L’été est l’occasion idéale pour que les parents et grands-parents jardinent avec les enfants. Mettre la main à la terre est un bon moyen d’apprendre à ces petits curieux le soin et la patience, et pour nourrir leur intérêt pour la nature. Pascal Aspe, jardinier formateur à Terre Vivante, vous donne quelques conseils pour faire participer les plus jeunes à l’entretien de vos plantes ou potagers. Alors pendant les vacances, jardinez en famille !
Le jardinage est une super activité d’été, d’autant plus quand il se fait en famille. Cela occupe les enfants, qui s’amusent en apprenant, et permet de les sensibiliser à l’importance de prendre soin de la faune et de la flore.
Lorsque le jardin est en bon état, il y a toujours de quoi faire ! Qu’il s’agisse de l’arrosage, des récoltes ou de l’entretien, les enfants sont capables d’accomplir de nombreuses choses. "Ils n’aiment pas les tâches rébarbatives comme arracher les mauvaises arbres", estime Pascal Aspe. Mieux vaut leur proposer des missions plus amusantes, à adapter en fonction de l’âge. Par exemple, notre jardinier estime qu’il peuvent "faire quelques semis", mais qu'il faut "les accompagner".
"L'enfant doit faire ce qu’il veut et y prendre du plaisir", insiste Pascal Aspe. Il convient en effet de ne pas les surcharger d’informations et de détails, les enfants ayant rapidement leurs priorités en jardinage. "Il faut déjà qu’ils apprennent à semer, à planter et à voir pousser", indique le jardinier formateur. Ainsi, les radis, pommes de terre, tomates ou salades sont des légumes accessibles, faciles à cultiver et à récolter. "Ce qu’il faut, c’est les guider, sans imposer, et les laisser construire le jardin à leur image", considère celui-ci.
La haie de pins du Canada de Nicole-Marie meurt un peu plus chaque année.
"Ses plantes n’aiment pas les sols trop secs". En effet, les sécheresses cumulées de ces dernières années atteignent les sols, alors que ces pins aiment particulièrement la fraîcheur. Dans de telles conditions, le risque de maladie et de mort définitive de l’arbre est important. "Ce n’est pas un arbre d’avenir au vu du climat à venir", estime Pascal Aspe.
Charlise veut sauver son citronnier dans tous les fruits sont tombés.
Bien souvent, les propriétaires de plantes en pot les arrosent trop. Cependant, un citronnier en pot ne doit pas avoir d’eau stagnante dans sa coupelle, qui peut rendre le terreau "trop humide pour les racines" et "attirer les moustiques tigres". Un citronnier doit être arrosé tous les deux ou trois jours de manière abondante pour répondre à ses besoins.
Pour des arbres fruitiers ne donnant pas de résultats, la pollinisation est souvent en cause.
Avec le dérèglement du climat, les printemps connaissent de plus en plus de gels ou de grosses pluies. "Mais la pluie et le gel au moment de la floraison empêchent la pollinisation". Les arbres fruitiers concernés peuvent tout de même donner des fleurs, mais pas de fruits.
L’aloe vera de Marie est devenu marron du jour au lendemain.
"C’est une plante costaude qui devient marron si elle a eu un excès d’eau", indique Pascal Aspe. Alors dès les premiers signes, il est nécessaire de sortir la plante de son pot, de soigner les racines en retirant celles pourries et d’utiliser un nouveau terreau. La plante reprend souvent du poil de la bête.
Il arrive qu’un groseillier ou qu’un cassissier ne donne pas de fruits.
Si la plante pousse mais sans fruits, le problème vient d’un trop-plein d’azote qui alimente la pousse des tiges et des feuilles mais pas des fleurs et des fruits. Dans ce cas, il ne faut pas nourrir la plante et la tailler en hiver, afin qu’elle concentre son énergie sur de nouvelles pousses. Au contraire, si la plante végète, c’est qu’elle manque de nourriture et d’eau.
Apprendre à bien s'occuper de son jardin, dans une vision Laudato Si qui prend soin de la planète et de ses jardiniers, c'est ce que Melchior Gormand vous propose tous les vendredis à 10h !
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