Bretagne
Face à la recrudescence des cas de coqueluche en France, la Haute autorité de santé a émis de nouvelles recommandations : toute personne en contact avec un nouveau-né ou un nourrisson de moins de 6 mois devrait recevoir un rappel vaccinal, si la dernière injection reçue date de plus de 5 ans. Une maladie bénigne mais qui peut entraîner de graves complications. La vague de contamination depuis le début de l’année a causé le décès de 17 personnes dont 12 nourrissons.
Santé Publique France a enregistré 46 cas de coqueluche depuis le début de l'année 2024. Cette infection bactérienne est extrêmement contagieuse, surpassant même la varicelle et étant aussi contagieuse que la rougeole. Elle se transmet par voie aérienne, notamment au contact d'une personne malade toussant. Les nourrissons de moins de 2 mois, trop jeunes pour être vaccinés, sont les plus vulnérables aux formes graves, aux hospitalisations et aux décès.
La Haute Autorité de Santé (HAS) insiste sur l'importance de la vaccination des femmes enceintes. Elle considère cela comme le moyen le plus efficace de protéger les nouveau-nés et les nourrissons avant leur propre vaccination. La HAS recommande également un rappel vaccinal pour toute personne en contact rapproché avec des bébés de moins de 6 mois, si leur dernière injection remonte à plus de 5 ans.
La vaccination des femmes enceintes, recommandée en France depuis 2022, est la mesure la plus efficace pour protéger le nourrisson dès la naissance. Cette protection est assurée par le transfert des anticorps maternels à travers le placenta.
Appliquée avec succès depuis plus de 12 ans au Royaume-Uni et aux États-Unis, elle offre une protection de plus de 90 % contre les formes sévères et les décès. Si la vaccination pendant la grossesse n'a pas été réalisée, elle reste cruciale avant la sortie de la maternité.
La HAS rappelle également qu'il est important de vacciner les nourrissons dès l'âge de 2 mois.
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