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Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.

Un regard chrétien sur le monde

Un regard chrétien sur le monde que portent les chroniqueurs bénévoles de RCF Lorraine, laïcs et/ou engagés en Église.

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Episodes

  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    21 novembre 2024

    Ce qui devrait être essentiel pour l'église de France

    4 min
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    20 novembre 2024

    Eclairons notre société !

    4 min
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    19 novembre 2024

    Phénomène de mode ou réelle prise de conscience ?

    5 min
    Dans une chronique du printemps dernier, je vous avais parlé du film La Fleur de Buriti et du peuple krahô dans la forêt amazonienne. Aujourd’hui j’aimerai vous parler entre-autre du peuple Waorani. Au cœur de l'Amazonie équatorienne, il vit en parfaite harmonie avec la faune et la flore depuis la nuit des temps. Aujourd’hui les exploitations pétrolière et minière saccagent ses terres et menacent sa vie : les rivières sont polluées, les animaux se font rares et son quotidien devient insoutenable.
    Dans La Voix du jaguar, co-écrit avec son mari Mitch Anderson et paru chez Calmann-Lévy Nemonte Nenquimo nous dépeint la lutte qu’elle mène depuis une vingtaine d'années pour faire entendre la voix des peuples indigènes qui se retrouvent en première ligne face à la destruction de la forêt, payant le prix fort de la recherche du profit de quelques multinationales et du gouvernement. Ce faisant, cette lauréate du Earth Award 2024 du magazine Time nous offre un aperçu exceptionnel du mode de vie, de la culture des Waoranis et du lien singulier que ce peuple, au sein duquel elle a grandi, entretient avec la nature.
    Léo Urban, lui, a grandi dans les montagnes d’Andorre, et pourtant sur les réseaux sociaux vous pouvez le voir sauter de branche en branche sur les canopées d’Amazonie, mais aussi courir pieds nus dans la forêt de Meudon. Il raconte maintenant son histoire dans Humanimal, paru chez Grasset.
    Enfant, il rêvait déjà de de nature et de sauvagerie, partageait son temps entre l’école et les bois, à observer, comprendre et sentir les animaux. Tout en cultivant, ou en retrouvant la bête en lui, il cohabite avec ses amis, sa compagne, et les autres humains.
    Du refoulé primitif, le jeune homme a fait une force nouvelle, grimpé aux plus hautes tours de Paris, de Montparnasse aux parois coupantes de la Très Grande Bibliothèque.
    Il nous invite à le suivre, à prendre conscience de notre héritage commun avec les bêtes qui peuplent notre planète, à s’engager pour leur préservation et leur respect.
    Peter Wohlleben, dont les ouvrages précédents comme ont fait le plus célèbre forestier du monde, nous revient avec un essai paru aux éditions Les arènes dans lequel il fait l’éloge de Notre héritage sauvage. Aujourd’hui, il est responsable d’une forêt écologique en Allemagne et riche de son expérience, il nous démontre que l’humain ne règne pas en maître sur la création, que l’évolution est toujours en cours et nous explique que c’est en renouant avec notre nature profonde que nous pourrons construire l’avenir.
    De fait, les humains ont longtemps été définis par les liens les unissant les uns aux autres. Mais pour l’anthropologue Charles Stépanoff ils se distinguent aussi par les relations singulières qu'ils établissent au-delà d'eux-mêmes, avec les animaux, les plantes, le cosmos. Dans Attachements - Enquête sur nos liens au - delà de l'humain, paru à La découverte, il montre les relations complexes et variées que les hommes entretiennent avec leur environnement naturel, qu'il s'agisse des animaux ou des plantes. Pour lui « Notre rapport au vivant détermine notre modèle d’organisation politique » : « La question est de savoir comment nous en sommes venus à croire que les ministres, les lois, les gouvernements, sont devenus plus importants pour nous que l'air, le ciel, l'eau. Il s'agit d'un changement profond puisque de nombreuses autres sociétés humaines considèrent comme fondamentaux leurs rapports aux montagnes, aux rivières, aux sources de nourriture. À mes yeux, l'émergence d'un pouvoir politique anthropocentré est liée à une modification des relations d'attachement à notre milieu vivant. Celle-ci s'explique par la mise en place d'un monopole sur les relations aux êtres invisibles, aux puissances qui nous environnent, opérée par certaines élites. »
    Tous ces livres, nous invite à réfléchir à Genèse 1 : 28 : « Dieu les bénit, et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et assujettissez-la ; et dominez sur les poisso
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    18 novembre 2024

