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5 mois plus tard, le cardinal Aveline fait le point sur la visite du Pape en France

Un article rédigé par Joséphine Bacquaert - RCF, le 14 février 2024 - Modifié le 17 février 2024
L'Invité de la MatinaleCardinal Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille : "Il faut entretenir la liberté de l'Eglise"

En septembre dernier, lors des rencontres méditerranées, la ville de Marseille a reçu la visite du Pape François. A cette occasion, 70 jeunes d'horizons différents se sont rassemblés afin de prendre parti au processus de décision. Cinq mois plus tard, l’heure est au bilan.

La visite du pape François à Marseille, le 22 septembre dernier ©Hans Lucas/Laurent Le Crabe La visite du pape François à Marseille, le 22 septembre dernier ©Hans Lucas/Laurent Le Crabe

Quelques mois plus tard, les fruits de la venue du Pape à Marseille sont visibles quotidiennement. Et les résultats ne touchent pas uniquement la communauté chrétienne, mais aussi la ville de Marseille elle-même

Une impulsion donnée à l’Eglise 

Si la venue du pape a pu apaiser les relations entre l’Eglise et les pouvoirs publics, l’Eglise n’en oublie pas pour autant de garder sa liberté. Pour le Cardinal de Marseille, Jean-Marc Aveline, « il faut entretenir la liberté de pouvoir dire des choses qui ne vont pas dans le sens de la pensée dominante. »

Vu ce qui a suivi, le 7 octobre, on est très heureux de voir comment les liens tissés à Marseille s’entretiennent encore même entre Palestiniens et Israéliens

Lors de ce rassemblement œcuménique, le pape a été un outil de coopération. Ces rencontres méditerranéennes ont montré la capacité de l’Eglise de réunir des personnes du monde entier pour une cause universelle. « Vu ce qui a suivi, le 7 octobre, on est très heureux de voir comment les liens tissés à Marseille s’entretiennent encore même entre Palestiniens et Israéliens », souligne-t-il.

Des enjeux méditerranéens

Depuis la venue du Pape, la cité phocéenne s’est dotée d’une image symbolique. Pour autant, la suite des enjeux méditerranéens, notamment la question de l’immigration, reste un point de travail. Pour y faire face, en avril prochain, à Marseille, se tiendra une réunion avec des volontaires qui « souhaitent soutenir une assistance à la fois spirituelle, humaine et culturelle » à destination des migrants présents sur la côte.  

Du point de vue des jeunes, une rencontre en Albanie est prévue en septembre pour que les 70 jeunes et d’autres continuent le travail. « L’idée de réunir de nouveau, une plateforme dans les Balkans, va dans le sens d’un entretien de ce réseau qui permet une certaine lutte contre les guerres et les violences qui sont tombées une nouvelle fois sur la Méditerranée », précise Monseigneur Adeline. Un programme chargé, mais rempli d’espoir et de bonne volonté. 

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