Accueil
Un regard chrétien sur le monde
Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.

Un regard chrétien sur le monde - page 2

Un regard chrétien sur le monde que portent les chroniqueurs bénévoles de RCF Lorraine, laïcs et/ou engagés en Église.

Partager
S'abonner

Episodes

  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.

    Le Don Juan de Molière

    19 mars 2024
    une mise en scène ignore la spiritualité de l'auteur
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.

    Jusqu'où peut aller Vladimir Poutine

    14 mars 2024
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.

    La liberté d'avorter

    12 mars 2024
    "Plutôt que de graver dans le marbre un droit qui n'est pas en danger, on pourrait se demander pourquoi le nombre d'IVG ne baisse pas en France ?"
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.

    Après la décontruction, il reste la ségrégation identitaire

    8 mars 2024
    Suite au massacre du Hamas de 1200 civils israéliens le 7 octobre 2023, nous pouvons avoir des difficultés à comprendre pourquoi tant d’étudiants de grandes universités américaines ont appelées, entre guillemets, « au génocide de Juifs », et pourquoi la présidente de l’université de Harvard ne voulait pas condamner ces appels au génocide devant une commission parlementaire. Je vais tenter d’expliquer ce qui semble incompréhensible.
    Depuis 50 ans, les universités américaines ont intégré les philosophies de Michel Foucault et Jacques Dérida et ont déconstruit toutes les opposés comme vérité et mensonge, liberté et oppression, amour et haine, homme et femme, beauté et horreur, objet et sujet, et même la mort et la vie. Après avoir déconstruit tout ce qui permet de structurer les valeurs et les relations humaines, il ne leur restait plus qu’un champ de ruines. Après avoir détruit toutes les valeurs, ces universités ont construit un système matérialiste qui ne connaît que deux notions : L’identité et le pouvoir.
    Ces universités ont donc divisé la société en groupes identitaires : selon des groupes raciaux et de couleur de peau, des identités de genre et des régimes alimentaires. En les combinant toutes, on trouverait plusieurs milliers d’identités. Bien sûr, l’identitarisme existe aux États Unis depuis longtemps, mais l’idéologie des universités l’a renforcé, ce qu’une étude de l’université de Californie illustre bien.1 Aujourd’hui, la ségrégation est plus importante dans presque toutes les grandes villes américaines qu’il y a 30 ans.
    Puisque ces universités américaines ne connaissent plus que des relations de pouvoir et de puissance, elles ont hiérarchisé les identités selon le seul critère de l’oppression. Selon cette hiérarchisation, tous les noirs, les gens de couleur, les homosexuels et les femmes sont opprimés. Si on est une femme, homosexuelle et noire, on subit trois oppressions. Cette accumulation d’oppressions est appelée « intersectionnalité ». D’après cette idéologie, la seule identité qui n’est pas opprimée parce qu’elle a le pouvoir, ce sont les hommes blancs et hétérosexuels. Ces hommes blancs seraient donc les oppresseurs de tous les autres.
    Beaucoup de catégories identitaires sont arbitraires. Jusqu’en 2018, les peuples asiatiques ont été classés parmi les gens de couleur et, profitant d’une identité d’opprimés, l’accès aux universités leur été facilité. Mais parce que les étudiants d’origine asiatique avaient un très bon niveau et étaient fortement représentés dans les études supérieures, les universités ont décidé de les mettre dans la catégorie « hommes blancs » afin de rendre leur accès aux universités plus difficile. Cela a beaucoup irrité ces personnes d’origine asiatique et accélère la polarisation de la société américaine. Des étudiants asiatiques ont porté plainte contre les universités et leur plainte est devant la cour suprême.
    Puisque les terroristes du Hamas sont considérés comme des gens de couleur, beaucoup d’étudiants américains les considèrent comme des opprimés, même s’ils tuent des femmes et bébés israéliens. Cela explique aussi pourquoi une présidente d’université ne voit pas de problème si ses étudiants font un appel au génocide des juifs. Les femmes et bébés tués ont ainsi reçu une identité de « blancs » et les terroristes du Hamas une identité « hommes de couleur ». C’est assez comique, puisque du point de vue racial, les juifs et arabes sont des sémites.
    Pour juger les événements du 7 octobre avec davantage de discernement, il faudrait retrouver des catégories de valeurs autres que l’identité et le pouvoir. Le Dieu révélé dans la bible nous enseigne que tous les humains ont la même valeur et qu’il les aime tous. Selon le modèle de Jésus et des prophètes, les chrétiens devraient défendre tous les opprimés, sans distinction d’identité et de race. Pour les chrétiens, l’incitation au meurtre est toujours mauvaise et l’amour du prochain, quelle que soit son identité, est toujours une bon
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.

    S'il n'y a pas la culture....