    La vie en communauté

    3 min
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    15 novembre 2024

    Novembre, souvenirs et recueillement

    4 min
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    14 novembre 2024

    Une grande victoire

    3 min
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    13 novembre 2024

    Triche sur les marchés Carbon

    5 min
    Depuis une bonne dizaine d’années, de nombreux États ont créé un marché pour encourager des entreprises à financer des projets, soit afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre, soit afin de compenser certaines de ces émissions en les stockant dans le sol. En réalité, le bois d’un arbre contient beaucoup de carbone issu de l’atmosphère. C’est la raison pour laquelle planter une forêt peut compenser le gaz à effet de serre émis par un haut fourneau en activité.
    Pour atteindre ces objectifs, la loi oblige des entreprises grandes émettrices de CO2, - tels les cimenteries ou aciéries -, de payer une entreprise tierce à soit faire de la reforestation, soit de capter le méthane émis par une décharge à ciel ouvert. Dans l’Union Européenne, ce mécanisme a pour nom Système d'échange de quotas d'émission de gaz à effet de serre et ce système fonctionne comme une bourse.
    Mais ce type de mécanisme donne lieu à des dérives et des tricheries qui vont entraîner une déstabilisation de tout le système. Voici deux exemples de tricheries :
    - Au Brésil, le gouvernement régionale peut promettre de faire des démarches pour protéger sa forêt vierge contre les incendies, ce qui évitera des émissions de CO2. Ce projet qui évite des émissions lui permet de vendre des certificats de carbone dans le Système d'échange de quotas d'émission. Malgré les promesses d’éviter des émissions de CO2, il est possible d’encaisser de l’argent aujourd’hui et laisser brûler la forêt 10 ans plus tard.
    - Autre exemple : Une entreprise peut fort bien présenter un projet de reforestation pour capter du CO2 atmosphérique, planter des arbres, vendre des certificats de stockage de carbone, encaisser l’argent, mais sans assurer la suivi. En laissant se dégrader la forêt en cas de sécheresse une partie des arbres peut dépérir et disparaître progressivement.
    Le risque de triche reste important tant qu’une grande partie des quotas d’émissions consistent en des « émissions évitées », en particulier si cela se passe dans des pays à haut niveau de corruption.
    Voilà pourquoi je propose une méthode de stockage de carbone dans les sols agricoles en France notamment, ce qui éviteraient les triches de la corruption. Le taux de carbone stocké dans les sols agricoles peut être mesuré avec assez de précision en analysant des échantillons de sols. On peut faire des analyses de sols une fois par an et comparer le taux de carbones d’une année sur l’autre. Si le taux de carbone organique augmente, l’agriculteur peut être rémunéré en vendant des certificats de stockage de carbone par intermédiaire d’une entreprise qui lui offre ce service.
    L’agriculture dite « de conservation des sols » permet de stocker environ une tonne de carbone par an et par ha. Il faut savoir qu’une tonne de carbone correspond à 3.4 tonnes de gaz carbonique. Si l’on se réfère au prix actuel des certificats de carbone, l’agriculteur, qui utilise les bonnes méthodes, devrait recevoir environ 240 € par an et par ha. Puisque l’Union Européenne veut augmenter le prix des certificats de stockage de carbone jusqu’en 2030, dans quelques années, les agriculteurs pourraient de ce fait recevoir jusqu’à 500 € par an et par ha, si bien sûr ils utilisent la bonne méthode de l’agriculture de conservation.
    Si l’on veut augmenter le taux de carbone dans les sols, il faut arrêter de labourer les champs, récolter uniquement les grains de blé et laisser la paille sur les sols, faire des rotations de cultures et semer des engrais verts en polyculture. En reconstituant ainsi l’humus, on crée une forme d’agriculture plus résistante en cas de sécheresse avec beaucoup de vertus et peu d’inconvénients.
    En tant que chrétiens, nous sommes appelés à être des bons gestionnaires de la création que Dieu nous a confié, afin que nous la gardions en parfait état. Encourager les agriculteurs à enrichir les sols en choisissant les bon produits est une réponse à la confiance que Dieu nous accorde. L’agriculture conventionnelle dépend t
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    8 novembre 2024

    Pour assurer la sécurité, faut-il incarcérer d'avantage ?

