union Européenne. Ce qui est en jeu, c’est donc bien
    la sécurité de l’Europe, celle-là même qui nous a permis de vivre en paix depuis
    près de 80 ans.
    Le contexte général est celui d’un monde de plus en plus dangereux.
    L’aggravation du réchauffement climatique va avoir des conséquences
    inconnues mais sans doute de plus en plus graves dans les années qui viennent,
    ce qui en fera aussi un sujet de sécurité internationale. Le conflit israëlo-
    palestinien est plus exacerbé que jamais et l’Europe peine à trouver la juste
    attitude. Pendant ce temps, partout dans le monde, les régimes autoritaires
    gagnent du terrain, sans même parler d’un retour possible, voire probable, de
    Trump au pouvoir aux Etats-Unis, ce qui sonnerait le glas du camp occidental.
    Dans ces conditions, on se demande comment aborder de manière collective
    tous ces problèmes mondialisés.
    Pour ma part, jamais je n’aurais cru il y a quelques années encore que notre
    modèle démocratique puisse être à ce point menacé. De fait, il est soumis à rude
    concurrence à l’externe et il est même contesté à l’interne. Un projet de loi
    comme celui sur l’immigration en France montre ce sentiment de fragilité de nos
    sociétés occidentales : on cherche, à mon avis vainement, à se protéger car on ne
    croit plus à notre capacité d’accueil et d’intégration. Je ne serai pas plus
    indulgent à l’égard des projets morbides de constitutionnalisation de l’IVG ou de
    légalisation de l’euthanasie. Il nous faudrait trouver d’autres facteurs de
    mobilisation pour aller de l’avant, développer notre économie, assurer notre
    sécurité et peser favorablement sur l’avenir du monde. Il en va de la survie de
    nos valeurs démocratiques. Et les prochaines élections européennes vont sans
    doute avoir à cet égard une importance toute particulière.

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