    7 mars 2024
    Dans ma précédente chronique je vous avais parlé d’Alfred Grosser ne cessait de rappeler que l’action politique doit se fonder sur une e?thique, sur des valeurs humanistes, comme les droits de l’homme, et avant tout respecter « la compre?hension et la vraie compassion pour la souffrance des autres, de l’Autre »
    Cette semaine j’aimerais vous parler de Jean-Marie Gustave Le Clézio, plus connu sous la signature de J. M. G. Le Clézio, prix Nobel de littérature 2008. C’est un auteur discret. Il n’y a que depuis quelques années qu’il se confie dans ses livres, comme dans Identité nomade, paru en début d’année aux E?ditions Robert Laffont.
    Roman, récit, nouvelle ou essai, il a toujours voulu donner rendre la parole aux damnés de la terre. Voilà pour lui l’une des « fonction » principale de la littérature.
    « Au bout d’une longue histoire seme?e d’erreurs et de repentances, il n’est pas toujours facile de re?pondre a? la question de ce que peut la litte?rature. Malgre? tous ses vœux, elle n’a pas empe?che? ce qui ronge l’histoire humaine, elle n’a pas su arre?ter la traite des esclaves ni les crimes de la colonisation, elle n’a pas su empe?cher les guerres, elle n’a pas su interdire les mouvements haineux et les injustices, elle n’a me?me pas contredit la de?gradation du milieu ambiant, de la nature. (…)
    Elle est en revanche un te?moignage, la mesure d’une e?poque, parfois sa critique. L’e?crivain est un te?moin, non pas dans un proce?s – qui serait le procureur de ce proce?s ? –, mais dans une proce?dure, il cherche a? mieux comprendre les enjeux de notre modernite?.
    La litte?rature, la poe?sie trouvent leur force dans ceux qui croient en elles. Si on n’y croit pas, la litte?rature n’a aucun pouvoir, et alors on retrouve la fameuse formule de Goering : « Quand on me parle de culture, je sors mon revolver. » S’il n’y a pas la culture, c’est la violence des armes qui parle. »
    Ce que l’idéaliste mystique et révolté Le Clézio dit ici de la littérature est proche de l’injonction éthique formulée par latter Alfred Grosser : « Si la litte?rature a une utilite?, ce n’est rien d’autre que changer le regard qu’on a sur le monde, pour nous inciter a? voir ce que nous ignorons, ce que parfois nous de?daignons. Donc si j’ose la formule tire?e de la psychologie vers la litte?rature, ce serait une extrospection. Prendre le regard de l’autre pour mieux comprendre ce qui nous entoure. L’interrogation que pose l’e?crivain et qui nous incite a? revenir sur nous-me?me. C’est pour cela que j’insiste sur connaissance et reconnaissance. Si la litte?rature a une utilite?, c’est celle qui nous permet de connai?tre, connai?tre les autres, connai?tre le monde, connai?tre la vie, connai?tre la physique pourquoi pas, connai?tre les sciences, connai?tre les dimensions de ce qui nous entoure, et se reconnai?tre dans cette approche, savoir qui l’on est et savoir aussi reconnai?tre les autres comme e?tant partie de l’humanite?. »
    Le Clézio a eu l’opportunité de connaître les autres dès huit ans, quand il a quitte? l’Europe pour aller retrouver son pe?re, me?decin de l’arme?e coloniale britannique, qui e?tait installe? en Afrique anglaise, au Nigeria. Il a quitté une France détruite pour aller vers un pays qu’il imaginait e?tre celui de la satie?te?. Dans les premières pages d’Identité nomade, il écrit : « L’Afrique, pour moi, c’e?tait la terre de l’abondance. »
    Près d’une centaine de pages plus loin, revenu de ses illusions enfantines, il écrit « L’Afrique, ce continent qui fut fracture? et malmene? par l’histoire, et qui est a? l’heure ou? nous parlons soumis aux ale?as de la fortune, aux guerres fratricides, aux injustices sociales, ce continent qui doit lutter pour survivre et qui est confronte? aux ne?cessite?s presque insurmontables de conjuguer le de?veloppement et l’e?quilibre e?cologique, a besoin de la litte?rature, parce que la litte?rature est son meilleur lieu de rencontre, par la cre?ation, par l’imaginaire, par l’he?ritage culturel. Les hom
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.

    L'IVG dans la Constitution ? Oui mais.... (1/2)

    6 mars 2024
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.

    Le jardinier, créateur de beauté

    5 mars 2024
    A l'approche de la fin de l'hiver, Alexis Vaschetti nous rappelle l'importance de prendre soin de la nature et de son jardin.
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.

    Ils sont nos frères, elles sont nos soeurs

    1 mars 2024
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.

    Un hiver trop doux pour la saison ?

    29 février 2024
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.

    Conversion

    28 février 2024
    Le Carême, un temps pour se convertir... mais le chemin peut parfois être long.
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.

    Le Coltan de nos téléphones

    27 février 2024
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.

    Changer de paradigme

    23 février 2024
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.

    Dans mon Panthéon personnel...