    4 min
    Dans une interview récente, le ministre de l’intérieur demande que les condamnés à de courtes peines d’emprisonnement soient systématiquement placés en détention.
    L’importance médiatique donnée au moindre fait divers fait que règne dans la population le sentiment d’une insécurité croissante. Chaque gouvernement depuis des années y va donc de sa réforme du code pénal, au motif que la sécurité est la première des libertés.
    Ainsi, depuis plus de trente ans, la République n’a eu de cesse de toujours plus incarcérer pour atteindre en ce mois d’octobre le triste record de près de 79.000 personnes détenues pour 62.000 places disponibles.
    Pour faire face à cette surenchère pénale, nos gouvernements estiment dès lors que la seule solution serait de construire plus de prisons. Mais tous les spécialistes de la question pénitentiaire rappellent que, depuis 30 ans, le nombre de places en prisons a plus que doublé sans avoir le moindre impact sur le taux d’occupation. Quand on ouvre des prisons, on les remplit !
    Cette surpopulation pénitentiaire entraîne pourtant son lot de désolation, contraignant les personnes détenues à vivre dans des conditions indignes, entassées dans des cellules étroites et souvent insalubres, subissant l’arbitraire et la violence.
    Privés de liberté, les détenus sont en sus ainsi privés de leur dignité.
    De ce fait, la France est régulièrement condamnée par la justice européenne, pour pratiquer en prison des traitements inhumains et dégradants.
    A incarcérer davantage, on se trompe de combat, car la question est majeure est celle des conditions dans lesquelles les détenus ayant purgé leur peine seront réinsérés dans la société. Autrement dit, comment prévenir la récidive, qui est en fait le véritable fléau ?
    On sait que la prison déshumanise et pourtant 80 % des sortants ne bénéficient d’aucun accompagnement. Le plus souvent, ils se retrouvent libérés, mais sans hébergements, sans ressources et sans perspectives.
    Au Secours catholique, nos équipes prison proclament depuis des années qu’il faut arrêter d’incarcérer les personnes condamnées à de courtes peines. Les alternatives à la détention en effet ne manquent pas : Travaux d’intérêt général, bracelet électronique, semi liberté, placement extérieur, pour ne citer que les plus courantes. Toutes permettent au condamné de purger sa peine de façon sécurisée sans perdre pied dans la société.
    De plus, les budgets ainsi dégagés permettraient de recruter des personnels chargés de la réinsertion de ceux qui ont purgé les plus longues peines et de moderniser nos établissements pénitentiaires, de façon à ce que la dignité en détention soit enfin préservée.
    Faute de cela, la question de la prévention de la récidive ne sera pas traitée et il sera vain de prétendre que la sécurité sera mieux assurée au prix d’une sévérité accrue.
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    7 novembre 2024

    Osez avouer sa foi au travail

    3 min
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    6 novembre 2024

    Prophètes d'aujourd'hui

    3 min
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    5 novembre 2024

    La religion comme ciment de la "société"

    3 min
    Réflexion naïve ou utopie outrancière ?
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    30 octobre 2024

