Le 11 février, fête de Notre-Dame de Lourdes. C'est aussi la Journée mondiale des malades. Cette année, elle a pour thème, "« Prends soin de lui » - La compassion comme exercice synodal de guérison". Dans son message délivré à cette occasion, le pape François lance un appel à tous les baptisés : la compassion que les baptisés ont les uns pour les autres est ce qui permet de faire avancer l'Église.
Le 11 février, Journée mondiale des malades : on célèbre aussi la fête de Notre-Dame de Lourdes. C'est le 11 février 1858, en effet, qu'a eu lieu la première apparition de "la belle dame" à Bernadette Soubirous. Depuis, des milliers de personnes du monde entier viennent en pèlerinage à Lourdes, dans les Hautes-Pyrénées.
Instituée par saint Jean-Paul II en 1992, la Journée mondiale des malades a cette année pour thème : "« Prends soin de lui » - La compassion comme exercice synodal de guérison". Dans son message délivré à cette occasion, le Pape François nous invite à porter un regard de compassion sur la personne malade : "La maladie fait partie de notre expérience humaine. Mais elle peut devenir inhumaine si elle est vécue dans l’isolement et dans l’abandon, si elle n’est pas accompagnée de soins et de compassion."
"Prends soin de lui" (Lc 10, 35), ordonne le Samaritain à l'aubergiste, dans l'évangile de Luc, au sujet d'un homme qu'il a secouru. La figure du Samaritain est celle retenue par le pape François pour cette Journée mondiale des malades. Un message simple, où l'on comprend comme le dit le pape, que parfois "il suffit d’un instant d’attention, d’un mouvement intérieur de compassion" pour "engendrer un monde plus fraternel".
Lourdes représente un appel à humaniser le temps de la maladie, dans un monde absorbé par la logique de consommation. "Tournons notre regard vers le Sanctuaire de Lourdes comme vers une prophétie, une leçon confiée à l’Église au cœur de la modernité", écrit le pape. Lui qui a souvent dénoncé notre culture comme étant celle "du déchet", nous le rappelle : "Il n’y a pas que ce qui a de la valeur qui fonctionne et il n’y a pas que celui qui produit qui compte."
Comment avançons-nous ? Est-ce "chacun pour son compte", préoccupé de ses propres intérêts ou réellement "ensemble" ? Ainsi le souverain pontife interpelle-t-il tous les baptisés alors que l'Église est "au beau milieu d’un parcours synodal". Pour lui la compassion que l'on a les uns pour les autres non seulement fait avancer l'Église mais la dresse comme un rempart contre la société du rejet.
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