    22 février 2024
    Alors que le poète résistant communiste Missak Manouchian (et son épouse Mélinée) a fait son entrée au Panthéon mercredi 21 février, Michel May revient sur la vie du politologue allemand Alfred Grosser dont les travaux ont exercé une grande influence pour la réconciliation et la coopération franco-allemande.
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.

    La caste des seigneurs

    21 février 2024
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.

    Annoncer la bonne nouvelle de Jésus-Christ

    20 février 2024
    Le théologien jésuite Joseph Moingt nous suggère une autre vision de l'Église.
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.

    L'Église, experte en humanité

    16 février 2024
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.

    L'esclavage made in China

    15 février 2024
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.

    Article 4...

    13 février 2024
    "Sous couvert de lutter contre des gourous ou des sectes, on veut bâilloner les personnes dont les idées et les recherches ne sont pas conformes."
    Régine Delaunay revient sur l'amendement à la loi sur les dérives sectaires.
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.

    Le système de santé et la sécurité sociale dans une sobriété heureuse

    9 février 2024
    En août 2022, le président de la République a annoncé « la fin de l’abondance ». A moyen terme, le président a raison, l’Europe importe 75 % de son énergie et beaucoup de produits. Avec la baisse du pétrole disponible sur les marchés mondiaux, la richesse produite baissera, car la richesse produite dépend de l’énergie disponible. Un rapport de RTE, du Réseau de Transport d’Électricité, va dans le même sens : nous devrions apprendre à vivre avec moins. Cette baisse des moyens affectera tout le monde, y compris notre système de santé. Dans tous les domaines, nous devrions apprendre ce que Pierre Rabbi appelait « la sobriété heureuse ». Heureusement pour notre système de santé, il existe des pistes prometteuses pour mieux vivre dans une société plus sobre.
    La dernière fois, j’ai parlé des études du Dr. Robert Lustig qui démontrent qu’une très forte baisse de consommation de sucre et de fructose réduirait considérablement toutes les maladies du métabolisme comme le diabète de type 2, les maladies cardio-vasculaires, le foie gras, l’obésité et certains types de démences. Ces maladies incurables ont un coût considérable pour notre sécurité sociale et pourraient être évitées. La prévention de ces maladies sera indispensable pour bien vivre dans une société plus sobre.
    J’ai récemment découvert une autre étude concernant l’alimentation qui permettrait de faire d’importantes économies à la sécurité sociale. De nombreux aliments transformés et repas industriels contiennent des émulsifiants. Les émulsifiants doivent empêcher les graisses et l’eau de se séparer dans les sauces, glaces, gâteaux, entre autres. Les émulsifiants sont donc des molécules qui accrochent d’un côté une molécule de graisse et de l’autre côté de l’eau, ce qui les empêche de se séparer. Si on regarde les molécules d’émulsifiants dans le détail, surtout du côté où elles accrochent la graisse, on voit une ressemblance marquante avec les détergents. Émulsifiants et détergents accrochent les molécules de graisse de la même manière et ont donc aussi des effets semblables dans nos intestins. Avec la plupart des repas industriels, nous mangeons un peu de détergents.
    Cela explique pourquoi tant de personnes sont obligées de prendre continuellement des probiotiques pour entretenir leur flore intestinale. Si on est obligé de prendre des probiotiques régulièrement, c’est qu’on mange des choses qui tuent des bactéries régulièrement, car dans des intestins en bonne santé, les bactéries s’entretiennent toutes seules.
    Nous savons aussi qu’un microbiote intestinal déséquilibré peut être une cause de maladies inflammatoires, la maladie de Crohn, mais probablement aussi des maladies neuropsychiatriques comme la schizophrénie, les troubles bipolaires et la dépression chronique. Ces maladies aussi ont un coût considérable pour la sécurité sociale.
    Pour les chrétiens, la prévention de maladies avec un mode de vie plus naturel est encouragée par les écritures saintes. L’apôtre Paul dit à Timothée : Dieu nous donne tout avec abondance, pour que nous en jouissions.1 Plus nous nous approchons dans notre alimentation de ce que Dieu nous donne dans la nature, mieux c’est pour notre santé.
    Ensuite, Paul écrit à l’église de Corinthe : Ne savez-vous pas ceci: votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous et que vous avez reçu de Dieu?2 Être un enfant adoptif de Dieu est un privilège qui engage à bien prendre soin de son corps. Nous pourrions ainsi vivre une sobriété heureuse et faire baisser le coût de la sécurité sociale.
    Sur ces sujets et d’autres, vous trouverez davantage d’informations sur le site internet qui s’appelle « pratiquement-durable.com ».
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.

    La planète des riches

    7 février 2024

Vous avez parcouru 20 épisodes sur 445

Afficher plus

RCF vit grâce à vos dons

RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation  de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !

  • Ce don ne me coûte que 0.00 € après déduction fiscale

  • 80

    Ce don ne me coûte que 27.20 € après déduction fiscale

  • 100

    Ce don ne me coûte que 34.00 € après déduction fiscale

Faire un don