    Surpêche dans les zones maritimes protégées

    5 min
    Parler d’éoliennes pendant une rencontre familiale, c’est risquer de provoquer des discussions passionnelles. Pourtant, je voudrais aujourd’hui montrer l’importance des éoliennes en mer, qui répondent à nos besoins les plusieurs urgents en énergie, et font quasiment l’unanimité des spécialistes, à savoir produire de l’électricité, protéger des zones contre la surpêche et créer des zones de reproduction pour des animaux marins.
    Bien que plus chères, les éoliennes en mer produisent davantage d’électricité : 35 % du temps contre 25 % pour les éoliennes terrestres. Ceci s’explique par le fait que le vent souffle plus souvent et plus fort en mer que sur terre. En réalité, les éoliennes terrestres fonctionnent pendant un quart du temps, quand les éoliennes marins fonctionnent un peu plus qu’un tiers du temps.
    Les éoliennes en mer nécessitent de grandes structures, mais aussi d’importantes fondations sous l’eau. Pendant leur montage, ces structures et fondations en mer vont perturber la vie maritime et l’écosystème. Mais en contre partie, ces structures qui ont une durée de vie très longue, peuvent servir d’habitat à de nombreuses espèces.
    Ses structures ont généralement 4 piliers, reliés par des tubes. Il serait opportun d’installer des récifs artificiels entre ces tubes pour offrir un habitat à la fois aux coraux et aux petits poissons. Chaque éolienne pourrait ainsi devenir un habitat pour des animaux marins les plus fragiles, une sorte de nursery pour poissons. A cet effet, l’association suisse Rrreefs met ces récifs artificiels à disposition de tous ceux qui veulent créer des habitats protégés.
    En théorie et d’après les paroles du président de la République, 30 % des zones maritimes de la France métropolitaine seraient protégées contre la pêche. En réalité, selon l’ONG Bloom, ces zones protégées sont davantage chalutées que les zones non protégées. De grands bateaux de pêche avec des filets qui raclent les fonds de mer sont très actifs dans les zones protégées. Ces méthodes de pêche pratiqués par les grands chalutiers détruisent l’habitat des animaux marins dans les zones soi-disant « protégées ».
    La solution serait de mettre des éoliennes maritimes en zones protégées, surtout celles qui sont en proximité des côtes, pour qu’elles soient véritablement protégées contre la pêche industrielle. Aujourd’hui, d’après des statistiques de la banque mondiale1, les mers contiendraient 10 fois moins de poissons qu’il y a deux siècles. Selon les statistiques de la FAO, les prises de poissons en mer diminuent depuis 30 ans, malgré des techniques de pêche toujours plus sophistiquées.
    En réalité, l’humanité a déjà largement dépassé la catastrophe annoncée dans les saintes écritures. Dans l’apocalypse de Jean, notamment dans le chapitre 8, Jean écrit : « Le tiers des créatures de la mer qui ont une âme périt ». En fait, nous avons déjà détruit 90 % des créatures de la mer. Nous ne sommes plus très loin de ce que Jean décrit au chapitre 16 v3 de l’Apocalypse : « L'eau devint comme le sang d'un mort, et tous les êtres vivants qui se trouvaient dans la mer moururent ». Ces deux textes montrent une chose essentielle : l’égoïsme humain produit à lui seul les punitions dont parle le livre de Jean. En tant que chrétiens, nous serions inspirés de nous distancer de cette culture qui mène à la destruction et que Jean nous laisse sous forme d’avertissement. Dieu dit au chapitre 11 v8 de du livre de l’apocalypse  : « ceux qui détruisent la terre seront eux-mêmes détruits ».
    Il paraît donc urgent de créer des barrières physiques contre les chalutiers industriels. Les éoliennes en mer sont donc des protections physiques efficaces qui créent à la fois des nurseries pour des poissons et produisent de l’énergie propre permettant à la France de devenir un peu plus indépendante des énergies fossiles.
    Malheureusement, les grandes multinationales de la surpêche organisent des campagnes de désinformation dans le but de mobiliser les petits pécheurs af
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    29 octobre 2024

