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Prison ferme et inéligibilité requises contre Marine Le Pen

RCF, le 14 novembre 2024 - Modifié le 14 novembre 2024

Le parquet a requis cinq ans de prison, dont deux ans ferme, et cinq ans d'inéligibilité contre Marine Le Pen. La peine de prison réclamée pourrait l'empêcher de se présenter à l'élection présidentielle de 2027.

Marine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement National,  ex front national, parti d'extrême droite, à l'Assemblée Nationale française, à Paris, le 31 octobre 2024.Marine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement National,  ex front national, parti d'extrême droite, à l'Assemblée Nationale française, à Paris, le 31 octobre 2024.

Coup dur pour le RN, dont le procès se poursuit au parquet de Paris. Hier, l'accusation a requis cinq ans de prison, dont deux ans ferme, et cinq ans d'inéligibilité contre Marine Le Pen. 
La peine de prison réclamée est aménageable, ce qui veut dire que la cheffe du parti d'extrême droite n'irait pas en prison. Mais elle pourrait l'empêcher de se présenter à l'élection présidentielle de 2027.

Un "système" pointé du doigt

Les deux procureurs chargés du dossier ont détaillé l'architecture d'un "système" qui a selon eux été mis en place au Front national (devenu RN) entre 2004 et 2016.
Il consistait à conclure des "contrats artificiels" d'assistants parlementaires européens qui travaillaient en réalité pour le parti.

Selon l’opposition, le "système" s'est "renforcé" avec l'arrivée de Marine Le Pen à la tête du parti en 2011. Il serait "inédit" par sa durée, le "montant" des détournements (4,5 millions) et son "caractère organisé, systématisé".

Lourde peine potentielle 

Pour cela, l'accusation réclame une peine de 300.000 euros d'amende pour Marine Le Pen, ainsi que 4,3 millions d'euros d'amende pour le parti.
Le parquet demande que la peine d'inéligibilité de cinq ans soit assortie de l'exécution provisoire, c'est-à-dire qu'elle s'applique immédiatement, même en cas d'appel.

En sortant de la salle d'audience, Marine Le Pen dénonce la "violence" et "l'outrance" des réquisitions. Elle accuse le parquet de Paris de vouloir ruiner le parti et d’enfreindre la volonté populaire en l'empêchant de se présenter aux prochaines élections. 
La défense doit plaider à partir de lundi prochain et la fin du procès est prévue le 27 novembre. Le tribunal ne rendra pas sa décision avant plusieurs mois. 

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