"C’est une femme qui nous appartient." La journaliste britannique Louise Ekland partage l'attachement des Anglais à leur reine. En ce 21 avril, Elizabeth II fête ses 96 ans. L'année 2022 est aussi celle des festivités de son jubilé de platine. Après 70 ans de règne, la souveraine est toujours aussi populaire.
Née le 21 avril 1926, la reine d'Angleterre fête ce jeudi ses 96 ans. Cette année 2022 est marquée par les festivités de son jubilé de platine, en Angleterre et dans les pays du Commonwealth. Temps fort de ce jubilé, un pont de quatre jours accordé aux Britanniques du jeudi 2 au dimanche 5 juin. Si elle a pris le nom d'Elizabeth II à la mort de son père George VI en février 1952, la reine a été couronnée le 2 juin 1953.
La popularité de la reine Elizabeth ne faiblit pas, malgré les scandales qui ont émaillé son règne. Et malgré la rareté de ses apparitions publiques. Mais cela donne à sa parole "une force de frappe" d'autant plus grande, observe Louise Ekland. Selon un sondage réalisé fin 2019 par l’institut Yougov, 80% des Britanniques "ont une opinion positive de la reine d’Angleterre". 70% d'entre eux se déclarent "favorables à la monarchie".
"C’est une femme qui nous appartient, explique Louise Ekland, elle incarne notre histoire, elle ne nous quittera jamais, et ce, jusqu’à son dernier souffle." La journaliste installée à Paris se souvient du discours de la reine lors du premier confinement : "Je me suis rendue compte de son importance dans ma vie lors de ce moment difficile. Je n’avais pas envie d’entendre nos politiques parisiens. J’avais envie d’entendre cette femme car derrière chacun de ses mots, il y a une sagesse infinie." Dans "God Save My Queen" (éd. du Rocher), elle livre un portrait intimiste de la souveraine. Et nous donne quelques détails insolites, comme les céréales Kellogg’s au petit-déjeuner.
C'est donc la première fois qu'un souverain britannique célèbre son jubilé de platine, puisqu'aucun monarque n'est resté aussi longtemps sur le trône d'Angleterre. Pourtant, Elizabeth n'était pas destinée à devenir reine, elle n'était que troisième dans l'ordre de succession. "Celui qui devait succéder à Georges V c'était son oncle Edward", explique Louise Ekland. Mais celui-ci a démissionné pour épouser une Américaine divorcée. "Elle s'est retrouvée très jeune à la tête du Royaume très très jeune, c'est fascinant !"
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