    Des Saints aux Justes

    4 min
    À quelques jours de la Toussaint, je souhaite partager une interrogation avec vous : existe-t’-il des Saints en Islam ? et en quoi, le culte des Saints pratiqué par les musulmans diffère-t’-il de celui des chrétiens ? Nous trouvons la réponse à ces questions chez l’historienne Catherine Mayeur-Jaouen qui livre la première somme scientifique, fruit de vingt ans de recherches, sur le culte des saints en Islam. Son ouvrage Le Culte des saints musulmans. Des débuts de l’islam a? nos jours est publié chez Gallimard, dans la collection Bibliothèque des histoires,
    Cette scientifique, qui a fait de longs séjours en Égypte et en Iran et enseigne l’histoire moderne et contemporaine des mondes arabe et musulman a? Sorbonne Université, explique que dans l’islam « Il n’y a pas de vénération de reliques directes, de culte des ossements. Et pas non plus d’icônes possibles, ce qui donne une importance cruciale – davantage que dans le christianisme – au lieu ou? est enterre? le saint, ou bien ou? il est apparu. C’est le principe. Cependant, il existe une iconographie désignant les saints, notamment dans les miniatures, en particulier persanes. On trouve encore des images pieuses très nombreuses, mais dans un contexte chiite. Même si l’expression « culte des saints » n’est pas utilisée, on parle plutôt de Ziyârat, terme qui désigne la visite pieuse a? un marabout ou sur un lieu saint. Employer l’expression « culte des saints » permet d’englober des phénomènes variés : des pèlerinages, le culte des prophètes, les célébrations agraires...
    Dans l’islam, il n’existe pas de processus de canonisation, contrairement au catholicisme. Le terme théologique en arabe est wali?, qui désigne un ami de Dieu. Il y a l’idée que cette proximité confère un certain pouvoir, encadre une clientèle. Mais le terme wali? n’est pas le plus fréquent. Les fidèles parlent souvent d’un « homme pieux », d’un « homme juste », célébré parfois de son vivant. »
    Le terme de « Juste » se rapporte à l’épisode de la Genèse durant lequel Abraham essaya de sauver la ville de Sodome. C’est à cause de cela que l’on donne le titre de « Juste parmi les Nations » aux héros, pour la plupart inconnus, qui au péril de leur vie, ont secourus des Juifs de la déportation et de la shoah. François-Guillaume Lorrain, responsable de la rubrique Histoire au Point, a consacré à une quinzaine d’entre eux un livre intitulé Il fallait bien les aider - Quand des Justes sauvaient des Juifs en France. Dans le chapitre Un français à Rome, il nous parle d’un diplomate « aux convictions catholiques très affirmées » François de Vial. Je cite un passage qui me semble fort intéressant : « L’attribution de la médaille de Juste parmi les Nations à François de Vial, comme au cardinal Tisserant st à monseigneur Bouquin comble un vide dans l’histoire des Français à Rome. (…) Cette triple reconnaissance par Yad Vashem sert indirectement la cause du Vatican et du pape Pie XII, souvent accusé d’indifférence envers les Juifs. Comme les dernières recherches l’ont démontré, la réalité fut plus subtile, même si la peur d’une invasion de la cité pontificale a fréquemment dicté les déclarations pour le moins timorées du saint-père. ». Dans les dernières lignes de ce même chapitre, il conclut : « Il est remarquable que ce soit un diplomate du régime du Maréchal Pétain qui a été reconnu juste. Sa foi chrétienne l’incita à prendre ses distances avec l’idéologie officielle du régime qu’il servait, pour faire preuve de ce souci de l’autre sans lequel il n’est point d’humanité.
    Pour ma part, à la Toussaint, je me souviendrais des Justes et je célèbrerai l’espoir qu’ils nous redonnent en l’humanité.
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    28 octobre 2024

    Alerte sur la biodiversité

    4 min
    Tandis que se déroule actuellement la COP16 Biodiversité en Colombei, Francis Martin, référent à l'écologie dans le diocèse de Nancy et de Toul, nous alerte : 73% des populations de vertébrés ont disparu au cours des 50 dernières années.
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    25 octobre 2024

    Avons-nous renoncer à nous informer ?

    4 min
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    22 octobre 2024

    La dignité est un cadeau de Dieu

    5 min
    [Rediffusion ) La dignité est un cadeau que Dieu me fait et que personne ne peut me retirer, rappelle Jean-René Berthelemy.
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    21 octobre 2024

    Vivent les 75 ans du Jour du Seigneur !

    5 min
    Un bel anniversaire passé hélas sous les radars des médias nationaux...
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    18 octobre 2024

    La paix peut renaître

    5 min
    Le 7 octobre 2023 ont eu lieu les odieux attentats terroristes du Hamas. 376 jours et plusieurs dizaines de milliers de morts plus tard, il semble impensable de prêter foi aux propos dans son ouvrage L’Art de la paix, paru récemment chez Flammarion : « la paix peut renaître, plus convaincante et radieuse »
    Il est vrai qu’il précise que cela est possible si la paix « devient le principe de la cité complexe, si elle parvient à redéfinir le politique, à construire cet état, réelle finalité des contrats sociaux, où l’utilité de se tenir humain apparaîtra, enfin, plus avantageuse que les délices des pouvoirs…
    Une telle perspective suppose donc une triple inversion. Savoir, tout d’abord, penser la guerre comme attentatoire à la paix, au lieu de concevoir celle-ci comme un épisode de trêve dans un jeu d’affrontements perpétuels. (…) En deuxième lieu, la solidarité doit se substituer à la compétition (…) en troisième lieu, enfin, le global doit se substituer au particulier. Nos vieilles relations internationales obéissent à une charte mettant les intérêts nationaux en compétition infinie, oubliant simplement que, dans notre monde présent, l’intérêt national n’est servi que si les intérêts globaux sont préalablement satisfaits ! »
    L’art de la paix a ses agents, ONG., institutions du multilatéralisme social, éducateurs et lanceurs d’alerte, il a ses structures et ses ressources.
    Hanna Assouline, juive française d’origine marocaine et Sonia Terrab, marocaine de culture arabo-musulmane, toutes deux documentaristes, féministes et membres de l’association Guerrières de la Paix, qui œuvre pour la concorde entre Israéliens et Palestiniens en font partie. Elles ont réalisé un admirable documentaire intitulé Résister pour la Paix. Elles y dressent un état des lieux des générations de juifs israéliens, d’arabes israéliens et de palestiniens et de leur rapport à l’engagement pour la paix. La palestinienne Reem Al-Hajajra qui partage la conviction des deux réalisatrices s’y expriment en termes suivants : « Moi, je suis convaincue que c’est le bon moment pour que les leaders palestiniens et israéliens retournent à la table des négociations ».
    Malgré la douleur, la colère, le ressentiment qui s’expriment, toutes les personnes interviewées privilégient l’apaisement.
    Les deux réalisatrices répètent inlassablement leur crédo : « Le combat pour la Paix est le plus pragmatique. Il demande du courage. Il résonne avec un sentiment de responsabilité ».
    Ce combat demande aussi d’être attentifs à la douleur de l’autre. Il s’agit là d’humanité. Mais pour autant, il faut une solution politique. Hanna Assouline précise : « Aujourd’hui, se battre pour un avenir de paix, de justice et d’égalité, c’est le seul horizon possible ; sinon qu’est ce qu’on a comme options, à part être dans des logiques soit fanatiques, soit messianique d’annihilation, de destruction de l’autre. Il y a 7 millions d’israéliens qui vivent sur cette terre, 7 millions de palestiniens qui vivent sur cette terre. Aucun des deux ne va exterminer l’autre. (…) Ce qui nous manque, c’est du courage politique, c’est des leaders, ces leaders ils existent aussi dans la société civile. »
    Comme le dit Bertrand Badie l’art de la paix peut gagner. Les voix de ces leaders, de ces militants qui se battent au quotidien sont aujourd’hui étouffées par les vociférations de haine, mais vous pourrez les entendre dans le documentaire Résister pour la Paix diffusé demain soir, 19 octobre, à 21h00 sur la chaine parlementaire.
    Il mériterait d’être diffusée sur grand écran sur la place Stanislas sous l’égide de la mairie de Nancy et du Conseil Départemental de Meurthe-et-Moselle, et à l’invitation conjointe de l’Association France Palestine Solidarité, de l’Association Culturelle Juive et de la Communauté Juive. Regardez le film, laissez vous convaincre et dès lundi, décrochez vos téléphones pour appeler nos élus.
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    16 octobre 2024

    Biocarburants et biodiversité

    4 min
    Actuellement, le carburant le moins cher pour les voitures à essence est le Superéthanol-E85, qui contient entre 60 et 85 % de bioéthanol, complété par de l’essence Sans Plomb. En France, ce carburant est issu de la fermentation des sucres contenus dans les betteraves sucrières et les céréales.
    Toutes les étapes de la production du bioéthanol consomment de l'énergie, depuis l’agriculture jusqu’aux entreprises chimiques. Le rendement énergétique des biocarburants est variable selon leur type. Ainsi, la combustion de bioéthanol de canne à sucre brésilienne fournit 6 fois plus d'énergie que n'en consomme sa production, ce qui représente un bon rendement. Pour d'autres biocarburants, ce chiffre est nettement moins satisfaisant. Il faut un litre d’énergie fossile pour produire 2.5 litres de bioéthanol à base de blé ou pour produire 1.5 litre à base de la betterave sucrière.
    Le bilan énergétique est donc positif, mais pas sans problèmes pour l’agriculture.
    La croissance du marché des biocarburants, subventionnés par les États, est considérée comme l'une des causes de l'augmentation du prix des céréales. D'une part, les biocarburants accroissent la demande en céréales, et d'autre part, les financiers spéculent aussi bien sur ces denrées agricoles que sur les terres agricoles. Ainsi, depuis 10 ans, les milliardaires américains ont acheté des millions d’hectares de terres agricoles. Ils savent qu’à l’avenir, on va demander à l’agriculture de produire toujours plus de biocarburants.
    Nous pouvons utiliser une image pour comprendre le volume de la consommation de biocarburant E85 en France. Les automobilistes en France consomment chaque jour l’équivalent de 9 millions de baguettes de pain en matière organique provenant par exemple de blé et de betteraves. Dans la mesure où les pays riches consomment davantage de biocarburants, le prix de l’alimentation va logiquement augmenter, également dans les pays pauvres.
    En 2022, l’ADEME a constaté que les cultures utilisées pour la production de biocarburants font disparaître dans le monde des prairies, des zones humides et des forêts primaires.4 Les États-Unis sont un des rares pays à avoir documenté cette disparition de zones humides, prairies et forêts, désormais consacrés à l’agriculture, ce qui ne reste pas sans effet sur la biodiversité.
    En effet, l’organisation intergouvernementale sur la biodiversité (IPBES) a publié un rapport en 2019 répertoriant les causes de l’appauvrissement de la biodiversité. Ce rapport cite les biocarburants parmi les politiques publiques qui favorisent la surexploitation des ressources naturelles et la déforestation.
    On détruit des forêts au profit de cultures énergétiques et les émissions de gaz à effet de serre par litre de biocarburant sont supérieures à celles d’un litre de pétrole ! Une partie des biocarburants produits dans le monde est en réalité néfaste pour la planète. Cela nous mène à un autre paradoxe.
    Les palmiers à huile ont besoin de 2 à 4 fois moins de surface agricole que le tournesol et le colza pour produire la même quantité d'huile. Pour produire des biocarburants, l’huile de palme permettrait en réalité de réduire la surface des terres cultivées, tout au moins s’il n’y avait pas un problème humain.
    Si en Europe, nous avions des palmiers à huile, nous ne réduirions pas les terres cultivées pour favoriser la biodiversité, mais nous augmenterons la production de biocarburant en appauvrissant les terres agricoles.
    En tant que chrétiens, nous devrions montrer que la relation avec Dieu dans notre vie nous libère de l’insatiabilité de consommation qui nous pousse à toujours acheter plus. Cela commence, par exemple, par garder nos objets plus longtemps et de les faire réparer.
    Vous trouver davantage d’informations sur le site internet pratiquement-durable.com
    Notes :
    1) https://www.numerama.com/vroom/1795496-la-voiture-electrique-a-100-e-par-mois-a-attire-des-clients-inhabituels.html
    2) Voiture à essence : 100g CO2 par km * 10’000 km =
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    15 octobre 2024

    Génération désenchantée

    4 min
    [Rediffusion] "Tout est chaos, à côté. tous mes idéaux, des mots abîmés. Je cherche une âme qui pourra m'aider. Je suis d'une génération désenchantée, désenchantée", chantait Mylène Farmer. Quelle tristesse ! Mais n'est-ce pas là précisément décrit le sentiment qui nous habite parfois et qui surtout habite bon nombre de nos contemporains ?

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Forte de 600.000 auditeurs chaque jour, RCF compte désormais 64 radios locales et 270 fréquences en France et en Belgique. Ces 64 radios associatives reconnues d'intérêt général vivent essentiellement des dons de leurs auditeurs.

Information, culture, spiritualité, vie quotidienne : RCF propose un programme grand public, généraliste, de proximité.Le réseau RCF compte 300 salariés et 3.000 bénévoles.

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